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Eglise Protestante Unie de Narbonne

dimanche 28 novembre : culte intégral

27 Novembre 2021, 21:31pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 28 novembre 2021

 

NARBONNE

 

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

LUC 21, 25 - 36

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

 

La couronne de l’avent est un signe que nous attendons la lumière du Christ dans nos vies. Cette année, l’expérience de la pandémie enveloppe notre monde d’une grande obscurité. En allumant cette bougie (ces bougies), nous disons merci à Dieu de nous donner, en ce premier dimanche de l’avent : l’Espérance.

Dans la foi, nous savons que nous ne sommes pas seuls. Le Christ est à nos côtés et nous apporte le salut. Nous pensons à toutes celles et tous ceux qui sont malades ou en deuil en ces jours-ci. Qu’ils retrouvent l’espérance !

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Parfois nous pensons que Dieu est comme l’eau courante,

Qu’il suffit de tourner le robinet de la prière

Pour le laisser couler en nous.

L’avent nous rappelle que Dieu est comme une fontaine,

Et que parfois il faut du temps

Pour marcher jusqu’à la fraicheur de son eau.

 

Pendant les jours qui viennent,

Nous allons cheminer,

Au rythme du temps,

Vers une naissance.

Nous allons creuser en nous la soif de Dieu

Et l’attente de sa venue.

 

Je vous invite à la prière :

O Dieu, toi qui es notre père,

Tu es présent au milieu de nous,

Mais nous attendons ta venue.

Tu es le vivant dans notre vie,

Mais nous préparons ta naissance.

Tu es le Seigneur du ciel et de la terre,

Mais nous attendons la venue de ton règne.

 

Donne-nous, ce matin,

De t’accueillir et de t’attendre,

De te chercher et de te comprendre,

De te prier et de t’attendre.

Amen[1].

 

Arc 181 « cherchez d’abord » les 2 strophes

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

 

Seigneur, nous te rendons grâce pour ta délicatesse,

Pour ton amour sans tapage :

Tu es toujours présent sans être pesant.

 

Nous te rendons grâce

Pour tous tes bienfaits

Que tu dispenses

Dans ta tendresse discrète.

 

Nous te rendons grâce

Pour les choses simples de la vie :

La rosée du matin

Et la paix du soir,

La lumière et le silence,

L’eau et le pain pour la route,

Le sourire et la main tendue.

 

Nous te rendons grâce

À toi qui as tout offert gratuitement

À toi qui t’es donné, livré

Sans condition.

 

Seigneur, nous te rendons grâce

Pour le souffle qui nous anime ;

Il nous serait difficile de vivre sans respirer !

Qu’ainsi ta grâce soit notre respiration quotidienne

Et notre élan vers toi et vers les autres.[2]

 

Arc 277 « A Dieu soit la gloire » les 2 strophes

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons ce que le Seigneur veut pour nous avec le verset 36 de notre lecture :

 

« Ne vous endormez pas.

Priez en tout temps.

Ainsi vous aurez la force de surmonter tout ce qui doit arriver,

Et de vous présenter debout devant le Fils de l'homme[3].

 

Spontané formule 3 arc 318 « toi qui est lumière » strophe 1

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Seigneur, je ne sais pas prier.

Un grand vide est en moi.

Dans le silence de ce temple, je réalise que face à toi,

Les mots ne sont que des mots.

Seigneur, toi qui me sonde jusqu’au plus profond de mon être,

Tu vois le cœur de mon cœur et tout ce qu’il contient de beauté,

Mais aussi de faiblesse et de péché.

 

Seigneur, je ne peux rien te cacher.

Tout juste, puis-je humblement te demander pardon

Et t’écouter me dire que je suis ton enfant maintenant et pour l’éternité.

Amen. [4]

 

Spontané arc 526 « Jésus est au milieu de nous » strophe 3

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Le jour d’aujourd'hui, Dieu nous le donne, il est à nous.

Seigneur, que nous vivions en toi le jour d’aujourd'hui !

 

Le jour de demain est à Dieu, il ne nous appartient pas.

Seigneur, que nous ne reportions pas à demain le souci d’aujourd'hui !

 

Le moment présent est une frêle passerelle,

Si nous la chargeons trop des regrets d’hier,

Du poids de nos fautes, de l’inquiétude de demain,

La passerelle cède, et nous perdons pieds.

 

Le passé ? Dieu le pardonne.

L’avenir ? Dieu nous le donne.

Le présent alors nous appartient

Pour vivre de cette liberté retrouvée

Au service de Dieu et du prochain.

Qu’il en soit ainsi [5]!

 

Spontané arc 405 « toi qui m’appelles » strophe 4

 

PRIERE D’INVOCATION

 

Prions avant de lire les Écritures :

 

O notre Dieu, source de toutes bénédictions

Nous te rendons grâce pour les dons de ton amour.

Fais nous le cadeau d’écouter ta Parole

Avec attention, avec respect.

Avec un vrai désir de recevoir ce qu’elle promet

Et de pratiquer ce qu’elle ordonne.

Grave la non seulement dans notre esprit,

Mais encore dans notre cœur,

Et transforme-nous par ton Esprit

En nous faisant contempler ta gloire

Dans le miroir de ton Évangile.

Amen[6].

 

Lectures :

LUC 21, 25 - 36

 

Arc 301 « Aube nouvelle » les 3 strophes

 

 

[1] Antoine Nouis La gelette et la cruche t. 2 p.10

[2] Pasteur Claude Caux-Berthoud Livre de prières de la société luthérienne p. 373

[3] Luc 21, 36

[4] Pasteur Rossiter Liturgie bleue (confession des péchés n° 23).

[5] Idem (annonce du pardon n° 11)

[6] Pasteur Rossier Liturgie bleue (illumination n° 11)

 

PREDICATION

 

JOELLE ALMERAS, PREDICATRICE

 

NARBONNE

Dimanche 28 novembre 2021

1er dimanche de l’Avent

LUC 21, 25 - 36

 

Cherchez l’erreur»

 

Introduction : Cherchez l’erreur ! Le texte de Luc proposé à notre méditation dans le lectionnaire œcuménique nous explose en pleine figure avec sa description apocalyptique d’un monde qui serait condamné à l’auto ou l’exo destruction. Et il fait les choux gras des gourous en tout genre qui l’utilisent pour parquer dans la peur du devenir leurs adeptes crédules. Eh ! Oh ! C’est un texte de l’Évangile ! un texte qui dit, forcément, la Bonne Nouvelle du Royaume. C’est avec cette Bonne Nouvelle ancrée au cœur que je vous propose d’examiner d’abord ce qu’est  un texte dit « apocalyptique » au temps de Jésus, puis de rentrer dans le contexte et le déroulement du texte et enfin une fois l’erreur trouvée, nous pourrons savourer dans la reconnaissance d’un cœur paisible cette annonce déroutante, et vivre sans crainte notre vie d’enfant de Dieu.

 

1) : l’apocalyptique au temps de Jésus : Des textes dits « apocalyptiques » apparaissent environ vers 150 avant notre ère dans le monde juif confronté à des évènements inquiétants. L’Apocalyptique est « une littérature qui prétend apporter une révélation, une connaissance secrète du passé, du présent et du futur, sous l’inspiration de Dieu et qui aboutit fatalement à une annonce précise de la Fin[1] » avec un grand « F ». Elle prolifère dans des mondes et des époques troublés, où vivre est toujours un combat pour la survie, où la violence, les catastrophes naturelles ou humaines sont le lot quasi quotidien à une grande échelle. Ainsi, elle donne aux humains qui la prennent au premier degré une perspective ouverte sur la fin, la plupart du temps imminente, de leurs propres difficultés. Évidemment, il y a alors les élus sauvés, eux, et les « pas élus », les autres, qui finiront dans d’atroces tourments mortels, pire même, éternels !

Nous pouvons imaginer leur état d’esprit en regardant vers des mouvements qui annoncent, à intervalle régulier, la fin du monde, fin toujours remise à plus tard. Les livres de Daniel et celui de l’Apocalypse de Jean sont leurs livres de chevet et surtout font les choux gras de leurs dirigeants qui remplissent ainsi les caisses, la leur ou celle d’un groupe, d’argent sonnant et trébuchant ou de pouvoir illimité sur leurs semblables. Ils s’autoproclament seul et unique récepteur de l’Esprit de Dieu qui leur souffle à l’oreille le sens de mots et d’évènements décrits dans les textes à coup d’allégations sorties de leur contexte ou d’affirmations divinatoires abracadabrantes. Souvenez-vous de décembre 2012, des prédictions Maya et de Bugarach tout près de chez nous…

Ah ! les humains ! ils ont beau être une espérance de Dieu, ils doivent par moment faire aussi sa désespérance. Les textes apocalyptiques définissent-ils, au premier degré, dans un langage cabalistique réservé à un guide spirituel unique une date précise ? Jésus lui-même a déclaré : «Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans les cieux, ni le Fils, mais le Père seul [2]». Tout est dit !

 

2 ) les  paroles de Jésus : un encouragement à rester debout en Lui : Alors, que faire de ce texte noir qui nous questionne, si,  comme avec les paroles de Jésus, on ne peut en déduire la date de la fin du monde ? Remettons-le dans son contexte.

Luc est un chrétien de deuxième génération. Il n’a pas connu Jésus. Il serait un disciple de Paul et avec le livre des Actes, il ne fait aucun doute qu’il soit un rédacteur de talent, soucieux d’exactitude et de précision, tant dans les mots que dans les évènements qu’il décrit. Il veut « ouvrir l'Évangile à tous[3] » et il est « l’écrivain de la miséricorde de Dieu[4]».

Et déjà, nous comprenons que les paroles que nous examinons n’ont pas trouvé leur accomplissement dans la « génération » précédent celle de Luc qui rédige son Évangile vers l’an 80/90 de notre ère. Nous savons, évidemment, nous qui vivons en 2021, que la « génération qui ne passera pas sans voir la fin » n’est pas celle de Jésus, de Simon bar Glora, essénien, d’Hilaire de Poitiers, évêque catholique, de Hans Hutt, protestant, de Christophe Colomb, navigateur catholique, de William Miller, qui créa le mouvement des Adventistes du 7ème jour, du collège dirigeant des Témoins de Jéhovah et autres annonciateurs de fin du monde.

J’ai compté au moins, à travers les époques, 139 annonces, toutes avortées, de l’extermination de l'humanité[5]. C’est pourquoi Antoine Nouis, dans son commentaire de notre texte, écrit, je le cite : « si Jésus parle de la prise de Jérusalem en 70 (…), cet évènement correspond à un jugement de l'histoire, mais il ne s’est pas accompagné de la venue du Fils de l'homme sur une nuée comme cela est annoncé au verset 27. Je suis alors conduit à une autre lecture (…) chaque génération doit se considérer comme étant contemporaine des évènements de la fin. Chaque génération doit ne pas craindre devant le déferlement du mal et relever la tête. Chaque génération doit savoir que la fin de l'histoire se trouve en Christ. Le jour où je suis menacé par l’assoupissement et l’habitude dans ma vie – la dégradation de l’étonnement – je dois me souvenir que ma génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive (…) de même que la génération de mes enfants et celle des enfants de mes enfants »[6].(fin de citation).

 

3) aujourd'hui : espoir et espérance : Alors, quand je dis « cherchez l’erreur », c’est tout simplement pour pointer du doigt une habitude néfaste qui imbibe notre humanité : voir d’abord le pire et gommer le meilleur. Car, notre texte, s’il parle d’un temps perturbé, parcouru de catastrophes, de calamités, de tribulations n’en reste pas moins, chez Luc, un socle fortifiant qui encourage à rester debout en Christ, un sas qui nous fait passer d’une lecture terrifiante à une prise de conscience réparatrice et tonifiante qu’en Christ il est possible de résister au malheur et aux difficultés les plus sombres. Regardons le texte et ne faisons pas l’impasse sur le meilleur : la venue du Fils de l'homme. Ne l’attendons-nous pas ? Redressés, la tête levée, nous regardons vers la délivrance. Il est donc possible de ne pas se laisser accabler par ce que nous vivons. Dans sa prédication du 7 novembre dernier intitulée « Résister ? A quoi ? Quand ? Jusqu’où ? les lumières de la Bible », le pasteur Bruno Gaudelet répertorie celles et ceux qui ont vécu un temps apocalyptique pour eux et qui en ont, tout en vivant le pire, extrait le meilleur : ils sont devenus des résistants face à l’adversité, solidement implantés dans l’amour de Dieu. Ils ont résisté, pas forcément de la même façon, chacune, chacun, selon ce qu’ils étaient ; par exemple, après la révocation de l’Edit de Nantes, en France, certains ont fui vers des lieux de refuge à l’étranger, d’autres sont restés au risque de leur vie. Pour toutes et tous, le pire, c’était la persécution, le meilleur leur foi inébranlable dans les promesses reçues qui éclairaient d’une couleur singulière chaque évènement de leur vie, la couleur lumineuse de l’amour de Dieu.

Dieu n’est-il pas lumière et nous, ne sommes nous pas la lumière du monde ? Du coup, éclairée de cette lumière étincelante, je n’ai aucun doute : toutes les peaux de bananes qui parsèment le chemin de ma vie, toutes les embûches, les tribulations et tout et tout, puisque je les vis dans la lumière de l’amour divin, ne me feront pas glisser hors des clous de l’abondante grâce dont je suis la bénéficiaire. Comme Luther qui envisageait de continuer une vie ordinaire, en l’occurrence, de planter un arbre dans son jardin même si on lui annonce la fin du monde pour le lendemain, nous ne nous tomberons pas dans le piège de la peur, du repli sur soi. Mais habités par l’assurance de l’amour de Dieu, les catastrophes, la violence, l’habitude à ces évènements qui nous tombent sur le paletot ou sur celui de nos contemporains, nous trouveront debout, guetteurs et veilleurs, bien campés sur nos deux jambes et sur notre cœur de chair attentifs et prêts à aimer, fut-ce jusqu’à la mort.

 

4 ) Conclusion :

oui, il y a bien une erreur, mais elle germe dans les tréfonds de notre cœur… qui voudrait bien une date. Ce serait si confortable de savoir. On pourrait se préparer comme on fait ses valises pour partir en voyage programmé ! Le texte de Luc pointe l’erreur du bout de ses mots : l’adversité ne te manquera pas, tu devras résister pour rester éveillé, mais, ici, aujourd'hui, maintenant, que ton regard soit fixé sur le Christ ! Avec ce regard là, écoute la parabole du train.

« Un sage avait l’habitude de dire à ses disciples qu’on pouvait tirer un enseignement spirituel de tous les évènements de la vie. Un disciple lui a demandé quel enseignement on pouvait tirer d’un train. Le sage a répondu : il t’enseigne qu’il faut faire les choses en leur temps car pour une seule petite minute de retard, tu peux rater ton train et gâcher ton voyage sur cette terre[1]  ». Pour ma part, j’ai une montre extra, qu’à côté, les montres suisses, c’est de la gnognotte ! [montrer la Bible]. Elle ne me donne pas de date mais elle me donne l’heure, je veux dire qu’elle est le moyen incontournable d’être à l’heure du Seigneur pour bénéficier du grand voyage vers le pays de la foi, de l’espérance et de l’amour. Et toi, la tienne, elle marche bien ? Amen.

 

[1] Antoine Nouis l’aujourd'hui de l’Évangile  p.452

 

[2] Matthieu 24, 36

[3] « Les évangiles textes et commentaires » par Tassin, Hervieux, Cousin et Marchadour  p. 540

[4] idem

 

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pr%C3%A9dictions_de_la_fin_du_monde

[6] Antoine Nouis Le Nouveau Testament  commentaire intégral verset par verset p. 552

 

[7] Antoine Nouis l’aujourd'hui de l’Évangile  p.452

APRES LA PREDICATION

 

 

Pause musicale :

 

Arc 316 « peuples qui marchez » l es 4 strophes [attention, c’est un rapide !]

 

  

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Je crois en Dieu, qui vient vers nous avec amour.

Il n’est pas resté dans sa majesté solitaire,

Il a créé le monde, il a fait de l’homme son vis-à-vis et son associé,

Il est engagé avec nous dans l’aventure humaine.

 

Je crois en Dieu, qui vient vers nous avec amour.

Il ne nous a pas abandonnés à notre révolte et à notre perdition.

En Jésus, il  a partagé notre humanité,

Porté nos péchés, expié notre châtiment.

En Christ, il a vaincu la mort, il nous a rendu l’espérance.

 

Je crois en Dieu qui vient vers nous avec amour.

Jour après jour, il est présent parmi les hommes,

Dans son Église, par son Esprit, pour apaiser nos craintes,

Guider nos hésitations, affermir notre foi,

Animer nos vies et nos actes.

 

Oui, je crois au Dieu qui vient vers nous avec amour.

Amen[1].

 

Spontané 822 « louange à Dieu »

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Seigneur, Dieu de l’espérance

Toi qui, en Jésus, ouvre toutes les portes cadenassées,

Toi qui, en Jésus, libère toutes les bouches muettes,

Toi qui, en Christ, nous offre de marcher sur le chemin de l’amour,

 

Nous te prions pour tous les prisonniers retenus dans un enfermement ravageur : celles et ceux qui, sur la route de l’exil sont rançonnés, celles et ceux qui sont, désespérés, devant un mur d’intolérance et de rejet,

Celles et ceux qui se sont levés devant l’oppression et l’injustice, au prix de leur propre liberté et de leur vie,

Celles et ceux qui vivent dans l’enfer d’un environnement familial ou social violent et destructeur.

 

Accepte que nous élevions notre voix pour tous les souffrants, muets de douleur et de désespérance.

 

Nous déposons aussi devant ton trône de compassion et de bonté nos proches, nos amis, nos voisins, nos collègues, nos frères et sœurs dans la foi, les inconnus dont nous croisons la route. Que ton amour soit notre arme de combat, que ton espérance soit le flambeau qui nous précède et nous éclaire, que ta paix habite nos cœurs[2]. Amen

 

Et avec Jésus, porteur de ton Espérance

Nous te prions :

 

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

ENVOI

 

Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :

 

Seigneur, continue à donner

Pour que je puisse partager.

Continue à me pardonner,

Pour que je sache être indulgent.

Continue à m’interpeller,

Pour que je ne m’enferme pas sur moi-même.

Continue à me demander,

Pour que je ne capitalise pas.

Continue à me bousculer

Pour que je ne m’installe pas.

Prends patience avec moi,

Pour que je ne me lasse pas de te servir[3].

Oui, Seigneur, continue de me donner l’heure, ton heure,

Pour que je ne sois jamais en retard avec toi.

 

BENEDICTION

 

Que le Dieu de l’espérance,

Le Dieu d’amour,

Le Dieu de la tendresse,

Le Dieu des promesses tenues,

Jamais en retard,

Vous bénisse et vous garde éternellement.

 

Spontané 882 « que la grâce de Dieu « 

 

[1] Pasteur Andrewn Rossiter liturgie bleue (confession de foi)

[2] Jo perso

[3] Pasteur

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