Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Eglise Protestante Unie de Narbonne

Culte du dimanche 12 juin 2016

9 Juin 2016, 08:31am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Culte du dimanche 12 juin 2016

Textes en français et en allemand

 

 

Cultte à 10h30

Prédication: Joëlle Alméras

 

 Dieu nous prend tels que nous sommes

 

Cantiques: 216 « les mains ouvertes » entier (2 strophes),; 255  « nos cœurs te chantent » les 2 strophes; spontané 405 « Mon Dieu, mon Père » strophe 1; spontané  405 « Mon Dieu, mon Père » strophe 2; spontané 405 « Mon Dieu, mon Père » strophe 4; 601 « trouver dans ma vie ta présence » les 3 strophes; 626 « j’ai soif de ta présence » les trois strophes; spontané 174 « magnifique est le Seigneur »; spontané cantique 882 que la grâce de Dieu

 

Textes:

2 SAMUEL 12, 1 - 14

12.1

L'Éternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit: Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre.
12.2
Le riche avait des brebis et des boeufs en très grand nombre.
12.3
Le pauvre n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille.
12.4
Un voyageur arriva chez l'homme riche. Et le riche n'a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses boeufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui; il a pris la brebis du pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu chez lui.
12.5
La colère de David s'enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan: L'Éternel est vivant! L'homme qui a fait cela mérite la mort.
12.6
Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié.
12.7
Et Nathan dit à David: Tu es cet homme-là! Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Je t'ai oint pour roi sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül;
12.8
je t'ai mis en possession de la maison de ton maître, j'ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j'y aurais encore ajouté.
12.9
Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l'Éternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux? Tu as frappé de l'épée Urie, le Héthien; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l'as tué par l'épée des fils d'Ammon.
12.10
Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme.
12.11
Ainsi parle l'Éternel: Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.
12.12
Car tu as agi en secret; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil.
12.13
David dit à Nathan: J'ai péché contre l'Éternel! Et Nathan dit à David: L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
12.14
Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra.

 

LUC 7, 36 - 8, 3

7.36
Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
7.37
Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum,
7.38
et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
7.39
Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse.
7.40
Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. -Maître, parle, répondit-il. -
7.41
Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante.
7.42
Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus?
7.43
Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé.
7.44
Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
7.45
Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds.
7.46
Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
7.47
C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
7.48
Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.
7.49
Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés?
7.50
Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix.
8.1
Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
8.2
Les douze étaient avec de lui et quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons,
8.3
Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l'assistaient de leurs biens.
 

 

Deutsche Sprache

 

2. Samuel - Kapitel 12

Nathans Strafrede. David bekennt seine Sünde und empfängt Vergebung

Und der HERR sandte Nathan zu David. Da der zu ihm kam, sprach er zu ihm: Es waren zwei Männer in einer Stadt, einer reich, der andere arm. Der Reiche hatte sehr viele Schafe und Rinder; aber der Arme hatte nichts denn ein einziges kleines Schäflein, das er gekauft hatte. Und er nährte es, daß es groß ward bei ihm und bei seinen Kindern zugleich: es aß von seinem Bissen und trank von seinem Becher und schlief in seinem Schoß, und er hielt es wie eine Tochter. Da aber zu dem reichen Mann ein Gast kam, schonte er zu nehmen von seinen Schafen und Rindern, daß er dem Gast etwas zurichtete, der zu ihm gekommen war, und nahm das Schaf des armen Mannes und richtete es zu dem Mann, der zu ihm gekommen war. 
   Da ergrimmte David mit großem Zorn wider den Mann und sprach zu Nathan: So wahr der HERR lebt, der Mann ist ein Kind des Todes, der das getan hat! Dazu soll er vierfältig bezahlen, darum daß er solches getan hat und nicht geschont hat. (2. Mose 21.37) 
   Da sprach Nathan zu David: Du bist der Mann! So spricht der HERR, der Gott Israels: Ich habe dich zum König gesalbt über Israel und habe dich errettet aus der Hand Sauls, (1. Könige 20.40) und habe dir deines Herrn Haus gegeben, dazu seine Weiber in deinen Schoß, und habe dir das Haus Israel und Juda gegeben; und ist das zu wenig, will ich noch dies und das dazutun. Warum hast du denn das Wort des HERRN verachtet, daß du solches Übel vor seinen Augen tatest? Uria, den Hethiter, hast du erschlagen mit dem Schwert; sein Weib hast du dir zum Weib genommen; ihn aber hast du erwürgt mit dem Schwert der Kinder Ammon. (2. Samuel 11.1) (1. Könige 15.5) 10 Nun so soll von deinem Hause das Schwert nicht lassen ewiglich, darum daß du mich verachtet hast und das Weib Urias, des Hethiters, genommen hast, daß sie dein Weib sei. (2. Samuel 13.28-29) (2. Samuel 18.14) (2. Könige 25.7) 11 So spricht der HERR: Siehe, ich will Unglück über dich erwecken aus deinem eigenen Hause und will deine Weiber nehmen vor deinen Augen und will sie deinem Nächsten geben, daß er bei deinen Weibern schlafen soll an der lichten Sonne. 12 Denn du hast es heimlich getan; ich aber will dies tun vor dem ganzen Israel und an der Sonne. 
   13 Da sprach David zu Nathan: Ich habe gesündigt wider den HERRN. Nathan sprach zu David: So hat auch der HERR deine Sünde weggenommen; du wirst nicht sterben. (2. Samuel 24.10) (Psalm 51.3) 14 Aber weil du die Feinde des HERRN hast durch diese Geschichte lästern gemacht, wird der Sohn, der dir geboren ist, des Todes sterben. (2. Samuel 11.27) 

 

Lukas 7.36-8.3

Jesu Salbung durch die Sünderin

36 Es bat ihn aber der Pharisäer einer, daß er mit ihm äße. Und er ging hinein in des Pharisäers Haus und setzte sich zu Tisch. (Lukas 11.37) 37 Und siehe, ein Weib war in der Stadt, die war eine Sünderin. Da die vernahm, daß er zu Tische saß in des Pharisäers Hause, brachte sie ein Glas mit Salbe (Markus 14.3-9) 38 und trat hinten zu seinen Füßen und weinte und fing an, seine Füße zu netzen mit Tränen und mit den Haaren ihres Hauptes zu trocknen, und küßte seine Füße und salbte sie mit Salbe. 
   39 Da aber das der Pharisäer sah, der ihn geladen hatte, sprach er bei sich selbst und sagte: Wenn dieser ein Prophet wäre, so wüßte er, wer und welch ein Weib das ist, die ihn anrührt; denn sie ist eine Sünderin. 40 Jesus antwortete und sprach zu ihm: Simon, ich habe dir etwas zu sagen. Er aber sprach: Meister, sage an. 41 Es hatte ein Gläubiger zwei Schuldner. Einer war schuldig fünfhundert Groschen, der andere fünfzig. 42 Da sie aber nicht hatten, zu bezahlen, schenkte er's beiden. Sage an, welcher unter denen wird ihn am meisten lieben? 43 Simon antwortete und sprach: Ich achte, dem er am meisten geschenkt hat. Er aber sprach zu ihm: Du hast recht gerichtet. 
   44 Und er wandte sich zu dem Weibe und sprach zu Simon: Siehest du dies Weib? Ich bin gekommen in dein Haus; du hast mir nicht Wasser gegeben zu meinen Füßen; diese aber hat meine Füße mit Tränen genetzt und mit den Haaren ihres Hauptes getrocknet. (1. Mose 18.4) 45 Du hast mir keinen Kuß gegeben; diese aber, nachdem sie hereingekommen ist, hat sie nicht abgelassen, meine Füße zu küssen. (Römer 16.16) 46 Du hast mein Haupt nicht mit Öl gesalbt; sie aber hat meine Füße mit Salbe gesalbt. 47 Derhalben sage ich dir: Ihr sind viele Sünden vergeben, denn sie hat viel geliebt; welchem aber wenig vergeben wird, der liebt wenig. 
   48 Und er sprach zu ihr: Dir sind deine Sünden vergeben. 49 Da fingen die an, die mit zu Tische saßen, und sprachen bei sich selbst: Wer ist dieser, der auch Sünden vergibt? (Lukas 5.21) 50 Er aber sprach zu dem Weibe: Dein Glaube hat dir geholfen; gehe hin mit Frieden! (Lukas 8.48) (Lukas 17.19) (Lukas 18.42)

Lukas - Kapitel 8

Jüngerinnen Jesu

Und es begab sich darnach, daß er reiste durch Städte und Dörfer und predigte und verkündigte das Evangelium vom Reich Gottes; und die zwölf mit ihm, dazu etliche Weiber, die er gesund hatte gemacht von den bösen Geistern und Krankheiten, nämlich Maria, die da Magdalena heißt, von welcher waren sieben Teufel ausgefahren, (Markus 15.40-41) (Markus 16.9) und Johanna, das Weib Chusas, des Pflegers des Herodes, und Susanna und viele andere, die ihm Handreichung taten von ihrer Habe.

___________________________

*

Voir les commentaires

Culte thématique du dimanche 5 juin 2016: Réflexion partagée sur la nouvelle déclaration de foi de l'Eglise protestante unie de France

1 Juin 2016, 13:51pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Textes en français et en allemand

Culte à 10h30

 

Culte thématique avec réflexion sur la nouvelle déclaration de foi de l'Eglise protestante unie de France en vue du synode d'automne.

 

Déroulement:

- Accueil, louange, confession des péchés, pardon, loi, lecture biblique et court commentaire de Charles Klagba.

- Travail sur la déclaration de foi, introduction Georges d'Humières

- annonces paroissiales, offrande, sainte cène au début du repas partagé, bénédiction, envoi.

Animation musicale: Eric et Samuel Latrille.

 

Cantiques: 151 ; 521 et spontanés habituels.

 

Texte: 

Actes 4 : 5-31 

4.5
Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes, s'assemblèrent à Jérusalem,
4.6
avec Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race des principaux sacrificateurs.
4.7
Ils firent placer au milieu d'eux Pierre et Jean, et leur demandèrent: Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela?
4.8
Alors Pierre, rempli du Saint Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d'Israël,
4.9
puisque nous sommes interrogés aujourd'hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri,
4.10
sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.
4.11
Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle.
4.12
Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
4.13
Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus.
4.14
Mais comme ils voyaient là près d'eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer.
4.15
Ils leur ordonnèrent de sortir du sanhédrin, et ils délibérèrent entre eux, disant: Que ferons-nous à ces hommes?
4.16
Car il est manifeste pour tous les habitants de Jérusalem qu'un miracle signalé a été accompli par eux, et nous ne pouvons pas le nier.
4.17
Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là.
4.18
Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus.
4.19
Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu;
4.20
car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.
4.21
Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé.
4.22
Car l'homme qui avait été l'objet de cette guérison miraculeuse était âgé de plus de quarante ans.
4.23
Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit.
4.24
Lorsqu'ils l'eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve,
4.25
c'est toi qui as dit par le Saint Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David: Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples?
4.26
Les rois de la terre se sont soulevés, Et les princes se sont ligués Contre le Seigneur et contre son Oint.
4.27
En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d'Israël,
4.28
pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d'avance.
4.29
Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance,
4.30
en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.
4.31
Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.
 
Projet  de déclaration de foi à travailler ( commentaires et suggestions)

1. En Jésus le Christ, Dieu se révèle comme Parole bouleversante et fondatrice. Il

est pour nous source de liberté, sujet de joie. De son appel naît la foi, puissance de

vie, qui donne à chacun une dignité nouvelle. Dieu rassemble dans une communion

invisible toutes celles et tous ceux que son Esprit anime.

 

2. Pour entendre cette Parole vivante, l’Église protestante unie de France écoute le

témoignage décisif des Écritures. Elle y puise sa certitude que, sans mérite de notre

part, Dieu nous réconcilie sans cesse avec lui dans la vie, la mort et la résurrection

de Jésus le Christ. Ainsi justifiés et libérés, nous sommes appelés à vivre de cette

liberté auprès des autres.

 

3. Qui témoigne de l’Évangile participe à la réconciliation du monde, œuvre de la

grâce divine. Il rend visible l’amour de Dieu envers chaque être humain et sa sollicitude

envers la création tout entière.

 

4. Prédication et sacrements offrent au croyant une nourriture pour son chemin.

Par eux la Parole de Dieu résonne dans notre vie, retentit dans le monde. Elle nous

ébranle, nous relève, nous engage. Elle brise les chaînes de l’injustice.

 

5. L’Église protestante unie de France reconnaît pleinement la foi chrétienne dans

les Symboles œcuméniques, les Livres symboliques et les Confessions de foi de la

Réforme. Elle reçoit la pluralité des expressions de la foi, vécue dans l’unité, comme

signe de l’humanité de Dieu.

 

6. L’Église partage une vérité qu’elle ne possède pas, et qu’elle recherche avec

passion. En Jésus le Christ, elle est ouverture au prochain et renvoie, bien au-delà

de ses propres insuffisances, au don gratuit de Dieu, à la beauté de sa Parole : à la merveille de sa grâce.

 

Deutsche Sprache

Lieder: 151 ; 521 und "spontanés"

 

Apostelgeschichte - 4, 5-31

Petrus und Johannes vor dem Hohen Rat

   Als es nun kam auf den Morgen, versammelten sich ihre Obersten und Ältesten und Schriftgelehrten gen Jerusalem, Hannas, der Hohepriester, und Kaiphas und Johannes und Alexander und wie viel ihrer waren vom Hohenpriestergeschlecht; (Lukas 3.1) und stellten sie vor sich und fragten sie: Aus welcher Gewalt oder in welchem Namen habt ihr das getan? (Matthäus 21.33) Petrus, voll des Heiligen Geistes, sprach zu ihnen: Ihr Obersten des Volkes und ihr Ältesten von Israel, (Matthäus 10.19-20) so wir heute werden gerichtet über dieser Wohltat an dem kranken Menschen, durch welche er ist geheilt worden, 10 so sei euch und allem Volk von Israel kundgetan, daß in dem Namen Jesu Christi von Nazareth, welchen ihr gekreuzigt habt, den Gott von den Toten auferweckt hat, steht dieser allhier vor euch gesund. (Apostelgeschichte 3.6) (Apostelgeschichte 3.13-16) 11 Das ist der Stein, von euch Bauleuten verworfen, der zum Eckstein geworden ist. (Matthäus 21.42) 12 Und ist in keinem andern Heil, ist auch kein andrer Name unter dem Himmel den Menschen gegeben, darin wir sollen selig werden. (Matthäus 1.21) (Apostelgeschichte 10.43) 
   13 Sie sahen aber an die Freudigkeit des Petrus und Johannes und verwunderten sich; denn sie waren gewiß, daß es ungelehrte Leute und Laien waren, kannten sie auch wohl, daß sie mit Jesu gewesen waren. 14 Sie sahen aber den Menschen, der geheilt worden war, bei ihnen stehen und hatten nichts dawider zu reden. (Apostelgeschichte 3.8-9) 15 Da hießen sie sie hinausgehen aus dem Rat und handelten miteinander und sprachen: 16 Was wollen wir diesen Menschen tun? Denn das offenbare Zeichen, durch sie geschehen, ist allen kund, die zu Jerusalem wohnen, und wir können's nicht leugnen. (Johannes 11.47) 17 Aber auf daß es nicht weiter einreiße unter das Volk, lasset uns ernstlich sie bedrohen, daß sie hinfort keinem Menschen von diesem Namen sagen. 18 Und sie riefen sie und geboten ihnen, daß sie sich allerdinge nicht hören ließen noch lehrten in dem Namen Jesu. 19 Petrus aber und Johannes antworteten und sprachen zu ihnen: Richtet ihr selbst, ob es vor Gott recht sei, daß wir euch mehr gehorchen denn Gott. (Apostelgeschichte 5.28-29) 20Wir können's ja nicht lassen, daß wir nicht reden sollten, was wir gesehen und gehört haben. 
   21 Aber sie drohten ihnen und ließen sie gehen und fanden nicht, wie sie sie peinigten, um des Volkes willen; denn sie lobten alle Gott über das, was geschehen war. 22 Denn der Mensch war über vierzig Jahre alt, an welchem dies Zeichen der Gesundheit geschehen war.

Das Gebet der Gemeinde

23 Und als man sie hatte gehen lassen, kamen sie zu den Ihren und verkündigten ihnen, was die Hohenpriester und Ältesten zu ihnen gesagt hatten. 24 Da sie das hörten, hoben sie ihre Stimme auf einmütig zu Gott und sprachen: HERR, der du bist der Gott, der Himmel und Erde und das Meer und alles, was darinnen ist, gemacht hat; 25 der du durch den Mund Davids, deines Knechtes, gesagt hast: "Warum empören sich die Heiden, und die Völker nehmen vor, was umsonst ist? 26 Die Könige der Erde treten zusammen, und die Fürsten versammeln sich zuhauf wider den HERRN und wider seinen Christus": 27 wahrlich ja, sie haben sich versammelt über deinen heiligen Knecht Jesus, welchen du gesalbt hast, Herodes und Pontius Pilatus mit den Heiden und dem Volk Israel, (Lukas 23.12) 28 zu tun, was deine Hand und dein Rat zuvor bedacht hat, daß es geschehen sollte. (Apostelgeschichte 2.23) 29 Und nun, HERR, siehe an ihr Drohen und gib deinen Knechten, mit aller Freudigkeit zu reden dein Wort, (Epheser 6.19) 30 und strecke deine Hand aus, daß Gesundheit und Zeichen und Wunder geschehen durch den Namen deines heiligen Knechtes Jesus. 
   31 Und da sie gebetet hatten, bewegte sich die Stätte, da sie versammelt waren; und sie wurden alle voll des Heiligen Geistes und redeten das Wort Gottes mit Freudigkeit.

 

 

Déclaration de foi pour l’EDUdF          proposition de base     + traduction en allemand

 

1. En Jésus le Christ, Dieu se révèle comme Parole bouleversante et fondatrice. Il

est pour nous source de liberté, sujet de joie. De son appel naît la foi, puissance de

vie, qui donne à chacun une dignité nouvelle. Dieu rassemble dans une communion

invisible toutes celles et tous ceux que son Esprit anime.

In Jesus dem Christus offenbart sich Gott als umwälzendes/erschütterndes und gründendes Wort. Er ist Quelle von Freiheit, Veranlassung/Grund/Gegenstand zur Freude. Aus seinem Ruf erwächst der Glaube, Lebens-Stärke/Kraft, der jedem eine neue Würde gibt. Gott versammelt in unsichtbarer Einheit all die, die sein Geist bewegt/beseelt.

 

2. Pour entendre cette Parole vivante, l’Église protestante unie de France écoute le

témoignage décisif des Écritures. Elle y puise sa certitude que, sans mérite de notre

part, Dieu nous réconcilie sans cesse avec lui dans la vie, la mort et la résurrection

de Jésus le Christ. Ainsi justifiés et libérés, nous sommes appelés à vivre de cette

liberté auprès des autres.

Um dieses lebendige Wort zu vernehmen, hört/lauscht die EPUdF auf das entscheidende (décisif) Zeugnis der Schriften. Sie schöpft aus ihm ihre Gewissheit, dass uns Gott, ohne Verdienst unsererseits, fortdauernd mit sich versöhnt, im Leben, dem Tod und der Auferstehung Jesu dem Christus.  So gerechtfertigt und befreit, sind wir gerufen, diese Freiheit nahe bei/unter den andern zu leben.

 

3. Qui témoigne de l’Évangile participe à la réconciliation du monde, œuvre de la

grâce divine. Il rend visible l’amour de Dieu envers chaque être humain et sa sollicitude

envers la création tout entière.

Wer vom Evangelium zeugt, nimmt an der Versöhnung der Welt teil, Werk der göttlichen Gnade. Er macht Gottes Liebe  für/an jedem Menschen sichtbar, und seine Fürsorge für die ganze Schöpfung.

 

4. Prédication et sacrements offrent au croyant une nourriture pour son chemin.

Par eux la Parole de Dieu résonne dans notre vie, retentit dans le monde. Elle nous

ébranle, nous relève, nous engage. Elle brise les chaînes de l’injustice.

Predigt und Sakramente bieten dem Gläubigen Nahrung für seinen Weg. Durch sie hallt Gottes Wort in unserem Leben wider, ertönt in der Welt. Es erschüttert uns, erhebt uns, verpflichtet uns.   Sie zerschlägt die Ketten des  Unrechts.

 

5. L’Église protestante unie de France reconnaît pleinement la foi chrétienne dans

les Symboles œcuméniques, les Livres symboliques et les Confessions de foi de la

Réforme. Elle reçoit la pluralité des expressions de la foi, vécue dans l’unité, comme

signe de l’humanité de Dieu.

Die EPUdF erkennt ganz/völlig (in seiner Fülle/vollständig) den christlichen Glauben in den ökumenischen Glaubensbekenntnissen (=den Bekenntnissen der alten Kirche), den symbolischen Schriften (=lutherischen Bekenntnissen) und den Glaubensbekenntnissen der Reform /an (reconnaît hat mehrere Bedeutungen!). Sie empfängt die Vielfältigkeit der Glaubensausdrücke, gelebt in Einheit, als ein Zeichen der Menschlichkeit Gottes.

 

6. L’Église partage une vérité qu’elle ne possède pas, et qu’elle recherche avec

passion. En Jésus le Christ, elle est ouverture au prochain et renvoie, bien au-delà

de ses propres insuffisances, au don gratuit de Dieu, à la beauté de sa Parole : à la

merveille de sa grâce.

Die Kirche teilt/verteilt  (partage hat mehrere Bedeutungen!) eine Wahrheit, die sie nicht besitzt, und die sie mit Eifer sucht. In Jesus dem Christus ist sie Öffnung zum Nächsten und weist, viel weiter als auf ihre eigenen Unzulänglichkeiten, auf die geschenkte/kostenlose Gabe Gottes, auf die Schönheit seines Wortes: auf das Wunder seiner Gnade.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au nom des membres de l'EPUN et des amis allemands de la paroisse, nous remercions infiniment   la pasteure Nicola Kontzi-Méresse pour sa traduction.

Georges d'Humières

______________________

*

 

 

Voir les commentaires

Culte du dimanche 29 mai 2016

27 Mai 2016, 16:37pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

 

Textes en français et en allemand

 

 

Culte à 10h30

Prédicateur: Jean-Pierre Pairou

 

Cantiques: 243; 536 1,2,3; 317 et spontanés habituels

 

Textes:

1 Corinthiens 11, 23- 26 

11.23
Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
11.24
et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
11.25
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
11.26
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

Luc 9, 11-17

9.11
Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris.
9.12
Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.
9.13
Jésus leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.
9.14
Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante.
9.15
Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir.
9.16
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule.
9.17
Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.

 

 Deutsche Sprache

1 Korinter 11, 23-26

  23 Ich habe es von dem HERRN empfangen, das ich euch gegeben habe. Denn der HERR Jesus in der Nacht, da er verraten ward, nahm das Brot, (Matthäus 26.26-28) (Markus 14.22-24) (Lukas 22.19-20) 24 dankte und brach's und sprach: Nehmet, esset, das ist mein Leib, der für euch gebrochen wird; solches tut zu meinem Gedächtnis. 25 Desgleichen auch den Kelch nach dem Abendmahl und sprach: Dieser Kelch ist das neue Testament in meinem Blut; solches tut, so oft ihr's trinket, zu meinem Gedächtnis. 26 Denn so oft ihr von diesem Brot esset und von diesem Kelch trinket, sollt ihr des HERRN Tod verkündigen, bis daß er kommt. (Matthäus 26.29) 

 

Lukas 9 11-17

 11 Da das Volk des inneward, zog es ihm nach. Und er ließ sie zu sich und sagte ihnen vom Reich Gottes und machte gesund, die es bedurften. Aber der Tag fing an, sich zu neigen. 12 Da traten zu ihm die Zwölf und sprachen zu ihm: Laß das Volk von dir, daß sie hingehen in die Märkte umher und in die Dörfer, daß sie Herberge und Speise finden, denn wir sind hier in der Wüste. 13 Er aber sprach zu ihnen: Gebt ihr ihnen zu essen. Sie sprachen, wir haben nicht mehr denn fünf Brote und zwei Fische; es sei denn, daß wir hingehen sollen und Speise kaufen für so großes Volk. 14 (Denn es waren bei fünftausend Mann.) Er sprach aber zu seinen Jüngern: Lasset sie sich setzen in Schichten, je fünfzig und fünfzig. 15 Und sie taten also, und es setzten sich alle. 

   16 Da nahm er die fünf Brote und zwei Fische und sah auf gen Himmel und dankte darüber, brach sie und gab sie den Jüngern, daß sie dem Volk vorlegten. 17 Und sie aßen und wurden alle satt; und wurden aufgehoben, was ihnen übrigblieb von Brocken, zwölf Körbe.

 

___________________________

*

 

 

 

Voir les commentaires

Culte du dimanche 22 mai 2016 et "Protestants de Narbonne en fête"

19 Mai 2016, 15:26pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Textes en français et en allemand

 

Culte du 22 mai 2016 à 10h30a

Prédication : Pasteur Charles Klagba

 

Cantiques: 277; 230; 507; et spontanés habituels

 

Textes:

Isaïe 6, 1-13

6.1
L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.
6.2
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.
6.3
Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Éternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!
6.4
Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.
6.5
Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées.
6.6
Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes.
6.7
Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.
6.8
J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.
6.9
Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point.
6.10
Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.
6.11
Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude;
6.12
Jusqu'à ce que l'Éternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert,
6.13
Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.
 

Jean 16, 12-15

16.12
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
16.13
Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
16.14
Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.
16.15
Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.

 

Deutsche Sprache

 

Gottesdienst am 22. Mai 2016

Prediger: Pfarrer Charles Klagba

 

 

Jesaja 6, 1-13

(1)Jesajas Berufung zum Propheten

In dem Jahr, als der König  Usija starb, sah ich den Herrn sitzen auf einem hohen und erhabenen Thron, und sein Saum füllte den Tempel.

(2)Serafim standen über ihm; ein jeder hatte sechs Flügel: mit zweien deckten sie ihr Antlitz, mit zweien deckten sie ihre Füße, und mit zweien flogen sie.

(3)Und einer rief zum andern und sprach:  Heilig, heilig, heilig ist der HERR Zebaoth, alle Lande sind seiner Ehre voll!

(4)Und die Schwellen bebten von der Stimme ihres Rufens, und das Haus ward  voll Rauch.

(5)Da sprach ich: Weh mir, ich vergehe! Denn ich bin unreiner Lippen und wohne unter einem Volk von unreinen Lippen; denn  ich habe den König, den HERRN Zebaoth, gesehen mit meinen Augen.

(6)Da flog einer der Serafim zu mir und hatte eine glühende Kohle in der Hand, die er mit der Zange vom Altar nahm,

(7)und rührte meinen Mund an und sprach: Siehe, hiermit sind deine Lippen berührt, dass deine Schuld von dir genommen werde und deine Sünde gesühnt sei.

(8)Und ich hörte die Stimme des Herrn, wie er sprach: Wen soll ich senden? Wer will unser Bote sein? Ich aber sprach: Hier bin ich, sende mich!

(9) Und er sprach: Geh hin und sprich zu diesem Volk: Höret und verstehet's nicht; sehet und merket's nicht!

(10)Verstocke das Herz dieses Volks und lass ihre Ohren taub sein und ihre Augen blind,  dass sie nicht sehen mit ihren Augen noch hören mit ihren Ohren noch verstehen mit ihrem Herzen und sich nicht bekehren und genesen.

(11)Ich aber sprach: Herr, wie lange? Er sprach: Bis die Städte wüst werden, ohne Einwohner, und die Häuser ohne Menschen und das Feld ganz wüst daliegt.

(12)Denn der HERR wird die Menschen weit wegtun, so dass das Land sehr verlassen sein wird.

(13)Auch  wenn nur der zehnte Teil darin bleibt, so wird es abermals verheert werden, doch wie bei einer Eiche und Linde, von denen beim Fällen noch ein Stumpf bleibt. Ein heiliger Same wird solcher Stumpf sein.

 

 

Johannes 16, 12-15   

(12)Ich habe euch noch viel zu sagen; aber ihr könnt es jetzt nicht ertragen.

(13)Wenn aber jener, der Geist der Wahrheit, kommen wird, wird er euch in alle Wahrheit leiten. Denn er wird nicht aus sich selber reden; sondern was er hören wird, das wird er reden, und was zukünftig ist, wird er euch verkündigen.

(14)Er wird mich verherrlichen; denn von dem Meinen wird er's nehmen und euch verkündigen.

(15)Alles, was der Vater hat, das ist mein. Darum habe ich gesagt: Er wird's von dem Meinen nehmen und euch verkündigen.

 

Lieder :

277 « A Dieu soit la gloire »

230 « O! parle-moi, Seigneur »

507 « Saint-Esprit, Dieu de lumière »

Spontanés (siehe auch Beiblatt im Gesangbuch) :

405/1 « Mon Dieu, mon Père, écoute-moi… »

405/3 « Fais-moi comprendre ta charité… »

405/4 « Toi qui m’appelle dans ton amour… »

822 « Louange à Dieu »

882 « Que la grâce de Dieu »

 

 

Die Narbonner Protestanten feiern

 

Wo? Auf dem Bürgersteig 6 Boulevard Condorcet, in der Kirche, im Festsaal

 

Wann?  Samstag 21. Mai von 10.00 Uhr bis 17.00 Uhr

              Sonntag, 22. Mai von 12.00 Uhr bis 17.00 Uhr

 

Spaß haben  -  Gedanken austauschen  -  leckere Sachen probieren

 

Was wird geboten?  Bücher zum Schleuderpreis, Selbstgebackenes, Musikeinlagen, Tischtennisturnier, Spiele für die ganze Familie, Paellapfanne…

 

Kommen Sie auch?  Wir erwarten Sie!

 

____________________________

*

 

 

 

Voir les commentaires

Prédication de Pentecôte. Dimanche 15 mai 2016: Actes 2, 1-13.

15 Mai 2016, 17:56pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Actes 2, 1-13

 

Ce matin nous sommes réunis ici pour fêter Pentecôte. Comme les disciples, il y a plus de 2000 ans. Eux, fêtaient ensemble Chavouot en bons juifs qu’ils étaient encore.

Un petit rappel : la fête juive de Chavouot se fête 7 semaines après Pessah (Pâques), donc (7*7=49) le cinquantième jour après Pâques. À Pâques, les juifs célèbrent la libération d’Égypte et à Chavouot la réception par Moïse des tables de la loi, c’est-à-dire le vrai commencement du judaïsme, l’alliance de Dieu avec son peuple.

Les disciples s’étaient donc regroupés pour cette fête. Ils avaient fermé les portes pour être entre eux, comme nous avons fait, nous, pour célébrer cette Pentecôte. Nous avons célébré, il y a 50 jours, le tombeau vide (Pâques) et nous voilà de nouveau ensemble pour cette autre fête.

Mais que fêtons-nous au juste ?

La réponse convenue est de dire que Pentecôte marque le commencement de l’église chrétienne, nous sommes là pour célébrer l’anniversaire de la naissance de notre église. C’est vrai mais c’est réducteur de parler ainsi car on ne regarde alors que vers le passé.

Je vous propose de retourner au récit que nous avons lu pour mieux comprendre les raisons de nous réjouir en ce jour de Pentecôte.

*

Que s’est-il passé au juste le jour de cette première Pentecôte chrétienne à Jérusalem ?

La ville est en fête et pleine de pèlerins venus des quatre coins du monde, le récit dit « venus de toutes les nations qui sont sous le ciel » (v.5) et liste quinze pays d’origine, différents. Cela doit faire une foule bariolée et bruyante. Chacun parle sa langue ou son dialecte. Le cadre de la scène qui nous retient est une espèce de tour de Babel.

Se comprennent-ils tous, ces hommes et ces femmes venus fêter chavouot ? Rien n’est moins sûr, sans doute la plupart parlent-ils un vague latin comme nous parlons un anglais approximatif quand nous nous déplaçons à l’étranger. Il n’est même pas certain que tous comprennent l’hébreux, on sait – par exemple – que les juifs venus d’Égypte lisaient la thora en grec.

Dans cette ville en ébullition, un groupe d’hommes et de femmes, originaires de Galilée, se sont réunis. Eux, parlent leur patois galiléen, ils se tiennent en marge des festivités car ils sont encore chamboulés par les événements des dernières semaines. Leur rabbi, leur maître, Jeshua a été crucifié, son corps a disparu du tombeau et certains disent l’avoir rencontré. Ils vivent entre eux, accrochés à un passé dont ils ne peuvent se détourner. Ce n’est pas long 7 semaines ! Ils viennent de tirer au sort l’un d’entre eux, Matthias, pour reconstituer le groupe des Douze (chapitre 1, versets 15 à 26).

Toute l’histoire qui nous occupe est l’histoire de la dislocation de ce groupe enfermé sur lui-même, l’histoire de sa dispersion, l’histoire de la singularisation de chacun de ses membres.

 

Brutalement, ce jour-là, un grand vent va balayer la pièce où se tiennent frileusement nos Galiléens. On sait, à Narbonne en particulier, comme le vent peut tout balayer sur son passage et le bruit que ça peut faire. Pour le dire familièrement le vent, « ça décoiffe ». C’est vrai au sens propre mais au sens figuré, cela veut dire que cela oblige à changer ses habitudes, à quitter ses routines.

Il faut bien écouter le récit : « alors leur apparurent comme des langues de feu qui se divisaient et il s’en posa une sur chacun d’entre eux » (v.3). Ce qui me frappe, c’est que ces hommes qui font corps, qui sont soudés entre eux, reçoivent chacun une part différente. Et le texte insiste « ils se mirent à parler des langues différentes » (v.4). Ce qui est donné à ces Galiléens uniformisés, c’est la différence. À chacun, sa langue ! Ils étaient identiques, ils deviennent différents ; ils étaient comme des clones, ils prennent une individualité.

Et le fait est patent puisqu’il est perçu hors des murs du lieu clos où a soufflé le vent. La foule polyglotte qui a envahi Jérusalem pour fêter Chavouot, est décontenancée : « chacun les entend parler sa propre langue »  dit le verset 6, « chacun les entend dans sa langue maternelle » répète le verset 7 et le verset 11 le re-dira.

La Pentecôte, c’est la prolongation de Babel. Non pas qu’on revienne à une seule et même langue (comme avant Babel), tout au contraire, c’est la fête du bilinguisme. Chacun des Galiléens est maintenant capable de communiquer avec un étranger dans la langue de cet étranger.

Pentecôte, c’est la fin de l’uniformité et de l’enfermement dans une identité stérile. Nos langues nous façonnent, notre langue maternelle détermine notre façon de penser et de voir le monde. Elle peut être un carcan. Le premier pas vers l’autre, c’est de lui parler sa langue.

Je ne crois pas qu’il faut voir dans le récit de Pentecôte, une simple promotion de l’apprentissage des langues étrangères (même si cela est important). Parler la langue de l’autre, ça peut être à l’intérieur d’une seule langue, le français par exemple, parler avec des mots que l’autre peut comprendre. Chaque groupe social a sa façon de parler une langue, chaque métier a son jargon, ses codes linguistiques, parler la langue de l’autre, c’est parler en faisant effort pour être compris.

Vous avez fait l’expérience de vous trouver face à un professionnel qui parlait français (ou allemand selon votre langue maternelle) mais que vous ne compreniez pas parce qu’il jargonnait. Vous savez comme cela peut être frustrant.

Pentecôte, c’est la fête de la compréhension mutuelle. Plus besoin de traducteurs ou de décodeurs, les Galiléens disent « les merveilles de Dieu » de sorte que chacun comprenne. Ils parlent latin aux Romains, grec aux Crétois, arabe aux Arabes ….. Éloge de la diversité, du multiculturalisme, dirait-on aujourd’hui dans notre français contemporain.

*

Que leur est-il donc arrivé pour qu’ils soient ainsi bien … inspirés ?

J’emploie le mot « inspiré » à dessein car c’est bien de cela qu’il s’agit. Il faut y regarder de près.

 

Nos églises ont pris l’habitude de dire qu’à Pentecôte le Saint Esprit (avec des majuscules) est venu sur les Galiléens, les a emplis. Beaucoup d’entre nous sommes gênés par cette façon de parler qui ne nous est pas claire. Qu’est-ce que ce Saint Esprit ?

D’abord, les majuscules qui donnent à « saint esprit » des allures de  nom propre sont de création moderne car les textes antiques ne les connaissent pas. Un détail qui n’est peut-être pas anodin.

Mais surtout, le mot « esprit » a pris en français moderne un sens très intellectuel, très cérébral. Or ce qui se produit à Pentecôte n’a rien d’intellectuel. Les Galiléens et les pèlerins de Jérusalem font une expérience de communication, de compréhension qui relève plus de l’affectivité et du sentiment que de l’intellect. Quelque chose circule entre eux et le groupe compact des Galiléens se mêle à la foule. Un vent nouveau souffle sur ces gens, c’est bien ce que dit le récit et qui se comprend aisément. L’expression grecque que traduit le français « saint esprit » est « agion pneuma ». Dans le mot « pneuma », vous entendez « pneu », c’est que « pneuma » veut dire « souffle », c’est l’air qui permet de gonfler un pneu (de voiture ou de vélo). Donc exactement on devrait parler du « souffle divin ».

Oui, les Galiléens sont inspirés, ils sont emplis d’un air nouveau qui les met en mouvement, qui les pousse dehors vers les autres, vers tous ces étrangers forcément étranges puisqu’ils parlent des langues diverses.

En langue familière, on dit de quelqu’un qui ose entreprendre quelque chose de difficile, qu’il est « gonflé ». C’est exactement cela, Pentecôte ; ils sont « gonflés », ces Galiléens qui osent s’adresser à chacun dans sa langue. ; oui gonflés par un souffle de vie. Tellement « gonflés » d’ailleurs que certains spectateurs les croient « pleins de vin doux » ! Nous avons vite fait de prendre pour de l’ivresse, ce qui n’est que le courage de balayer les usages du « chacun chez soi ».

*

 

Que fêtons-nous à Pentecôte ?

 

D’abord, nous commémorons ce moment initial où des hommes ont eu le courage de sortir du cocon où ils se retrouvaient entre eux, entre semblables, où ils se comprenaient à mi mots puisqu’ils parlaient tous la même langue, avaient la même culture.

Nous fêtons la naissance de cette église  ouverte à toutes et tous, cette église qui ne se veut d’aucun lieu et d’aucune langue. Oui, Pentecôte, c’est bien sûr cet anniversaire qui regarde au passé.

Mais Pentecôte, c’est aussi le renouvellement de l’engagement de ne pas se figer sur le passé, de se réformer sans cesse, d’apprendre de nouveaux langages, de nouveaux modes de communication.

Pentecôte, fête de la communication et du partage. Fête de la différence et de la curiosité pour ceux qui sont différents ! Et finalement fête de l’abolition des frontières.

 

Sylvie Queval

 

 

Voir les commentaires

Culte du dimanche de Pentecôte, le 15 mai 2016

13 Mai 2016, 07:32am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Textes en français et en allemand

 

 

Culte de Pentecôte à 10h30  (sans sainte cène)

Prédication: Sylvie Queval

 

Cantiques:  92, 230, 528

 

Texte:

Actes 2, 1-1

2.1
Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
2.2
Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.
2.3
Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.
2.4
Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
2.5
Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel.
2.6
Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
2.7
Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres: Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens?
2.8
Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?
2.9
Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie,
2.10
la Phrygie, la Pamphylie, l'Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,
2.11
Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu?

 

Deutsche Sprache

 

Pfingsten

 

Apostelgeschichte - Kapitel 2

Das Pfingstwunder

Und als der Tag der Pfingsten erfüllt war, waren sie alle einmütig beieinander. (3. Mose 23.15-21) Und es geschah schnell ein Brausen vom Himmel wie eines gewaltigen Windes und erfüllte das ganze Haus, da sie saßen. Und es erschienen ihnen Zungen, zerteilt, wie von Feuer; und er setzte sich auf einen jeglichen unter ihnen; (Matthäus 3.11) und sie wurden alle voll des Heiligen Geistes und fingen an, zu predigen mit anderen Zungen, nach dem der Geist ihnen gab auszusprechen. (Apostelgeschichte 4.31) (Apostelgeschichte 10.44-46) 
   Es waren aber Juden zu Jerusalem wohnend, die waren gottesfürchtige Männer aus allerlei Volk, das unter dem Himmel ist.(Apostelgeschichte 13.26) Da nun diese Stimme geschah, kam die Menge zusammen und wurden bestürzt; denn es hörte ein jeglicher, daß sie mit seiner Sprache redeten. Sie entsetzten sich aber alle, verwunderten sich und sprachen untereinander: Siehe, sind nicht diese alle, die da reden, aus Galiläa? Wie hören wir denn ein jeglicher seine Sprache, darin wir geboren sind? Parther und Meder und Elamiter, und die wir wohnen in Mesopotamien und in Judäa und Kappadozien, Pontus und Asien, 10 Phrygien und Pamphylien, Ägypten und an den Enden von Lybien bei Kyrene und Ausländer von Rom, 11 Juden und Judengenossen, Kreter und Araber: wir hören sie mit unsern Zungen die großen Taten Gottes reden. 

 

Lieder: 92, 230, 528

 

_____________________

*

Voir les commentaires

Prédication du dimanche 8 mai.

10 Mai 2016, 17:34pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Jean 17. 20 à 26

 

                                       

Séquence extraite du long discours de Jésus lors de son dernier repas et qui va du lavement des pieds à l’arrestation de Jésus. Texte unique dans sa forme et qui ressemble aux discours philosophiques grecs. N’existe pas dans les synoptiques. Ce discours est comme un testament qui contient des annonces douloureuses ( disparition de Jésus ) et heureuses ( espérance du retour )

Comment vivre l’absence de Jésus ? Jésus disparait et advient l’Eglise- assemblée qui devrait être corps du christ-

Mauvaise langue ou réalisme : «  Nous attendions le Royaume de Dieu et nous avons eu l’Eglise »

En même temps, et malgré ses défauts voire ses fautes innombrables en tant qu’institution dans l’histoire, l’Eglise reste selon l’expression du pasteur Louis Simon «  l’assemblée de ceux qui cherchent Jésus depuis qu’ils ont trouvé le tombeau vide »

 

Deux moments, on l’a dit,  entourent ce long discours :

  • Le lavement des pieds : Jésus serviteur et invitation pour chacun à le devenir
  • Arrestation de Jésus, qui, dans la détresse marque malgré tout le début de sa gloire- gloire dans la souffrance-

 

Différents thèmes illustrent le propos de Jésus :

 

1°) Celui de la prière.

 A partir du chapitre 17, le «  testament » se transforme en prière. Moment paradoxal, Jésus le fils prie son père alors que les disciples restent muets. Pourtant on pourrait dire que «  la prière est le propre de l’homme » C’est habituellement l’homme qui prie, ici c’est l’homme Jésus, le fils.

Comment prions- nous ? savons-nous le faire comme le fait ici Jésus ? Nos prières ont le plus souvent des demandes.- prières enfantines, prière pour bien vendre sa maison !!- Jésus ne prie pas pour lui-même. Sa prière est intercession. En même temps elle est conforme à la volonté de Dieu et non au vouloir humain . Cf. Gethsémané, «  Que ta volonté soit faite »

Prière= volonté de se conformer à la volonté de Dieu.

Jésus prie 1°) pour les disciples

                 2° )  pour les « autres » « Je ne prie pas seulement pour eux »

 

La volonté d’Unité, thème de la prière, va au-delà de l’unité des chrétiens jusqu’à l’unité du monde.

 

2°) thème : l’Unité

Qu’est ce qui fait que nous sommes là ce matin ? Tous différents avec nos cultures, nos caractères, nos croyances personnelles, nos soucis, voire nos souffrances ? Ce qui fait que nous sommes ici, c’est le fait » que «  nous avons entendu leur parole ». La Parole. Entendre la Parole, c’est lui obéir, et avancer. Jésus prie pour ceux qui ne l’ont pas encore entendue ou qui l’ont entendue de manière différente. L’unité n’est pas dans l’institution ( évidence), elle n’est pas même dans la croyance en des dogmes ou dans l’adhésion à «  un credo ». L’unité est dans l’écoute qui va au-delà des institutions et des croyances. J. Ellul fait une distinction entre foi/croyance et Révélation/ religion. L’unité se fait dans la foi en la révélation, pourquoi pas inconsciente ? et non dans le «  religieux » qui ankylose la foi. La prière de Jésus vise l’unité de l’humanité en Dieu par la Foi. « Qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse connaitre que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »

 

3°) Thème récurent : thème de l’Amour.

Amour de Dieu pour le Fils, amour du fils pour le père. Amour de Dieu pour l’humanité entière, manifesté par le Fils. Mot piégeant, amour inconditionnel. Trois mots en grec. Amour qui n’est pas seulement de l’ordre du sentiment, mais de celui de l’action : action de Dieu par le Fils, action à laquelle les hommes sont invités. Cf. traduction Segond : parfois « amour », parfois «  charité » L’agape, c’est l’amour incarné. « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. ». Amour paradoxal du Père «  Que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux » Paradoxe de cet amour juste avant la croix ! L’amour de Dieu n’est pas une douceur sentimentale, il est une exigence qui peut passer par la souffrance et qui en tous cas nous conduit à l’obéissance «  Que ta volonté soit faite ».

 

4°) Thème : La Gloire de Dieu.

«  Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée » Encore un paradoxe ! Quelle est la gloire des disciples ? On voit mal dans le contexte la nature de cette gloire. La gloire de Dieu se manifeste à travers Jésus qui enseigne, aime, guérit, sert et va jusqu’au bout la mort sur la croix. La gloire de Dieu n’est pas de l’ordre de la gloriole humaine. Elle est de l’ordre de ceux qui, d’une manière ou d’une autre donnent leur vie par le service parfois jusqu’à la mort dans l’indifférence. Elle nous invite à être de ceux-là, loin du bruit et des fanfaronnades. «  La gloire de Dieu, c’est l’homme debout » dit un de nos textes liturgiques.

 

5°) thème : l’Envoi

Jésus prie pour que les disciples accomplissent leur tâche dans le « monde ». « monde » chez Jean notion négative ? opposition monde/gloire de Dieu, amour de Dieu. Rupture ente Amour de Dieu et monde. Influence gnostique ( ?). Mais la mission du disciple est de manifester cet amour au monde et de réconcilier afin que « tous soient un » et que le monde soit en Dieu. Etre en Dieu, c’est rencontrer Jésus comme fils, lui obéir et le suivre. Jésus « l’envoyé », devient Jésus « l’envoyant. ».

« Eglise de témoins » ? Quels témoins sommes nous ? des témoins de la seule Parole, nous qui n’avons pas vu. Cf. Thomas  « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu » Jn 20.29

Etre de ceux qui croient sans avoir vu témoins d’aujourd’hui, ou de ceux qui savent voir « malgré », a travers de petits signes. Voilà ce à quoi nous sommes appelés : être les objets de la prière de Jésus, de ceux qui font la volonté du père. Savoir prier sans être des demandeurs. Non pas se demander ce que Dieu peut faire pour moi aujourd’hui, mais ce que moi je peux faire pour Lui. Rechercher l’unité, non pas l’unité institutionnelle mais l’unité dans l’écoute de sa parole et sa mise en pratique.

Cette unité se trouve dans l’amour-agape- concret. Non dans une religiosité sentimentale mais par des preuves d’amour semblables à celles de l’amour de Dieu manifesté en. Jésus. C’est être dans la gloire de Dieu, debouts ressuscités.

C’est pour cela que nous sommes réunis, unis ce matin. Puissions- nous par nos paroles, notre comportement être chrétiens- autres christs- dans la modestie de disciples qui savent qu’ils n’atteindront jamais leur maitre

 

Jean-Pierre Pairou

 

___________________________

*

Voir les commentaires

Culte du dimanche 8 mai 2015

3 Mai 2016, 10:36am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Textes en français et en allemand

 

Culte à 10h30

Prédication: Jean-Pierre Paoirou

 

 Cantiques:
164  ( 2 fois en hébreux 1 fois en français ); 208; 529  ( avec version anglaise en finale pour ceux qui connaissent " We shall overcome " ), spontanés habituels.
 
 
Textes:
 
Actes 7, 55-60
7.55
Mais Étienne, rempli du Saint Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
7.56
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
7.57
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
7.58
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
7.59
Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
7.60
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.

 

 

Jean  17, 20-26
17.20
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
17.21
afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
17.22
Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, -
17.23
moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
17.24
Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.
17.25
Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé.
17.26
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux.

 


 

 
Deutsche Sprache
 

Gottesdienst am 8. Mai 2016

Prediger: Jean-Pierre Pairou

 

 

Apostelgeschichte 7, 55-60

Der Tod des Stephanus

Als sie das hörten, ging's ihnen durchs Herz, und sie knirschten mit den Zähnen über ihn.

(55)Er aber, voll heiligen Geistes, sah auf zum Himmel und sah die Herrlichkeit Gottes und Jesus stehen zur Rechten Gottes

(56)und sprach: Siehe, ich sehe den Himmel offen und den Menschensohn zur Rechten Gottes stehen.

(57)Sie schrien aber laut und hielten sich ihre Ohren zu und stürmten einmütig auf ihn ein,

(58)stießen ihn zur Stadt hinaus und steinigten ihn. Und die Zeugen legten ihre Kleider ab zu den Füßen eines jungen Mannes, der hieß Saulus,

(59)und sie steinigten Stephanus; der rief den Herrn an und sprach: Herr Jesus, nimm meinen Geist auf!

(60)Er fiel auf die Knie und schrie laut: Herr, rechne ihnen diese Sünde nicht an! Und als er das gesagt hatte, verschied er.

(1)Saulus aber hatte Gefallen an seinem Tode.

 

Johannes 17, 20-26

Das hohepriesterliche Gebet

(20)Ich bitte aber nicht allein für sie, sondern auch für die, die durch ihr Wort an mich glauben werden,

(21)damit sie alle eins seien. Wie du, Vater, in mir bist und ich in dir, so sollen auch sie in uns sein, damit die Welt glaube, dass du mich gesandt hast.

(22)Und ich habe ihnen die Herrlichkeit gegeben, die du mir gegeben hast, damit sie eins seien, wie wir eins sind,

(23)ich in ihnen und du in mir, damit sie vollkommen eins seien und die Welt erkenne, dass du mich gesandt hast und sie liebst, wie du mich liebst.

(24)Vater, ich will, dass, wo ich bin, auch die bei mir seien, die du mir gegeben hast, damit sie meine Herrlichkeit sehen, die du mir gegeben hast; denn du hast mich geliebt, ehe der Grund der Welt gelegt war.

(25)Gerechter Vater, die Welt kennt dich nicht; ich aber kenne dich, und diese haben erkannt, dass du mich gesandt hast.

(26)Und ich habe ihnen deinen Namen kundgetan und werde ihn kundtun, damit die Liebe, mit der du mich liebst, in ihnen sei und ich in ihnen.

 

Lieder

64  « Ah ! qu’il est doux pour des frères »

208 « C’est toi, Seigneur, qui nous unis »

529 « We shall overcome »

 

Spontanés (siehe Beiblatt im Gesangbuch) :

6/4 « O Seigneur, dans ta grâce »

407/1 « Seigneur, reçois, Seigneur pardonne »

608/2 « Enseigne-moi à discerner »

822 « Louange à Dieu »

882 « Que la grâce de Dieu »

 
__________________
*

Voir les commentaires

Culte du dimanche 1er mai 2016 - Installation du nouveau conseil presbytéral

27 Avril 2016, 08:00am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Culte du dimanche 1er mai 2016 - Installation du nouveau conseil presbytéral

Textes en français et en allemand

 

Culte avec sainte cène

Prédication: pasteur Charles Klagba

 

Installation du nouveau conseil presbytéral: reconnaissance du ministère présidée  par Anne-Marie Borne

 

Cantiques: 219, 243,512,521 et spontanés habituels.

 

Textes:

Actes 15: 1-29 

15.1
Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
15.2
Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
15.3
Après avoir été accompagnés par l'Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.
15.4
Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
15.5
Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.
15.6
Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire.
15.7
Une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva, et leur dit: Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l'Évangile et qu'ils crussent.
15.8
Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint Esprit comme à nous;
15.9
il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi.
15.10
Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter?
15.11
Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux.
15.12
Toute l'assemblée garda le silence, et l'on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.
15.13
Lorsqu'ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit: Hommes frères, écoutez-moi!
15.14
Simon a raconté comment Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom.
15.15
Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit:
15.16
Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David, J'en réparerai les ruines, et je la redresserai,
15.17
Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
15.18
Et à qui elles sont connues de toute éternité.
15.19
C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
15.20
mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.
15.21
Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.
15.22
Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l'Église, de choisir parmi eux et d'envoyer à Antioche, avec Paul et Barsabas, Jude appelé Barnabas et Silas, hommes considérés entre les frères.
15.23
Ils les chargèrent d'une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d'entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut!
15.24
Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n'avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,
15.25
nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
15.26
ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
15.27
Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous annonceront de leur bouche les mêmes choses.
15.28
Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire,
15.29
savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
 

Jean 14: 23-29

14.23
Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
14.24
Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
14.25
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
14.26
Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
14.27
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point.
14.28
Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi.
14.29
Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez.

 

Deutsche Sprache

 

Gottesdienst am 1. Mai 2016 mit Abendmahl

Prediger: Pfarrer Charles Klagba  und Anne-Marie Borne  

 

Anlässlich der Amtseinführung unseres neuen Presbyteriums

und der Bestätigung unseres Pfarrers,

sind alle ganz herzlich nach dem Gottesdienst zu einem Umtrunk

im Hofraum unserer Kirche eingeladen.    

 

 

Apostelgeschichte 15, 1-29

(1)Die Apostelversammlung in Jerusalem .Und einige kamen herab von Judäa und lehrten die Brüder: Wenn ihr euch nicht beschneiden lasst nach der Ordnung des Mose, könnt ihr nicht selig werden.

(2)Als nun Zwietracht entstand und Paulus und Barnabas einen nicht geringen Streit mit ihnen hatten, ordnete man an, dass Paulus und Barnabas und einige andre von ihnen nach Jerusalem hinaufziehen sollten zu den Aposteln und Ältesten um dieser Frage willen.

(3)Und sie wurden von der Gemeinde geleitet und zogen durch Phönizien und Samarien und erzählten von der Bekehrung der Heiden und machten damit allen Brüdern große Freude.

(4)Als sie aber nach Jerusalem kamen, wurden sie empfangen von der Gemeinde und von den Aposteln und von den Ältesten. Und sie verkündeten, wieviel Gott durch sie getan hatte.

(5)Da traten einige von der Partei der Pharisäer auf, die gläubig geworden waren, und sprachen: Man muss sie beschneiden und ihnen gebieten, das Gesetz des Mose zu halten.

(6)Da kamen die Apostel und die Ältesten zusammen, über diese Sache zu beraten.

(7)Als man sich aber lange gestritten hatte, stand Petrus auf und sprach zu ihnen: Ihr Männer, liebe Brüder, ihr wisst, dass Gott vor langer Zeit unter euch bestimmt hat, dass durch meinen Mund die Heiden das Wort des Evangeliums hörten und glaubten.

(8)Und Gott, der die Herzen kennt, hat es bezeugt und ihnen den heiligen Geist gegeben wie auch uns,

(9)und er hat keinen Unterschied gemacht zwischen uns und ihnen, nachdem er ihre Herzen gereinigt hatte durch den Glauben.

(10)Warum versucht ihr denn nun Gott dadurch, dass ihr ein Joch auf den Nacken der Jünger legt, das weder unsre Väter noch wir haben tragen können?

(11)Vielmehr glauben wir, durch die Gnade des Herrn Jesus selig zu werden, ebenso wie auch sie.

(12)Da schwieg die ganze Menge still und hörte Paulus und Barnabas zu, die erzählten, wie große Zeichen und Wunder Gott durch sie getan hatte unter den Heiden.

(13)Danach, als sie schwiegen, antwortete Jakobus und sprach: Ihr Männer, liebe Brüder, hört mir zu!

(14)Simon hat erzählt, wie Gott zum ersten Mal die Heiden gnädig heimgesucht hat, um aus ihnen ein Volk für seinen Namen zu gewinnen.

(15)Und dazu stimmen die Worte der Propheten, wie geschrieben steht (Amos 9,11-12):

(16)»Danach will ich mich wieder zu ihnen wenden und will die zerfallene Hütte Davids wieder bauen, und ihre Trümmer will ich wieder aufbauen und will sie aufrichten,

(17)damit die Menschen, die übriggeblieben sind, nach dem Herrn fragen, dazu alle Heiden, über die mein Name genannt ist, spricht der Herr,

(18)der tut, was von alters her bekannt ist.«

(19)Darum meine ich, dass man denen von den Heiden, die sich zu Gott bekehren, nicht Unruhe mache,

(20)sondern ihnen vorschreibe, dass sie sich enthalten sollen (a) von Befleckung durch Götzen und von Unzucht und vom Erstickten und vom Blut.

(21)Denn Mose hat von alten Zeiten her in allen Städten solche, die ihn predigen, und (a) wird alle Sabbattage in den Synagogen gelesen.

 

(22)Die Beschlüsse der Apostelversammlung

Und die Apostel und Ältesten beschlossen samt der ganzen Gemeinde, aus ihrer Mitte Männer auszuwählen und mit Paulus und Barnabas nach Antiochia zu senden, nämlich Judas mit dem Beinamen Barsabbas und Silas, angesehene Männer unter den Brüdern.

(23)Und sie gaben ein Schreiben in ihre Hand, also lautend: Wir, die Apostel und Ältesten, eure Brüder, wünschen Heil den Brüdern aus den Heiden in Antiochia und Syrien und Zilizien.

(24)Weil wir gehört haben, dass einige von den Unsern, denen wir doch nichts befohlen hatten, euch mit Lehren irregemacht und eure Seelen verwirrt haben,

(25)so haben wir, einmütig versammelt, beschlossen, Männer auszuwählen und zu euch zu senden, mit unsern geliebten Brüdern Barnabas und Paulus,

(26)Männer, die ihr Leben eingesetzt haben für den Namen unseres Herrn Jesus Christus.

(27)So haben wir Judas und Silas gesandt, die euch mündlich dasselbe mitteilen werden.

(28)Denn es gefällt dem heiligen Geist und uns, euch weiter keine Last aufzuerlegen als nur diese notwendigen Dinge:

(29)dass ihr euch enthaltet vom Götzenopfer und vom Blut und vom Erstickten und von Unzucht. Wenn ihr euch davor bewahrt, tut ihr recht. Lebt wohl!

 

Johannes 14, 23-29

Die Verheißung des heiligen Geistes

(23)Jesus antwortete und sprach zu ihm: Wer mich liebt, der wird mein Wort halten; und mein Vater wird ihn lieben, und wir werden zu ihm kommen und Wohnung bei ihm nehmen.

(24)Wer aber mich nicht liebt, der hält meine Worte nicht. Und das Wort, das ihr hört, ist nicht mein Wort, sondern das des Vaters, der mich gesandt hat.

(25)Das habe ich zu euch geredet, solange ich bei euch gewesen bin.

(26)Aber der Tröster, der heilige Geist, den mein Vater senden wird in meinem Namen, der wird euch alles lehren und euch an alles erinnern, was ich euch gesagt habe.

 (27)Der Friede Christi

Den Frieden lasse ich euch, meinen Frieden gebe ich euch. Nicht gebe ich euch, wie die Welt gibt. Euer Herz erschrecke nicht und fürchte sich nicht.

(28)Ihr habt gehört, dass ich euch gesagt habe: Ich gehe hin und komme wieder zu euch. Hättet ihr mich lieb, so würdet ihr euch freuen, dass ich zum Vater gehe; denn der Vater ist größer als ich.

(29)Und jetzt habe ich's euch gesagt, ehe es geschieht, damit ihr glaubt, wenn es nun geschehen wird.

 

Lieder

219 « Laissez-nous, Seigneur, entrer »

243 « Grand Dieu nous te bénissons »

512 « Viens, Esprit du Dieu vivant »

521 « Nous chanterons pour toi »

Spontanés (siehe Beiblatt im Gesangbuch) :

6/4 « O Seigneur, dans ta grâce »

407/1 « Seigneur, reçois, Seigneur pardonne »

608/2 « Enseigne-moi à discerner »

822 « Louange à Dieu »

882 « Que la grâce de Dieu »

 

_______________________

*

Voir les commentaires

"Seul l'amour fait de nous des chrétiens!" Prédication du dimanche 24 avril 2016 à Narbonne

25 Avril 2016, 16:41pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

 

Textes bibliques : Apocalypse 14,21-27; Jean 13 : 31- 35

 

 

Frères et sœurs, nous sommes sur la route de Pâques vers Pentecôte. Et entre-temps, nous aurons l’ascension, le départ du Christ de cette vie terrestre.

 

Dans l’Evangile qui nous est proposé ce dimanche, Jean nous rapporte le testament que Jésus laisse à ses disciples. Il ne laisse ni or ni argent. Il ne laisse ni écrit, ni relique. Jésus laisse en héritage à ses disciples un commandement. Tel est son héritage et la mission qu’il donne. Il s’agit d’un message particulier de Jésus à ses disciples centré sur la nouveauté de l’amour.

Avant de leur confier ce message, Jésus a attendu un événement : il a attendu le départ de Judas. Judas vient de quitter le cercle des disciples pour accomplir son œuvre, l’œuvre des ténèbres : il s’apprête à trahir Jésus auprès des autorités.

Le compte à rebours a commencé : la Passion de Jésus est en marche. C’est ce moment que Jésus a choisi pour adresser ses disciples un discours bref mais capital. Maintenant que le traître est parti, les vrais disciples se retrouvent entre eux, et Jésus va pouvoir leur parler dans une confiance intime.

Jésus annonce son départ à ceux qu'il appelle ses "petits enfants" : et fait de ce moment l'équivalent d'une réunion de "famille". Jésus fait un discours d'adieux à la façon d'un père qui va quitter ce monde et qui fait part de ses dernières volontés à ses enfants. Tout cela contribue à cette tonalité de tendresse qui traverse tout ce dernier discours de Jésus.

Du fait que ses disciples ne peuvent le suivre maintenant, Jésus leur laisse un commandement qui, s'ils le mettent en pratique, leur permettra de continuer à vivre avec son esprit et sa mentalité, et, d'une certaine façon, comme s'il était encore là, visiblement, avec eux.

Que leur dit-il de si important ? Il leur fixe une mission : donner au monde le témoignage de l’amour. Ce qui montrera à tous les humains que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres.

Il faut quitter ses peurs, ses ignorances, ses préjugés, ses raideurs dogmatiques, ses égoïsmes et ses avantages. Autrement dit, quelle la marque distinctive à apporter au monde et ainsi prouver que le Christ physiquement absent a toujours une réalité existentielle ?

«Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.».

Frères et sœurs, vous avez bien entendu, qu’il est question d’un «nouveau commandement».

Une question vient immédiatement à l’esprit, comment se fait-il que l’on qualifie de «nouveau» un commandement qui était connu depuis l’Ancien Testament ? Le commandement de l’amour n’est pas nouveau en soi. Il constitue l’un des éléments fondamentaux de la tradition biblique : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19, 18).

Ce qui est nouveau, c’est la façon d’exprimer cet amour : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Car pour avoir la force de le faire, la force d’accomplir la Loi, il fallait la grâce! Il fallait Jésus. Sans la grâce, l’on ne peut faire ce qui est bien. « Sola gracia ! »

Le commandement de Jésus est ainsi un vrai commandement nouveau au sens actif et dynamique, parce qu’il «renouvelle», il rend nouveau, il transforme tout. Ce commandement de Jésus n’est pas que parole, il se fait geste, il se pose en actes, il est concret, il prend visage, il est une personne, des situations.

«Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.»

Cette parole de Jésus dite à ses disciples, peut-elle encore résonner comme quelque chose de nouveau ?

Ce « nouveau » ne signifie pas que c’est la première fois que Jésus parle de l’amour, mais l’amour ici est différent parce qu’il sera en lien direct avec la mort du Christ. A partir de là nous pouvons saisir l’importance du « nouveau commandement » de l’amour mutuel.

On pourrait traduire ce commandement de cette façon: « de la manière dont je vous ai aimé, aimez vous les uns les autres »  Les disciples devraient imiter le comportement modèle de leur Maître. C’est cela la nouveauté, la radicalité de ce commandement.

C’est de cette nouveauté et de cette radicalité dont parle le livre de l’apocalypse, notre premier texte. Jean dans sa vision tient à répéter que l’intervention de Dieu en la personne de Jésus, le Christ dans le monde ne peut que bouleverser toutes les données temporelles ou spatiales. Le passé est balayé, Dieu va créer du nouveau. C’est dans un cadre renouvelé que vivent les humains : ils portent un nom nouveau, celui du Christ vivant ; leur vie est un culte nouveau que l’agneau a rendu possible ; ils sont citoyens de la nouvelle Jérusalem. C’est la proclamation d’un nouveau mode de vie, d’un nouveau monde. Les versets annoncent que ces êtres sont appelés à vivre dans un univers qui participe de ce renouvellement. La cité vient du ciel et c’est Dieu qui l’envoie ; il ne s’agit pas d’une glorification d’une réalité humaine, la ville est vraiment nouvelle.

Ceux qui suivent le Christ sont appelés à vivre l’amour qu’a montré le Père en envoyant le Fils, et celui qu’a montré le Fils en donnant sa vie. Aimer à la mesure de Dieu-fait-homme qui dépose librement sa vie pour la libération du monde. Aimer non plus comme soi-même, mais à la mesure divine : plus que soi-même. Dieu s’est dépouillé de sa gloire pour prendre notre condition d’esclave ; il a nous a aimés jusqu’à la mort sur une Croix afin que nous vivions (Ph 2, 6-8).

La nouveauté de cet amour est aussi celle de sa source. Pour être efficace, cet amour doit venir de plus loin, de plus profond que nous-mêmes. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés – cela n’est pas possible si l’Amour de Dieu n’est pas répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous est donné (Rm 5, 5). C’est pourquoi ce commandement reste éternellement nouveau. Cette nouveauté est celle de Dieu lui-même, éternellement jeune, éternellement Vivant, créant les cieux nouveaux et la terre éternellement neuve. Son Esprit d’Amour nous donne part à sa nouveauté qui ne connait pas de déclin.

 

La nouveauté de ce commandement, c’est aussi le mode de cet amour.

Dieu nous a aimés gratuitement, lorsque nous étions encore pécheurs (Rm 5, 8). L’amour du prochain qui exigerait des préalables n’est pas encore celui du Christ.

Puis, Dieu nous a aimés efficacement : il ne s’est pas contenté d’éprouver de la bienveillance à notre égard, il a posé les actes. Il s’est incarné, il a souffert, il est mort, il est ressuscité pour notre gloire. L’amour n’est pas affaire de sentiments, mais des actes. C’est pour cela que le Seigneur en fait le commandement nouveau.

Dieu nous aime de façon droite : pour nous-mêmes, pas pour ce que nous pourrions lui donner. Ce n’est pas son bien qu’il cherche en mourant sur la Croix, c’est le nôtre. Lui, il ne manque de rien.

Entendons-nous bien, c'est à ses disciples que Jésus s'adresse : « si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous sauront que vous mes disciples.»

Oui, la gloire de Dieu se manifeste à travers les interventions libératrices de ceux et des celles qui se réclament disciples du Christ.

 

Ce testament de Jésus est aussi le nôtre aujourd’hui, frères et sœurs. Nous qui avons fait le choix volontariste de perpétuer son œuvre, en étant nous-mêmes au bénéfice de sa grâce et de son amour, Jésus nous engage à une nouveauté de vie. Ceux qui suivent le Christ sont appelés à vivre l’amour qu’a montré le Père en envoyant le Fils, et celui qu’a montré le Fils en donnant sa vie pour l’ensemble de l’humanité.

Cet amour ne se cantonne pas aux membres d'une communauté fermée. C'est un amour qui s'adresse à tous et à toutes. C’est là encore quelque chose de nouveau. Il s'adresse à ceux qui se tournent vers Dieu afin de recevoir de cet amour, la grâce, la libération, une vie nouvelle. La notion même de disciple est totalement ouverte, nouvelle.

Le commandement s'adresse donc bien aux disciples de Jésus et aux membres de l'Église mais comme un don à offrir aux autres. Les cultes, les sacrements, n’ont d’autre fonction que d’entretenir cette source d’où nous tirons cet amour à offrir aux autres.

Après avoir dit tout cela, frères et sœurs, l’amour fraternel au sein de nos communautés de vie n’est pas si évident. Reconnaissons-le.

L’indifférence, l’égoïsme, la haine, la vengeance, la violence, l’esprit de domination et de rivalité font partie de nos comportements.

Frères et sœurs, l’amour dont parle le Christ ce matin est une source d’eau vive qui fait jaillir un nouveau printemps. C’est un baume qui guérit les blessures. Cet amour est difficile certes, mais profond, fidèle, un amour plus fort que la haine, plus fort que l’injustice et plus fort que la mort. Il est nouveau parce qu’il va jusqu’au bout : «Aimez-vous les uns les autres tel que  je vous ai aimés». Ce commandement constitue l’unique obligation de la nouvelle alliance. Tout le reste est secondaire et il est l’essentiel de cette mission qui nous est confiée par le Christ, «Ils sauront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres». C’est là le signe distinctif par lequel les chrétiens peuvent être reconnus! C’est le commandement nouveau que le Christ nous a laissé en héritage.

Même difficile, ce genre d’amour est possible et il existe vraiment dans notre monde d’aujourd’hui. Chacun et chacune d’entre nous pourrait en donner des exemples ou incarner des exemples. Cet amour mutuel se traduit de mille façons dans la vie quotidienne : l’écoute, l’accueil, l’attention à l'autre, le service des plus faibles, la compassion, le pardon, la miséricorde, etc.

Il se traduit dans des actes simples de la vie de tous les jours et dans des actions communautaires en faveur du bien commun, des droits de la personne, de la justice sociale, d'une meilleure répartition des biens, d'un environnement de qualité supérieure, de la lutte contre le sexisme, contre toute discrimination, etc.

En nous aimant les uns les autres comme le Christ nous a aimés, nous participons à la construction de la cité nouvelle, la cité où «il n’y aura ni mort, ni deuil, ni pleurs, ni douleurs, ni violence, ni guerre, ni exploitation».

C’est un amour qui invite à nous ouvrir à tous, à tous ceux et à toutes celles qui souhaitent et demandent cet amour ou qui sont en manque mais privés de moyen de l’exprimer.

Frères et sœurs, dans notre monde moderne, ce monde qui revendique la nouveauté, nous avons une bonne nouvelle à vivre et à offrir : Oui, je vous donne un commandement nouveau : « aimez-vous les uns les autres tel que le Christ vous aimés. ». Seul l'amour fait de nous des chrétiens….Amen !

 

Charles KLAGBA

 

Voir les commentaires