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Eglise Protestante Unie de Narbonne

II - Incertitudes cathares...

15 Mai 2010, 10:09am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

 

Michel Jas , le nouveau pasteur de Narbonne arrive de Montpellier et a travaillé l'implantation cathare à l'Est de la zone habituellement admise ; donc Narbonne (Béziers aussi au XIVe), fut concernée à combien plus forte raison par le catharisme.

 

Il nous livre ici un nouveau texte extrait de son dernier ouvrage, Incertitudes, les cathares à Montpellier,IEO -2007.

 


 Michel Jas

Michel Jas

 


Incertitudes cathares en Narbonnaise

Les derniers cathares étaient de Thau,  d’Agde ou de Montpellier

 

Il y avait une fontaine à Montpellier devant l’actuelle entrée du Cimetière actuel des protestants à Montpellier : la fontaine de Préveirargues.

Et près de cette fontaine était une recluse béguine qui devait mendier sa nourriture et prier pour les voyageurs qui arrivaient aux abords de Montpellier (ligne 2 du tram aujourd’hui) en vue du couvent des Frères-Mineurs à l’extérieur des murs (qui deviendra le Temple protestant après la Révolution,  puis un garage, enfin le Rockstore)…

C’était au XVe siècle. Montpellier était une ville encore très riche à cette époque. Cette béguine pas comme les autres s’appelait  Catharina Sauba de Thau (en Languedoc)…

Elle fut dénoncée et condamnée puis brûlée comme hérétique … Les autres béguines et béguins de Provence et Languedoc exagéraient les positions franciscaines : l’origine du culte et de la légende de saint Roch se rattache à cette spiritualité. Catherine SAUVE témoigne, elle, de quelques relents du dernier catharisme :

- Négation de l’efficacité sacramentelle du baptême : «  que los enfans que moron apres lo baptisme, davant que aion crezensa, non son salvatz, car non crezon ».

- Refus de la hiérarchie catholique depuis qu’elle ne vient plus de Dieu : « que non ya agut veray papa, cardenal , avesque ni capela, depueys que la election del papa non ses facha per miracle ».

- Idéalisme radical concernant l’appartenance à l’Eglise (catholique) : « que la glieysa catholica consestis solamen en los homes et en las fennas tenens la vida dels apostols, e qui mays volen morir que offrendre Dieu, e totz los autres sun foras de la glieysa ».

- Idéalisme radical concernant le baptême : «  que lo baptisme que es donat per malvases capelas non aprofecha a salut ».

- Refus de la transsubstantiation et de l’adoration sacramentelle : « que los malvatz capelas non podon consacrar lo cors de Crist, prepauzan que digant las paraulas sacramentals, e que ela non adora lostia consacrada de capela, car non crezia que aqui fos lo cors de Crist, e que ela non adora lostia consacrada de capela, car non crezia que aqui fos lo cors de Crist ».

- Refus de la confession :  « que confessar al capela non es nessessari, car suffis se confessar à Dieu, et que aytant val se confessar ad hum prodom layc coma al capela ».

- L’acte sexuel est péché même dans le cadre du mariage : « que marit et molher non podunt entre elos rendre lo deute de natura senes peccat, per que, si non sen penedon, sean damnatz ».

- Refus du purgatoire autrement qu’en cette vie : « que apres aquesta vida non sera purgatori, mas tan solamen  en aquesta vida ».

 

Pour lire la suite cf : Michel Jas - Incertitudes, les cathares à Montpellier, IEO Béziers 2007.

 

NB : Traduction en occitan par G. d'Humières disponible sur occitania-viventa.over-blog.com

 

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Nicolas de Flue (1417 -1487 )

14 Mai 2010, 15:27pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

 

Une longue chaîne… d’« aimants Dieu » (numéro 038)

 


Combien de maillons de la chaîne souhaitez-vous voir ? Où se trouve le premier

maillon ?

Et vous ? Où êtes-vous ?


QUELQUES VISAGES AVANT LE TEMPS DE LA REFORME (4)




NICOLAS DE FLUE ( 1417 – 1487 )

 

« Dieu sait tirer la douceur d'un coeur pur, comme la jeune abeille tire le miel d'une fleur de

mai." »

« Saint patron » de la Suisse, cet ermite a suscité des biographies dithyrambiques 1! On n’y

tarit pas d’éloges sur l’enfant, l’homme, l’ermite, le saint. Difficile de faire en quelques heures le

tri…

Né dans une famille paysanne aisée, il ne fut pas de longues études et savait à peine

lire. « A l'âge où d'autres recherchent l'oisiveté et les amusements frivoles, lui cherche les

lieux écartés et solitaires pour se livrer à la prière, qu'il chérissait de tout son coeur ». Il

suivait les instructions de l’Eglise, pratiquait le jeûne et semble avoir vécu dans la certitude

que la sainteté s’acquiert en partie par les privations les plus extrêmes. Marié, heureux, il vit

un « appel » et décide après bien des hésitations de quitter sa femme et ses huit enfants (il

en a eu 10, mais 2 sont morts en bas âge). Il se retrouve après bien des pérégrinations dans

un ermitage qu’il ne quittera plus si ce n’est pour assister à des célébrations religieuses,

entre autres, pour prendre l’hostie une fois par mois.

Sa sagesse, sa vie de jeûne (il vécut après sa décision sans autre nourriture que

l’hostie mensuelle selon même ses détracteurs qui l’espionnèrent pendant un mois) sont le

résultat de sa réponse à l’appel qu’il proclame avoir reçu.

Visions, extases, miracles, guérisons… sont le lot déclaré de cet homme remarquable

dont les dirigeants protestants de Berne diront : « Nous tenons le Frère Nicolas en si haute

estime que, pour nous, il n'y a pas le moindre doute qu'on doive le compter au nombre des

saints. »

Artisan de paix (malgré ses trois participations à des guerres), les premiers magistrats du pays

n’hésitent pas à venir le consulter à Ranft où s’élève aujourd'hui encore, on le considère comme l’artisan de

la paix dans son pays pendant les deux dernières guerres mondiales. Il rédigea en une nuit une

constitution qui évita l’éclatement des cantons Suisses2.

Arthur Honegger lui consacra un oratorio3. L’Eglise orthodoxe le nomme l’ange de printemps4. Les

Eglises se sont entendues sur une « date universelle » de vénération de ce saint, canonisé en 1947 ! Son

ultime miracle ?

1 http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/nicolas/nicolas.htm .

Pour ceux qui aiment faire des recherches, les bénédictins decette abbaye ont mis en ligne toute leur bibliothèque excepté des écrits d’Augustin d’Hippone dit « saint Augustin » que l’on peut

se procurer en achetant l’intégralité de la bibliothèque pour 12 Euros ! Si le coeur vous en dit !

2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/840/Saint-Nicolas-de-Flue.html

3 http://nicolasdeflue.blogspot.com/

4 http://www.orthodox.ch/st-nic-2.htm

 

 

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Une longue chaîne d'aimants Dieu

11 Mai 2010, 11:59am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

Dès que Joëlle Almèras le pourra , cette rubrique retraçant l'histoire de penseurs, théologiens qui ont marqué le christianisme, reparaîtra sur ce site pour nous nourrir de l'exemple de grands chercheurs "aimants Dieu".

Bon rétablissement à Joëlle, nous attendons avec patience la reprise de sa chronique.

 

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I - Le temple de Narbonne

10 Mai 2010, 13:31pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

Le temple de Narbonne: sa construction

 

 

Temple

Façade du temple Bd Condorcet

 

 

Extrait de la brochure " Narbonne et le Protestantisme 1538 - 1903

de notre paroissien et historien Jack Jalaguier


C'est le dernier événement important dans l'histoire de la communauté protestante au XIX ème siècle.

Cette construction ou plus exactement les démarches administratives pour la réaliser, ont occupé le Conseil Presbytéral pendant 23 ans. La municipalité de Narbonne n'était pas décidée à attribuer un terrain pour une construction de ce type. Et, les protestants narbonnais ont dû longtemps se contenter pour se réunir, d'occuper une salle privée, puis une salle prêtée par la municipalité.Le plus souvent la salle des mariages, quelquefois celle des Synodes, quelquefois encore la salle des Comices Agricoles. Le 15 juillet 1897 le pasteur Guiraud présentait au Conseil Presbytéral un long rapport qui nous est parvenu, où, non sans humour, il résume ainsi la situation:


"L'hiver - quand n'y siège aucune commission, aucune société, quand la mauvaise humeur du concierge n'oblige pas le pasteur à relancer monsieur le Maire ou l'un des messieurs les adjoints, pour en obtenir un ordre écrit ( la chose m'est arrivée ) - on a la salle des mariages. Alors, à la hâte, notre concierge charrie bancs et chaises supplémentaires; et à l'heure dite, il voltige bien encore quelque poussière, mais la salle est confortable. Trop petite pourtant, et il arrive que les derniers venus doivent s'en retourner: la place manque.

Puis surviennent un électricien pour changer le charbon des lampes, un déposant de la caisse d'épargne ou un électeur désirant de se faire inscrire - qui arrivés devant la porte, l'ouvrent et restent bouche-bée, se demandant quel est cet étrange avocat qui plaide ainsi devant un jury où siègent tant de dames. Entre temps, le brouhaha du marché qui bat son plein sous les fenêtres, le roulement des tramways et voitures, le clairon du crieur public, montent comme un charivari, et couvrent la voix de l'orateur.


Si la salle des mariages est prise? Alors on se transporte dans celle des Synodes, en ayant soin de poster des factionnaires, qui ne réussissent pas toujours à éviter aux arrivants, l'inutile ascension des étages.

Ici, ce sont les gamins qui crient ou sonnent du cor, les carreaux cassés dans la cour attenante, la bise qui souffle, ce sont les clients de la bourse du travail, ou les touristes désireux de visiter le Musée qui se trompent d'adresse... c'est surtout la pénurie des sièges; et parfois huit ou dix personnes seulement peuvent s'asseoir...

Faut-il rappeler que lors des dernières élections presbytérales on dut se transporter dans la salle du Comice Agricole; et qu'à plusieurs occasions il a fallu s'en retourner ans célébrer le culte?... Un pareil état de chosesne saurait se prolonger indéfiniment; il n'est digne ni de la ville de Narbonne ni de ses 500 protestants."


En novembre 1898, le Conseil Presbytéral accepte, si un terrain municipal lui est accordé, que le bâtiment "qu'il édifiera à ses frais sur un terrain appartenant à la Ville, fera partie du domaine communal".

Le terrain, primitivement attribué était boulevard du collège. Il sera ensuite repris par la ville, et le terrain actuel, boulevard Condorcet ,sera définitivement choisi. L'architecte narbonnais fut monsieur Henri Gay; la dépense fut couverte pour un montant de 11000 francs par une souscription des paroissiens et par une subvention de 9000 francs accordée par le Ministère des Cultes.

Le 20 mai 1903, le Maire Docteur Ferroul, remettait les clefs au pasteur Guiraud et le 12 juillet 1903 le temple était officiellement inauguré.

En 1904 le Conseil Presbytéral ouvre un crédit de 1000 francs pour l'achat du mobilier, et fait en même temps une demande de subvention à l'Etat.

Après le vote de la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat, une association cultuelle est aussitôt constituée, conformément à la loi, et après parution au Journal Officiel du 11 avril 1906, elle hérite de tous les modestes biens du Conseil Presbytéral, après inventaire dressé par l'inspecteur de l'enregistrement (une table de communion, une chaire à prêcher, des bancs pour les fidèles).

Les protestants de Narbonne étaient donc légalement installés dans leurs murs, ils étaient environ cinq cents, disséminés dans l'arrondissement de Narbonne. La construction d'un temple à Narbonne couronnait une histoire complexe et récompensait, enfin, 365 ans d'acharnement à faire reconnaître leur existence.

Cette construction fut en fait plus facile qu'à Carcassonne, ce qui reste paradoxal vu le passé catholique de la cité narbonnaise; mais les demandes de la communauté Réformée furent sans doute facilitées par deux faits:

- la personnalité du pasteur Guiraud, son acharnement à obtenir ce qu'il trouvait juste: une place   reconnue dans la   cité. Peut-être faut-il tenir compte des liens qui ont pu exister entre lui et       le Docteur Ferroul, dont nous ne savons rien, sinon qu'ils devaient y en avoir, entre deux             hommes, tous deux membres de la Franc-Maçonnerie.

- l'autre fait, qui a pu jouer aussi, c'est l'attachement à la laïcité, voire l'anticléricalisme du   Docteur Ferroul et de son équipe, peut-être pas fâché sans l'avouer, de poser, à côté de la très   forte Eglise Catholique Narbonnaise, l'existence d'une autre communauté religieuse, au XIX ème   siècle beaucoup plus proche de l'idéal républicain.

  

Interieur-du-temple.JPG

Intérieur actuel du temple

 

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CATHARES ET PROTESTANTS

9 Mai 2010, 14:25pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

 

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Cathares et Protestants

Conférence de Michel Jas



Le mardi 11 mai 2010 à 18h30 au Cercle Occitan de Narbonne

Maison des Associations Elisée Reclus

10 rue de l'Ancien Port Catalan

11000 - Narbonne


Entrée libre

 

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Etude biblique et formation des adultes

17 Avril 2010, 17:07pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 I - Etude biblique

 

Un mercredi par mois, une séance d'étude biblique est organisée au temple de 18h à 19h30. Elle est destinée aux adultes qui souhaitent approfondir des livres de la Bible, ou des textes variés s'y rapportant.

Ainsi, pour l'année 2009-2010, un petit groupe de six personnes ont pu travailler avec le pasteur Michel Jas: la lettre aux Galates, l'histoire du Protestantisme, le livre de Jonas et l'Evangile de Thomas.

 

 

II -Journée biblique

 

 

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Rencontre Oecuménique Régionale

14 Avril 2010, 08:14am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

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VENEZ NOMBREUX!

 

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Journée consistoriale du 13 mai 2010

14 Avril 2010, 08:10am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

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VENEZ NOMBREUX!


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Croire et témoigner

12 Avril 2010, 09:10am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

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Oui, la parole est toute proche de toi, elle est dans ta bouche et dans ton coeur, pour que tu la mettes en pratique.

Dt 30,14


...Tout près de toi est la parole, dans ta bouche et ton coeur. Cette parole, c'est la parole de la foi que nous proclamons. Si de ta bouche, tu confesses que Jésus est Seigneur et si, dans ton coeur, tu crois que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. En effet, croire dans son coeur conduit à la justice et confesser de sa bouche conduit au salut.

Rm 10,8-10
in Perspectives, le 12-04-2010- GH
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I - Incertitudes, les cathares à Montpellier

9 Avril 2010, 09:27am

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

Extrait du livre de Michel Jas. Pasteur de nos paroisses réformée de Carcassonne et Narbonne.

 

Jas en chaire

 

 

Le premier pasteur, nommé en 1560, de l’Eglise réformée de Montpellier s’intéressait aux cathares

Dans son Histoire des Albigeois (Genève 1595) le pasteur de Montpellier récupère les Albigeois en faveur de la cause protestante jusqu’à en faire les adeptes d’une succession apostolique toute théologique et non matérielle ce qui évidemment infléchit ou déforme la vraie pensée du catharisme historique (« aucuns historiens font mention de leurs diacres & Eveques (…) Quand a ce qu’aucuns ont ecrit, que les uns estoyent nommés parfets, & les autres croyans ou fideles, c’estoit que les uns estoient plus avancés en la cognoissance de la verité & plus fermes en la foi que les autres, à raison de quoi on appelloit ceux la parfets, come S.Pol parle aux Phil.chap.3.vers.15… ») !

     Que devaient penser les lecteurs huguenots devant l’Histoire des Albigeois ?

A entendre décliner la longue liste des cités assiégées mentionnées, traversées par les forces antagonistes, reprises ou résistantes : Marmande, Avignon, Agen, Carcassonne, Beaucaire, Limoux, Lourdes, Foix, Minerve, Castelnaudary, Saint Gilles, Pamiers etc., quel devait être le sentiment des Huguenots lorsque à cette époque l’enjeu politique entre « papistes » et « prétendus Réformés » rivalisait avec le strict débat religieux ? Période où déjà l’implantation massive, durable et robuste de la Réforme marquait essentiellement le Midi de la France sur les rebords Sud du Massif Central.

La précision de Chassanion éclaire cet enjeu géo politique :

 « Quand aux Comtes & Vicomte de Beziers, ce n’a pas esté pour la religion, mais pour la region, qu’on s’est attaqué à eux, pour avoir leurs terres & seigneuries, sous couleur de se venger d’eux, de ce qu’ils soutenoient & favorizoient les Albigeois, au dire de leurs ennemis. Il pouvoit bien estre qu’ils n’estoient guieres assotés de toutes ces ceremonies Romanesques, & qu’ils s’en moquoient : peut estre aussi qu’ils n’approuvoient point les plus grossieres abusions de l’Eglise Romaine lesqueles contrarient notoirement à l’Escriture saincte ; & qu‘en ces choses ils s’accordoient avec les Albigeois : neantmoins ils se sont toujours rendus sujets au Pape, se sont szervis au plus fort de leurs affaires de ses absolutions & indulgences, & sont allés à Rome, come à leur dernier refuge pour lui faire homage, & se prosterner à ses piés. » 

Pour lire la suite confer : Michel Jas Incertitudes les cathares à Montpellier, IEO Béziers 2007.


NB : Traduction en occitan par G; d'Humières disponible sur occitania-viventa.over-blog.com

 

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