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Eglise Protestante Unie de Narbonne

Culte du dimanche 9 février 2020

5 Février 2020, 10:05am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Culte à 10h30

Prédication: André Bonnery (de Carcassonne)

 

Spontanés: 2e formule -631/1/2/3 ; 822; 882

Cantiques:  67 ; 318 ; 616

 

Lectures  bibliques:
 
Matthieu 5, 13-16
13 C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, avec quoi le salera–t–on ? Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens.
14 C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
15 On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le porte–lampe, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
16 Que votre lumière brille ainsi devant les gens, afin qu’ils voient vos belles œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux.
 
I Corinthiens 2, 1-5
1 Pour ma part, mes frères, lorsque je suis venu chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le mystère de Dieu.
2 Car j’ai jugé bon, parmi vous, de ne rien savoir d’autre que Jésus–Christ — Jésus–Christ crucifié.
3 Moi–même, j’étais chez vous dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement ;
4 ma parole et ma proclamation n’avaient rien des discours persuasifs de la sagesse ; c’était une démonstration d’Esprit, de puissance,
5 pour que votre foi ne soit pas en la sagesse des humains, mais en la puissance de Dieu.
 
Annonces:
 
Dimanche 16/02: culte à 10h30. Prérdication: Georges d'Humières
 
Attention! Dimanche 8 mars: Assemblée générale élective à 11h. Exceptionnellement le culte sera à 10h. La  convocation sera envoyée à tous les membres de l'Eglise le 21 février. L'AG sera suivie d'un repas partagé.
 
 
 

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Culte du dimanche 2 février 2020 et Conférence

31 Janvier 2020, 18:18pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Culte avec Sainte Cène à 10h0

Pasteur Charles Klagba

Prédication: Elian Cuvillier, professeur à l'IPT Montpellier

Conférence à 14h: "L'Apocalypse: Bonne nouvelle de la fin du monde"

(invitation en bas de page)

 

Spontanés: 3e formule - 318/1; 526/3; 405/4; 822; 882

Cantiques: 151; 225; 601

 

Lecture biblique: 2 Corinthiens 5, 17-21

17 Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant point leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous supplions, au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu.
21 Car Celui qui n’avait point connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.

 

Annonces:

A l'issue du culte repas convivial tiré des sacs, puis conférence à 14h (invitation et détail ci-dessous).

Mercredi 5/02: catéchisme adultes à 15h

Dimanche 9/02: culte  à 10h30. Prédication: André Bonnery (de Carcassonne)

 

 

L'Eglise protestante unie de Narbonne vous invite  le dimanche 2 février à 14h au temple réformé à la conférence d'Elian Cuvillier, professeur à l'IPT, Institut Protestant de Théologie de Montpellier.
 
"L'Apocalyse: Bonne Nouvelle de la fin du monde."
 
Pour celles et ceux qui le désirent, le culte est à 10h30, et la prédication sera assurée par le professeur Elian Cuvillier. Le culte sera suivi d'un repas convivial tiré des sacs en attendant l'heur de la conférence.
 
Venez nombreux!
 
 
Renseignements: Georges d'Humières: 0673614662 - georges.dhumieres@gmail.com
 


 

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Invitation: Conférence le dimanche 2 février 2020 à 14h.

29 Janvier 2020, 17:35pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 
 
L'Eglise protestante unie de Narbonne vous invite  le dimanche 2 février à 14h au temple réformé à la conférence d'Elian Cuvillier, professeur à l'IPT, Institut Protestant de Théologie de Montpellier.
 
"L'Apocalyse: Bonne Nouvelle de la fin du monde."
 
Pour celles et ceux qui le désirent, le culte est à 10h30, et la prédication sera assurée par le professeur Elian Cuvillier. Le culte sera suivi d'un repas convivial tiré des sacs en attendant l'heur de la conférence.
 
Venez nombreux!
 
 
Renseignements: Georges d'Humières: 0673614662 - georges.dhumieres@gmail.com
 

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Culte du dimanche 26 janvier 2020

23 Janvier 2020, 15:12pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Culte à 10h30

Prédication: Georges d'Humières

 

Spontanés: (3e formule) 318/1; 526/3; 405/4; 822; 882

Cantiques: 208; 532; 545

 

Lectures bibliques:

 

1 Corinthiens 1, 10-13&17

10 Je vous encourage, mes frères, par le nom de notre Seigneur Jésus–Christ, à tenir tous le même langage : qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez bien unis, dans la même pensée et dans le même dessein.
11 En effet, mes frères, les gens de Chloé m’ont appris qu’il y a des disputes parmi vous.
12 J’entends par là que chacun de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul ! » — « Et moi, à Apollos ! » — « Et moi, à Céphas ! » — « Et moi, au Christ ! »
13 Le Christ est–il divisé ? Est–ce Paul qui a été crucifié pour vous, ou bien est–ce pour le nom de Paul que vous avez reçu le baptême ? 

.../...

17 Car le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer la bonne nouvelle ; non pas dans la sagesse du langage, afin que la croix du Christ ne soit pas vidée de son sens.

 

Matthieu 4, 12-23

12 Lorsqu’il eut appris que Jean avait été livré, Jésus se retira en Galilée.
13 Il quitta Nazareth et vint demeurer à Capharnaüm, près de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephtali,
14 afin que s’accomplisse ce qui avait été dit par l’entremise du prophète Ésaïe :
15 Terre de Zabulon et terre de Nephtali, route de la mer, au–delà du Jourdain, Galilée des nations,
16 le peuple assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur ceux qui étaient assis dans le pays, dans l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
17 Dès lors Jésus commença à proclamer : Changez radicalement, car le règne des cieux s’est approché ! 18 Comme il marchait au bord de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, celui qu’on appelle Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer — car ils étaient pêcheurs.
19 Il leur dit : Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’humains.
20 Aussitôt ils laissèrent les filets et le suivirent.
21 En allant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient dans leur bateau avec Zébédée, leur père, à réparer leurs filets. Il les appela :
22 aussitôt ils laissèrent le bateau et leur père, et ils le suivirent.
23 Il parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la bonne nouvelle du Règne et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.

 

Annonces:

Mercredi 29/01:  Réunion de l'équipe des prédicateurs mandatés de l'Ensemble de l'Aude à 12h au temple, puis étude biblique à 18h30: Apocalypse 2, 12-29 Lettres aux Eglises de Pergame  et Thyatire

Dimanche 2 février: Culte avec Sainte Cène à 10h30. Prédication Elian Cuvillier, IPT Montpellier. Repas tiré des sacs, puis conférence d'Elian Cuvillier, professeur à l'Institut protestant de Théologie de Montpellier: "L'Apocalyse: Bonne Nouvelle de la fin du monde."

 

A votre attention:

- Congés du Pasteur Charles Klagba du 9 au 23/02. En son absence, en cas d'urgence, contacter Georges d'Humières. T: 0673614662

- Réservez votre dimanche 8/03 pour l'Assemblée générale de l'Eglise. Election du nouveau conseil presbytéral. Repas partagé à l'issue de l'AG.

 

                          

 

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Prédication du culte du dimanche 19 janvier 2020: Jean 1, 29-34

20 Janvier 2020, 16:51pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Jean 1, 29-34

Frères et sœurs, le monde dans lequel nous vivons nous conduit souvent au pessimisme, aux nombreux orages de l’esprit, à la colère, et même, même à la rupture parfois entre nous chrétiens, voyons nos Eglises, voyons notre Eglise ! Petite Eglise narbonnaise, entends-tu tes sœurs et tes frères ceux qui peinent, ceux qui doutent, ceux qui souffrent, ceux qui sont séparés ?

Sais-tu combien parfois ils se détournent de ce qu’ils sont venus chercher ? Par paresse, par lassitude, par trop de soucis, ici et là, et pourtant, pourtant, il n’y a aucune fatalité à cela, et le texte de ce dimanche peut contribuer à nous donner du désir et une vitalité nouvelle pour notre Eglise.

Oui, d’accord mais comment faire ?

Bien sûr ce n’est pas évident. Ce texte parle d’une rencontre, une rencontre capitale : celle de deux hommes, l’un s’appelle Jean-Baptiste et l’autre Jésus, ils sont tous deux de la même famille, Marc en effet nous a informé qu’Elisabeth est dite « parente » avec Marie, deux hommes donc qui avaient presque le même âge, à quelques mois près.

Une rencontre peut bouleverser une vie, certains ici ont rencontré dans leur enfance un professeur, ou plus tard un compagnon, une femme, un ami, et leur vie a changé, ils sont devenus journalistes, chercheurs, ou tout simplement humains, vraiment humains, c’est le message de nombreux philosophes, je pense au philosophe juif Levinas, ou au protestant Ricœur, ils ont travaillé, étudié, réfléchi sur la rencontre de l’autre, de son visage, une rencontre peut nous changer comme un rocher peut faire changer le cours de la rivière. Une rencontre peut nous faire changer le cours de notre vie…

La rencontre dont il est question ce matin est capitale parce que Jean-Baptiste, en prophète, se pose d’emblée en témoin, c’est un témoin qui nous parle et qui fait preuve d’une clairvoyance étonnante quand il nous dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.

Bien sûr, cet Evangile a été écrit longtemps après les événements qui ont touché Jésus, ses disciples, Jérusalem, un siècle ou plus, mais ce qui compte, pour nous, ici, ce dimanche à Narbonne, c’est ce que l’Evangéliste a voulu nous dire.

Jean-Baptiste sait qui est Jésus, il n’y a pas de doute, et il sait ce qui va se passer et ce que Jésus va apporter de nouveau. Jean-Baptiste, c’est à la fois un regard qui reconnaît Jésus et une voix qui appelle. Entendez cela frères et sœurs, La parole et le regard, croire n’est-ce pas un peu cela ? Une parole et un regard, « Un dire » et « un voir ». Dire « Notre Père », et voir ou être vu par celui qui est toujours déjà là, qui nous parle et nous regarde depuis le début, près de nous, tout près, en nous.

Jean-Baptiste voit et parle. Jean-Baptiste est un témoin, mais il est un témoin qui porte le témoignage à son point de perfection je veux dire à son point d’incandescence.

Or, vous, vous petite paroisse narbonnaise, vous vous souvenez, nous sommes appelés à être une Eglise de témoins. Nous l’avons travaillé, nous le croyons. Nous ne sommes pas tous appelés à assurer des cultes ou à être trésoriers, secrétaires, pasteurs, présidents, enseignants à l’Ecole Biblique, membres de la chorale, mais nous sommes tous appelés à être des témoins de Jésus-Christ.

Donc Jean-Baptiste a ici quelque chose à nous dire, justement dans la mesure où il voit et où il parle.

Alors, que voit-il et que dit-il ? Eh bien, deux choses :

  • Il dit d’abord que Jésus est l’agneau, c’est-à-dire qu’il met en relation Jésus et les prêtres de Jérusalem, il met en relation Jésus et la vie cultuelle juive. Il nous parle des Ecritures, du passé, mais aussi de la tradition qui fait vivre et espérer, ces paroles, ces lignes de la Torah, ce respect pour le Livre des livres, et pour ce peuple nos frères ainés.

  • Et puis il dit que Jésus enlève le péché, c’est-à-dire non pas qu’il l’expie, mais qu’il le supprime purement et simplement.

Dans la vie cultuelle juive, les prêtres qui assuraient leur service au Temple de Jérusalem avaient une fonction essentielle : chaque fois que le péché venait rompre l’harmonie entre les humains et Dieu, les prêtres remettaient de l’ordre et de l’harmonie en suivant le rituel prévu dans la Torah. Le rôle des prêtres étaient de remettre de l’ordre dans le chaos.

Une grande part de ce rituel consistait à offrir des sacrifices d’animaux dans le Temple de Jérusalem. Jean-Baptiste parle de l’agneau. L’agneau était un animal sacrificiel parmi d’autres. Mais ici, l’agneau symbolise toutes les différentes espèces d’animaux qui étaient offerts en sacrifice.

Parce que l’agneau, c’était un agneau qui était offert chaque matin et chaque soir dans le Temple, en holocauste perpétuel ; c’était aussi un agneau qui avait officialisé le sacrifice initial en Egypte, pour sauver les premiers-nés des Hébreux, l’événement inaugural commémoré chaque année par la fête de la Pâques. Jean-Baptiste a compris que l’agneau pourrait être en quelque sorte l’archétype de l’animal sacrificiel, l’animal qui représenterait tous les autres.

Mais si Jésus est l’agneau de Dieu comme le dit Jean-Baptiste, cela signifie que ces sacrifices au temple sont terminés, et que l’humanité est entrée dans un nouveau temps, dans une nouvelle ère. Jean-Baptiste présente Jésus comme l’unique agneau qui enlève le péché, qui l’emporte loin, qui débarrasse l’humanité du péché, et qui donc va pouvoir durablement mettre fin au chaos et rétablir l’harmonie perdue, voilà pourquoi nous commençons souvent nos cultes par la Grâce et le Pardon comme aujourd’hui, qui nous sont donnés d’emblée, à nous de l’entendre et d’en être dignes !

Mais comment celui qui dans son incarnation ne se distingue pas de n’importe quel autre homme va-t-il pouvoir rétablir cette harmonie primordiale ?

En fait, Jésus ne se distingue pas des autres hommes, sauf sur un point : il ne connaît pas le péché, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas la séparation d’avec son Père céleste, et qu’il est donc à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Et s’il est Dieu, il préexiste à la création du monde. Avant moi il était, voilà ce que dit de lui Jean-Baptiste.

Frères et sœurs, Jésus est celui qui est toujours déjà là.

Jésus ne connaît pas le péché. C’est pourquoi venant après Jean Baptiste, il n’est pas le continuateur de Jean-Baptiste. Jean-Baptiste baptisait dans l’eau, Jésus baptisera dans l’Esprit saint ; le baptême de Jean-Baptiste est un rituel purement humain, qui atteste la volonté de se repentir, c’est-à-dire de reconnaître que l’on est pécheur, il est une création divine qui permet l’entrée dans le Royaume de Dieu.

Voilà le témoignage de Jean-Baptiste. Et c’est aussi notre témoignage à nous chrétiens. Bien que citant l’ancienne alliance, bien qu’étant le dernier et le plus grand des prophètes, Jean-Baptiste nous donne un exemple de témoignage, un exemple dont nous pouvons nous inspirer pour être à Narbonne, cette Eglise de témoins.

Alors que nous dit-il sur le témoignage ?

D’abord vous avez remarqué que Jean-Baptiste ne dit pas : « Faites ceci ou faites cela ».

Témoigner, ce n’est pas dire aux gens ce qu’ils devraient faire ou ne pas faire. Et certains se trompent quand ils affirment que ce qu’ils savent est loi et règlement. On les connait ceux-ci, « faites ce que je dis »….Dire ce que les gens devraient faire ou ne pas faire relève de la morale, ou de l’orgueil, or l’Evangile, c’est une bonne nouvelle, ce n’est pas une nouvelle règle morale qui viendrait s’ajouter aux précédentes.

Jean-Baptiste se contente de montrer, de révéler qui est Jésus. C’est cela, témoigner : faire découvrir Jésus-Christ.

Et puis, écoutez comment Jean-Baptiste nous parle de Jésus : il choisit l’image de l’agneau. En choisissant cette image de l’agneau, il se rapproche de ceux à qui il s’adresse, il s’adapte à son public, à ses contemporains juifs, parce qu’il utilise une image qui leur parle, une image qui leur est familière : celle de la vie cultuelle juive.

L’image de l’agneau récapitule celle de tous les animaux offerts en sacrifice. Cela signifie que Jean-Baptiste connaît leur culture.

Ainsi, témoigner, c’est adapter ce que nous connaissons de Jésus à ceux qui sont autour de nous : nos voisins, nos collègues, les enfants de l’Ecole Biblique, cela suppose que nous connaissions leur culture et leur manière de s’exprimer, pour que notre langage soit accessible et compris par tous.

Témoigner, c’est savoir s’effacer derrière le message à faire passer, ce message ne doit pas être un dogme, ce message est une parole de bienvenue, de rencontre, de partage, oui, de partage, témoigner c’est d’abord savoir écouter l’autre, ce qu’il a à dire, ce qu’il est venu chercher.

Témoigner ce n’est pas reproduire les mêmes paroles que Jean-Baptiste : dire aujourd’hui que « Jésus est l’agneau de Dieu » ne peut dire quelque chose, qu’à des chrétiens convaincus qui connaissent les références bibliques.

Témoigner, c’est parler juste. Mais pour parler juste, il faut aussi voir juste. Et pour cela, nous n’avons qu’une question à nous poser : qui est Jésus pour nous ? Qu’avons-nous fait de son message ? Comment nous accompagne t-il, comment par exemple ici à Narbonne aujourd’hui le lisons nous ?

Est-il celui qui rend inutile tout sacrifice, que ce soit les sacrifices d’animaux dans le Temple de Jérusalem, ou les sacrifices que les hommes d’aujourd’hui, nos voisins, nos collègues, seraient tentés de faire pour s’octroyer les faveurs divines. Est-il celui, celle, qui juge et punit ? Est-il celui, celle qui sourit, tend la main, et parle ce langage de tous les jours, le langage simple des gens simples : «comme tu m’as manqué », « que deviens-tu », « Reviens vite », « fais attention », « comme tu es belle », « sais-tu que je t’aime ? ».

Nous sommes nous aussi faits de paroles, de paroles symboliques, paroles de vie, et paroles qui donnent la vie, et nous sommes aussi visages et regards, alors si nous voyons juste, notre parole sera libératrice et nous pourrons témoigner de Jésus-Christ à nos voisins, à nos collègues à nos amis, à celle, ou ceux, qui se sont éloignés, à ce monde qui peine, qui pleure et qui attend l’aube.

Amen.

Patrick Duprez

 


 

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Culte du dimanche 19 janvier 2020

17 Janvier 2020, 09:27am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Culte à 10h30

Prédication: Patrick Duprez

 

Cantiques: 216 : « Les mains ouvertes devant toi »; 316 : « Peuples qui marchez »; 542 : « Ils ont marché au pas des siècles ».

 Spontanés: 2e formule

 

Lecture biblique:

Jean 1, 29-34

29 Le lendemain, il voit Jésus venir à lui et dit : Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.
30 C’est à son sujet que, moi, j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi, car, avant moi, il était ;
31 moi–même, je ne le connaissais pas ; mais si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il se manifeste à Israël.
32 Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui ;
33 moi–même, je ne le connaissais pas ; c’est celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau qui m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit saint.
34 Moi–même, j’ai vu et j’ai témoigné que c’est lui le Fils de Dieu.

 

Annonces:

Lundi 20/01: Culte de consolation à 14h30 à l'attention de la famille de Jack Jalaguier, décédé à la polyclinique de Narbonne, jeudi 16/12

Vendedi 24/01: Conseil presbytéral à 19h

Dimanche 26/01: Culte à 10h30. Prédication Georges d'Humières

 

Loto de soutien à RCF: pour l'acquisition de planches de participation se rapprocher de Noël Roux-Rosier

 

Jack Jalaguier

1932-2020

Jack a beaucoup donné de son temps pour le service de l'Eglise de Narbonne comme conseiller puis président du conseil presbytéral.

Professeur d'histoire et géographie, il avait aussi fait des recherches sur l'origine et l'histoire de l'Eglise réformée de Narbonne . A l'occasion du centenaire du temple, il en avait écrit la très intéressante  monographie historique qui est toujours à disposition au temple.

Nous garderons de Jack le souvenir d'un honnête homme, d'un homme bon, cultivé et sage, soucieux du bien de son prochain. Il était une des mémoires de notre communauté. Nous perdons toutes et tous un ami bienveillant attentionné et  précieux.

Nous présentons à Mady, son épouse et à sa famille nos condoléances et les assurons de notre sympathie et de nos prières.

 

Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort, et quiconque  vit et croit en moi ne mourra jamais.

Jean 11, 25-26

 

 

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Culte du dimanche 12 janvier 2020

10 Janvier 2020, 10:59am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Culte à 10h30

Prédication : Pasteur Charles Klagba

 

Visite d'une trentaine  d'étudiants des USA d'une Université Protestante dénommée Jean Calvin.  Nous leur souhaitons la bienvenue!

 

Spontanés: 3e formule

Cantiques: 208; 225; 424

 

Lectures bibliques:

Esaïe 42

1 Voici mon serviteur, que je soutiens, celui que j’ai choisi et que j’agrée. J’ai mis sur lui mon souffle ; il imposera l’équité aux nations.
2 Il ne criera pas, il n’élèvera pas la voix, il ne se fera pas entendre dans les rues.
3 Il ne brisera pas le roseau qui ploie, il n’éteindra pas la mèche qui vacille ; il imposera loyalement l’équité.
4 Il ne vacillera pas, il ne ploiera pas, jusqu’à ce qu’il ait installé l’équité sur la terre ; les îles attendent sa loi.
5 Ainsi parle Dieu, le SEIGNEUR, celui qui crée le ciel et qui le déploie, celui qui étale la terre et ses productions, celui qui donne la respiration à ceux qui la peuplent et le souffle à ceux qui la parcourent.
6 Moi, le SEIGNEUR (YHWH), je t’ai appelé pour la justice et je te prends par la main, je te préserve pour faire de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations,
7 pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de la forteresse le prisonnier et de la maison de détention les habitants des ténèbres.
8 Je suis le SEIGNEUR (YHWH), c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre ni mon honneur aux statues.
9 Le passé est arrivé : je vous annonce du nouveau ; avant que cela ne germe, je vous le fais entendre.
10 Chantez pour le SEIGNEUR un chant nouveau, Chantez sa louange depuis les extrémités de la terre, vous qui voyagez sur la mer et vous qui la remplissez, les îles et leurs habitants !
11 Que le désert et ses villes élèvent la voix, ainsi que les villages où habite Qédar ! Que les habitants de Séla poussent des cris de joie ! Que du sommet des montagnes ils lancent des cris de triomphe !
12 Qu’on rende gloire au SEIGNEUR et que dans les îles on dise sa louange !
13 Le SEIGNEUR sort comme un héros, il éveille sa passion jalouse comme un homme de guerre ; il lance des acclamations guerrières, il pousse des cris, il triomphe de ses ennemis.
14 Depuis toujours je garde le silence, je me tais, je me contiens ; comme une femme en travail je gémis, je suffoque et je suis haletant.
15 Je ferai des montagnes et des collines un désert, j’en dessécherai toute la verdure ; je changerai les fleuves en îles et je dessécherai les étangs.
16 Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas ; je les conduirai par des sentiers qu’ils ne connaissaient pas. Je changerai devant eux les ténèbres en lumière et le sol accidenté en terrain plat ; c’est bien cela que je ferai, et je ne les abandonnerai pas.
17 Ils reculeront, ils auront honte, ceux qui mettent leur confiance dans des statues, ceux qui disent à des idoles de métal fondu : Vous êtes nos dieux !
18 Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez !
19 Qui est aveugle, sinon mon serviteur ? Qui est sourd comme le messager que j’envoie ? Qui est aveugle comme celui qui a trouvé la paix, aveugle comme le serviteur du SEIGNEUR ?
20 Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n’y as pas pris garde ; on a ouvert les oreilles, mais on n’a pas entendu.
21 Le SEIGNEUR a pris plaisir, à cause de sa justice, à rendre la loi grande et magnifique.
22 Et voilà un peuple pillé et dépouillé ! On les a tous pris au piège dans des fosses, cachés dans des maisons de détention ; ils ont été pillés, et il n’y a personne pour les délivrer ! ils sont dépouillés, et il n’y a personne pour dire : Restitue !
23 Qui parmi vous prêtera l’oreille à cela ? Qui prêtera attention, pour écouter à l’avenir ?
24 Qui a livré Jacob à ceux qui le dépouillent, et Israël aux pillards ? N’est–ce pas le SEIGNEUR, contre qui nous avons péché ? Ils n’ont pas voulu suivre ses voies et ils n’ont pas écouté sa loi.
25 Aussi a–t–il versé sur Israël l’ardeur de sa colère et la violence de la guerre ; celle–ci l’a embrasé de toutes parts, et il n’a rien compris ; elle l’a dévoré, et il n’a pas réfléchi.

 

Matthieu 3: 13_17

13 Alors Jésus arrive de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour recevoir de lui le baptême.
14 Mais Jean s’y opposait en disant : C’est moi qui ai besoin de recevoir de toi le baptême, et c’est toi qui viens à moi !
15 Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il convient qu’ainsi nous accomplissions toute justice. Alors il le laissa faire.
16 Aussitôt baptisé, Jésus remonta de l’eau. Alors les cieux s’ouvrirent pour lui, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
17 Et une voix retentit des cieux : Celui–ci est mon Fils bien–aimé ; c’est en lui que j’ai pris plaisir.

 

 

Annonces:

Dimanche 19 janvier: Culte à 10h30. Prédication: Patrick Duprez

- Nous souhaitons la bienvenue aux étudiants américains de l'Université Jean Calvin, qui nous font le plaisir de leur visite et nous nous retrouverons avec eux après le culte pour un moment de convivialité.

- Loto RCF- Payss d'Aude: s'adresser à Noël Roux-Rozier

- L'éveil biblique et l'école biblique, initialement prévus aujourd'hui sont reportés au dimanche 26 janvier.

- Aujourd'hui, journée de réflexion de la région sud de la Fraternité spirituelle des Veilleurs à Cournontéral, plusieurs d'entre nous y participent.

 

 

 

 

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Culte du dimanche 5 janvier 2020

2 Janvier 2020, 15:41pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Culte avec Sainte Cène à 10h30

Prédication: Jean-Pierre Pairou-Segarra (de Carcassonne)

 

Spontanés: 3e formule

Cantiques:   243; Ps 42; 359; 529


 

Lectures bibliques:

 

Esaie 60, 1 à 6

1 Lève–toi, brille : ta lumière arrive, la gloire du SEIGNEUR se lève sur toi.
2 Certes, les ténèbres couvrent la terre et une obscurité épaisse recouvre les peuples ; mais sur toi le SEIGNEUR se lève, sur toi sa gloire apparaît.
3 Des nations marcheront à ta lumière et des rois à la clarté de ton aurore.
4 Lève les yeux et regarde tout autour : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils arrivent de loin, tes filles sont portées sur la hanche.
5 Lorsque tu le verras, tu seras radieuse, ton cœur bondira, il sera au large, quand l’abondance de la mer se tournera vers toi, quand les ressources des nations viendront vers toi.
6 Tu seras couverte d’une foule de chameaux, de dromadaires de Madiân et d’Epha ; ils viendront tous de Saba ; ils porteront de l’or et de l’encens et annonceront, comme une bonne nouvelle, les louanges du SEIGNEUR .

 

Matthieu 2, 1 à 12

1 Après la naissance de Jésus, à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem
2 et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus nous prosterner devant lui.
3 À cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
4 Il rassembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ.
5 Ils lui dirent : À Bethléem de Judée, car voici ce qui a été écrit par l’entremise du prophète :
6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante dans l’assemblée des gouverneurs de Juda ; car de toi sortira un dirigeant qui fera paître Israël, mon peuple .
7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile.
8 Puis il les envoya à Bethléem en disant : Allez prendre des informations précises sur l’enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites–le–moi savoir, afin que moi aussi je vienne me prosterner devant lui.
9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Or l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au–dessus du lieu où était l’enfant, elle s’arrêta.
10 À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
11 Ils entrèrent dans la maison, virent l’enfant avec Marie, sa mère, et tombèrent à ses pieds pour se prosterner devant lui ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
12 Puis, divinement avertis en rêve de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
13 Après leur départ, l’ange du Seigneur apparut en rêve à Joseph et dit : Lève–toi, prends l’enfant et sa mère, fuis en Égypte et restes–y jusqu’à nouvel ordre ; car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire disparaître.
14 Joseph se leva, prit de nuit l’enfant et sa mère, se retira en Égypte
15 et y resta jusqu’à la mort d’Hérode. Cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait dit par l’entremise du prophète : D’Égypte j’ai appelé mon fils.
16 Quand Hérode se vit joué par les mages, sa fureur fut extrême ; il fit supprimer tous les enfants de deux ans et au–dessous qui étaient à Bethléem et dans son territoire, d’après l’époque qu’il s’était fait préciser par les mages.
17 Alors s’accomplit ce qui avait été dit par l’entremise du prophète Jérémie :
18 Une voix s’est fait entendre à Rama, des pleurs et beaucoup de lamentations : c’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus.

 

Annonces:

Dimanche 12/01: Culte à 10h30. Prédication: Pasteur Charles Klagba. Eveil et école bibliques; KT ados.

Vente des planches de loto pour RCF: s'adresser à Noël Roux-Rozier.

 

Belle et heureuse année à toutes et à tous!

 

 

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Culte du dimanche 29 décembre 2019

26 Décembre 2019, 19:02pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Culte à 10h30

Prédication: André Bonnery (de Carcassonne)

 

Cantiques: 359 ; 232 ; 542.

 

Lecture biblique:

Colossiens 3, 12-21

12 Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.
13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
14 Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.
15 Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.
16 Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce.
17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.

.../...

18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.
20 Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
21 Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.

 

Matthieu 2, 13-15.19-23

13 Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr.
14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte.
15 Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J’ai appelé mon fils hors d’Égypte.

.../...

19 Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte,
20 et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.
21 Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël.
22 Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre ; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée,
23 et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.

 

Annonce:

Vendredi 27 décembre: Culte de consolation à 10h en l'église de Fabrezan assuré par le pasteur Charles Klagba. Madame Eva Cremalh décédée le matin du jour de Noël. Les membres de la paroisse de Narbonne assurent  à Madame Dany Sudre, sa fille et à toute sa famille de notre sympathie et de nos prières.

Dimanche 5 janvier 2020: culte avec Sainte Cène à 10h30. Prédication: Jean-Pierre Pairou-Segarra (de Carcassonne)

 

Bonne fin d'année et bonne Saint Sylvestre à toutes et tous!

 

 

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Prédication du culte de Noël à Narbonne: Jean 1, 1-18

26 Décembre 2019, 18:52pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Jean 1, 1 à 18

 

Voici un noël sans crèche, sans enfant Jésus, sans bergers, mages ou anges. Sans même l’évènement d’une naissance. Sans doute ceci nous permet il de remettre noël dans le «  droit chemin », loin des scories folkloriques et plus loin encore des dérives commerciales, celui de l’évènement « Jésus-Christ ».

Chacun des évangélistes débute son récit en annonçant à sa façon l’évènement Jésus. Les récits d’enfance, s’ils ont des choses à nous dire n’existent que chez deux évangélistes et sont des récits de tradition tardive.

Jean Commence son évangile par un hymne magnifique. Dernier des évangélistes, il est fortement marqué théologiquement, influencé par le gnosticisme. Il nous livre un hymne dont l’origine est du judaïsme héllènistique.

Comment le commenter ? comment le faire sans dénaturer sa poésie ? Alors que ce texte est comme une confession de foi ?

«  Personne n’a jamais vu Dieu. Jésus , fils unique qui est dans le sein du Père nous l’a révélé »

Cette révélation de Dieu, c’est Noël même. Dieu se révèle dans l’enfant de la crèche .

Cf. Paul Tillich  « Le salut est un enfant ». L’enfant est déjà là, mais pas encore, dans le sens où il recèle toute la potentialité du développement à venir. Il en est de même pour le salut.

Ce salut est développé dans le prologue sous bien des aspects, nous en retiendrons trois :

-Le commencement

-La Parole

-La lumière

 

1°) Le commencement.

 

a) « Au commencement » renvoie à Genèse 1. Le même mot grec est employé dans la septante traduction grecque du premier testament.

L’affirmation suggérée est double :

-En Jésus –Christ un monde nouveau nait.

Jésus comme Dieu préexiste à toute création. Théologie élaborée propre à Jean ; «  Je suis sorti d’auprès du Père et je suis venu dans le monde » Jn 16, 28.

Paradoxe même du Christianisme en la notion d’incarnation. Dieu dans notre humanité .

En termes Tillichiens : comment l’infini ( de Dieu), peut-il se manifester dans la finitude ( d’un homme). Révélation essentielle qui distingue la foi chrétienne des autres religions. Ces arguments théologiques semblent bien loin de nos préoccupations. Pourtant, si Dieu s’est fait homme, l’humanisme est absolu. L’homme est image de Dieu. Que Dieu se soit manifesté en notre humanité lui donne une dignité infinie. La relation à l’autre est transfigurée en tant que relation à une image de Dieu.

 

b) Le commencement fait également référence à une nouvelle création «  toutes choses nouvelles » Comme lors du déluge, on s’attend à un monde « épuré ». « Tout va changer ce soir » chantait un de nos contemporains. Pourtant à regarder notre monde, si beaucoup a changé dans ce qu’on nomme développement  et parfois de façon catastrophique, rien n’a changé dans la barbarie humaine !

On est renvoyé ici au thème de l’accueil «  Le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu dans son propre bien, mais les siens ne l’ont pas reconnu ». Le renouvellement du monde est rendu possible par la venue de Jésus-Christ, de Noël, mais les hommes doivent l’accueillir. Noël doit être accueilli comme une possibilité de transfiguration de notre monde. En Jésus, nous savons ce qui est à accomplir, encore faut-il nous mettre en marche. C’est aussi l’idée du Royaume déjà là et pas encore parce qu’il nous revient de l’accomplir. Théodore Monod disait «  Le Christianisme n’a pas échoué, nous ne l’avons pas encore essayé. » Essayons le ! Noêl n’est pas une sorte de 14 juillet biblique à célébrer comme une vielle histoire, mais une invitation à nous mettre en marche. Jésus-Christ n’est pas seulement notre passé, il est notre futur.

 

2°) La Parole

 

Elle est éternelle dit le texte c’est-à-dire hors du temps. C’est ce qu’exprime le verbe « être »du premier verset. On trouve ici une personnalisation du logos, du Verbe, de la Parole qui en fait une entité indépendante comme ailleurs la Sagesse.

Cette entité se confond toutefois avec Dieu lui-même comme «  l’ange du Seigneur ».  «  Le verbe était tourné vers Dieu, le Verbe était Dieu »

Et un second caractère est qu’elle est créatrice v 3 à 5 «  tout advint par elle » On est une nouvelle fois renvoyé au livre de la Genèse où le tout est symbolisé par «  le ciel et la terre » et la Parole créatrice par le « Dieu dit »

La Parole, toute parole, est créatrice y compris les nôtres. Les objets que nous ne nommons pas n’existent pas et de même nous nommons des objets qui échappent à nos sens mais que nous considérons comme existants. Mais nos paroles ne sont que de pâles reflets de la Parole. On parle volontiers de «  Parole de Dieu » et l’on dit que la Bible est la Parole de Dieu ! Mais la Bible est un recueil de livres et ceux-ci ne deviennent «  Parole de Dieu » que si on se les approprie. La Parole de Dieu est dans la Bible à condition de lui donner vie dans nos existences individuelles et en Eglise.

« L’écriture seule » devrait être entendue comme «  la Parole seule » et non comme une «  religion du Livre. » En effet «  La Parole s’est faite chair et elle a habité parmi nous ». La Parole n’est pas un livre, la Parole est une personne, Jésus-Christ, personne dont nous trouvons des témoignages dans un livre . Témoignages qui, s’ils nous engagent, deviennent Parole Vivante.

 

3°) La Lumière

«  En toi est la source de la vie, par ta lumière, nous voyons la lumière » dit le Psaume 36. » «  Ne plus voir la lumière » c’est mourir affirme le psaume 49. «  Ta Parole est une lampe sur ma route » dit le psaume119 réunissant ainsi nos deux concepts.

La lumière permet de diriger sa vie. Sans elle pas de possibilité d’aller dans la bonne direction si la vie est comparée à une marche.

La disparition progressive de la lumière en hiver a constitué sans doute une source de terreur pour l’humanité primitive pensant qu’elle allait disparaitre à jamais. La fête du solstice d’hiver a laquelle s’est raccrochée Noël nous le montre. Pourtant là aussi, le paradoxe de la condition humaine se manifeste . « La lumière brille et la ténèbre ne l’a pas saisie. » Les versets 7 à 12 soulignent ce refus. Jésus est comparé à la Lumière du monde. « Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ». Mais cette lumière est trop éblouissante et les hommes la refusent. La perfection humaine de Jésus semble impossible à atteindre et les hommes la rejettent. L’image des ténèbres me fait penser fait penser au refus des hommes plus préoccupés par la recherche de la richesse que celle de l’Amour.

 

Noël est l’invitation à nous saisir de cette lumière, à faire qu’elle éclaire nos vies, guidées par la Parole, vers un nouveau commencement. L’affirmation essentielle est que nous ne sommes pas seuls. Dieu est venu nous offrir «  grâces sur grâces » «  La grâce et la Vérité sont venues en Jésus-Christ. » Grâce et vérité doivent être accueillies et vécues pour le Royaume qui est déjà là mais que nous devons aider à faire advenir.

Noêl est un jour de choix existentiel, celui de savoir si nous continuons à vivre dans les ténèbres ou choisissons de suivre l’enfant de Bethléem et « devenir enfants de Dieu ». Cet enfant, s’il fut derrière nous dans l’histoire, est avant tout devant nous. Etre chrétien c’est être dans l’attente de son retour, non dans une attente passive et béate, mais une marche difficile dans ses pas et qui se nomme espérance.

 

Jean Pierre Pairou

25/12/19

 

 

 

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