dimanche 8 août 2021 culte à deux voix
DIMANCHE 8 AOUT 2021
NARBONNE
CULTE A DEUX VOIX
PHILIPPE PERRENOUD PASTEUR
JOELLE ALMERAS PREDICATRICE
PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL
La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.
Toi qui as faim et soif d’un amour qui t’accueille et te nourrit,
Toi qui as faim et soif d’une présence qui te porte,
Toi qui as faim et soif de regards d’amitié,
Toi qui as faim et soif d’un repas partagé,
Tu es au bon endroit, au bon moment.
Ici, c’est la maison du Seigneur.
Ses portes te sont grand ouvertes
Et sa table richement servie.
Et Dieu est là avec nous
Au rendez-vous de son amour.
Il nous accueille avec la faim qui nous tenaille
Avec nos vides ou nos trop plein
Avec nos gouts et nos dégouts,
Avec nos acédies et nos désirs,
Il a de quoi faire mais c’est ainsi qu’Il nous veut.
Je vous invite à la prière :
Seigneur,
Nous sommes affamés ce matin
de ta grâce pour en vivre,
de ta Parole pour la vivre,
Décidés, nous aussi, à accueillir et partager,
Viens, Seigneur, viens maintenant dans nos cœurs
Et nous serons comblés. Amen[1].
Chant 1 : Psaume 33 « réjouis-toi, peuple fidèle » strophes 1, 2 et 5
https://www.youtube.com/watch?v=YzWT6_hXCp4
LOUANGE
Louons Dieu, avec le Psaume du jour, le 34, les versets 1 à 9
Je veux remercier le SEIGNEUR à chaque instant,
ma bouche chantera toujours sa louange.
Je suis très fier du SEIGNEUR.
Vous, les gens simples, écoutez-moi et soyez dans la joie !
Dites avec moi : « Le SEIGNEUR est grand ! »,
chantons tous ensemble son nom.
J'ai cherché le SEIGNEUR et il m'a répondu,
je n'ai plus peur de rien.
Ceux qui regardent vers lui brillent de joie,
et leur visage n'est pas couvert de honte.
Quand un malheureux crie, le SEIGNEUR entend,
il le sauve de tout ce qui lui fait peur.
L'ange du SEIGNEUR monte la garde autour de ceux qui respectent Dieu,
il les délivre.
Goûtez et voyez comme le SEIGNEUR est bon.
Il est heureux, celui qui s'abrite en lui !
Chant 2 : arc 247 « Célébrons le Seigneur » les 3 strophes
https://www.youtube.com/watch?v=XxUQ0H6jmWw
PRIERE DE REPENTANCE
Nous nous présentons devant Dieu,
Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.
Seigneur, nous venons vers toi, avec notre faim et notre soif : de vie, de paix, de confiance
Oui, nous avons nos besoins de nourriture, bien sûr, mais portons aussi nos peurs, nos craintes de manquer,
ou nos besoin de posséder ; nos besoins d'avoir, d'être rassurés que tu sois là... pour notre propres besoins...
Et toi, tu viens, dans la simplicité des éléments de vie que tu nous donnes
Pardonne nos quêtes de pouvoir et de certitudes
Pardonne nos manques de partages,
nos lenteurs à savoir recevoir.
Pour ceci, et tant d'autres choses que nous te présentons dans le silence de nos cœurs, pardonne-nous...
Donnes-nous d'accueillir ta présence comme
une nourriture éternelle pour notre foi,
une force pour nos vie, une sève pour notre Amour
Amen
Spontané 1 formule 3 arc 318 / 1 « toi qui es lumière »
https://www.youtube.com/watch?v=FJgJ8xSZOVk
PAROLES DE PARDON
Avec ce texte de Dietrich Bonhoeffer, théologien allemand résistant au nazisme, recevons le rappel de la Grâce...
Les hommes vont à Dieu dans leur misère
et demandent du secours, du bonheur et du pain ;
demandent d'être sauvés de la maladie, de la faute et de la mort.
Tous font cela, tous, chrétiens et païens.
Des hommes vont à Dieu dans sa misère,
le trouvent pauvre, méprisé, sans asile et sans pain,
le voient abîmé sous le péché, la faiblesse
et la mort.
Les chrétiens sont avec Dieu dans sa passion.
Dieu va vers tous les hommes dans leur misère ;
Dieu rassasie leur corps et leur âme de son pain.
Pour les chrétiens et les païens,
Dieu souffre la mort de la croix.
Et son pardon est pour tous, chrétiens et païens.
Spontané 2 formule 3 arc 526 /3 « Jésus est au milieu de nous »
https://www.youtube.com/watch?v=r-uNu-yG3PY
VOLONTE DE DIEU
Pardonné et libéré, écoutons quelle est la volonté de Dieu pour nous :
"Brise les chaînes injustes ;
Dénoue les liens de tous les jougs,
Délivre ceux qu'on opprime ;
Mets fin à toute servitude.
Partage ton pain avec celui qui a faim ;
Recueille dans ta maison le malheureux sans asile ;
Couvre celui qui a froid ;
ne te détourne pas de ton frère".
Amen
Spontané 3 formule 3 arc 405 / 4 « toi qui m’appelles »
https://www.youtube.com/watch?v=JT0Z4OGUou0
[1] Jo
LECTURES BIBLIQUES
Prions avant de lire les Écritures :
Seigneur, ta Parole est savoureuse comme du pain ; donne-nous de la recevoir ainsi, pour aujourd’hui et pour toujours...
Amen.
LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION
1 ROIS 19, 4 - 8 : 4 Quant à lui, il alla dans le désert, à une journée de marche ; il s'assit sous un genêt et demanda la mort en disant : Cela suffit ! Maintenant, EIGNEUR, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères. 5 Il se coucha et s'endormit sous un genêt. Soudain, un messager le toucha et lui dit : Lève-toi, mange ! 6 Il regarda : il y avait à côté de lui une galette cuite sur des pierres chaudes et une cruche d'eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 Le messager du SEIGNEUR vint une seconde fois, le toucha et dit : Lève-toi, mange, car le chemin serait trop long pour toi. 8 Il se leva, mangea et but ; avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, l'Horeb.
JEAN 6, 41 - 51: 41 Les Juifs maugréaient à son sujet, parce qu'il avait dit : C'est moi qui suis le pain descendu du ciel. 42 Ils disaient : N'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous, nous connaissons le père et la mère ? Comment peut-il dire maintenant : « Je suis descendu du ciel ! » 43 Jésus leur répondit : Ne maugréez pas entre vous. 44 Personne ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et moi, je le relèverai au dernier jour. 45 Il est écrit dans les Prophètes : Ils seront tous instruits de Dieu. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
46Non pas que quelqu'un ait vu le Père, sinon celui qui est issu de Dieu ; lui a vu le Père. 47 Amen, amen, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. 48 C'est moi qui suis le pain de la vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 Le pain que voici, c'est celui qui descend du ciel, pour que celui qui en mange ne meure pas. 51 C'est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra pour toujours ; et le pain que, moi, je donnerai, c'est ma chair, pour la vie du monde.
Chant 3 : arc 179 « Dieu a tant aimé le monde » en entier
http://cantiques.karaokes.free.fr/select.php?video=2846
«un parcours gastronomique d’exception»
Introduction : Ce matin, nous allons faire un parcours gastronomique à travers le temps et quelques aliments. Vous savez que j’aime manger de bonnes choses alors c’est un plaisir, que dis-je, un régal de m’engager sur ce parcours avec vous.
Qui a dit que Dieu, en Jésus, s’est fait charpentier ? Aujourd'hui le voila qui se présente, dans nos textes, comme un restaurateur et aussi un boulanger. Il offre un repas et nous fait le pain, et le pain de Dieu c’est quelque chose ! Si tu es là, parmi nous, c’est que tu as, probablement, déjà gouté à ce pain très spécial, pain de vie, que même un simple petit bout de quignon te la donne, la vie, alors si tu t’attaques à la mie…
Ce repas de Dieu, ce n’est pas seulement un temps de chère nourrissante, et un agréable moment de plaisir alimentaire, mais comme tout ce que nous mangeons, et nous y pensons bien peu, après la dégustation vient le temps de la digestion, invisible processus qui se prolonge par la distribution dans notre corps de tous les nutriments qui nous sont essentiels. Et cela se fait sans que nous en ayons conscience, enfin, la plupart du temps !
La nourriture que Dieu donne, comme il le fit avec Elie, avec Jésus aussi dans l’épisode qui précède notre lecture, est certes une nourriture toute terrestre, charnelle mais la gastronomie céleste n’est pas une tambouille ordinaire car elle, elle invite à la table des repas intérieurs qui ouvre à l’humain des perspectives singulières et lumineuses. Nous allons en parler d’abord avec l’aventure qu’a vécue Elie, puis celle que Jésus nous propose et avec lui, nous mettrons nos pieds sous une table d’exception aux millions d’étoiles, au moins….
1 ) Elie et un repas revigorant : Plongeons dans le passé pour observer le prophète Elie dans une situation pour le moins inconfortable : il s’est mis à dos le roi Akhab et surtout la reine, la célèbre Jézabel, exécrable, odieuse, malfaisante qui veut le voir mort, un point c’est tout. Il faut dire qu’il avait fait fort, en dénonçant puis massacrant les prêtres de Baal et d’Ashéra, chers à Jézabel, sur le mont Carmel, où le Seigneur, Lui, s’était fait Lanceur de feu.
Menacé de mort, il fuit le Royaume du Nord, traverse le Royaume du Sud pour atterrir dans le désert, découragé, en pleine déprime, il envisage sérieusement de renoncer à sa fonction de prophète. Il a oublié, semble-t-il, qu’il n’est pas seul, car il y a, quelque part, cent autres prophètes bien cachés, et le plus énorme quand même : on dirait qu’il a zappé ce qui est arrivé au mont Carmel où le Seigneur a lancé le feu sur l’autel et asséché le fossé autour. Les humains ont la mémoire courte.
En pleine déprime, il s’est installé sous un genêt, et ce n’est pas la joie ! le genêt donne bien peu d’ombre, le psaume 120 parle des « charbons ardents » des genêts ; et il a la réputation d’être le dernier recours avant de mourir de faim : ses racines sont l’ultime nourriture quand il n’y a même plus d’herbes sauvages[1].
Et nous voilà avec un homme, un simple humain, qui ne voit plus que la moitié vide de la bouteille. Je ne vaux rien, je suis tout seul, abandonné aux foudres de Jézabel, mieux vaut mourir… Remarquons cependant que dans cette situation qui lui semble sans issue, il se tourne quand même vers le Seigneur et le prie. Un exemple à creuser… peut-être.
Et voilà que le Seigneur, qui le connait par cœur, lui fait servir par un « messager », un gâteau (« ougat » en hébreu) , cuit à la braise, s’il vous plait, et une cruche d’eau.
Et hop ! hop ! voilà notre prophète revigoré et prêt à marcher 40 jours et 40 nuits jusqu’au mont Horeb. Vous savez, ce mont où brûla le buisson ardent[2], où Moïse fit jaillir une source[3] et qui serait même, selon certains historiens, un autre nom du Mont Sinaï[4]. Voilà un lieu qui ne peut que booster notre déprimé.
La nourriture que donne le Seigneur a des effets dynamisants, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle a relevé Elie, lui a donné des forces et il s’est senti pousser des ailes pour gagner un lieu où il va retrouver toutes ses capacités de serviteur du Seigneur.
Cette aventure quelque peu rocambolesque vécue par Elie, ancre dans nos cœurs la certitude que le Seigneur porte ses regards d’amour sur ses serviteurs, qu’ils soient ou non opérationnels. Et que c’est Lui qui fait le premier pas quand on est dans le creux de la vague, quand on boit la tasse, quand on ne voit plus le bout du tunnel. Il trouvera un moyen pour te conduire dans un lieu où tu retrouveras tes forces. Quasi miraculeux, non ?
2 ) le pain et plus… : A propos de miracles, traversons quelques siècles pour nous installer aux côtés de Jésus qui parle, enfin, certains diront qui déparle, comme on dit par chez nous, pour raconter une histoire de pain de vie.
Le pain, évidemment, est symbole de nourriture essentielle. Le pain ressemblait probablement à son époque à une galette ronde, aplatie, faite avec de l’orge pour le petit peuple et du froment pour les plus riches[5]. On ne le coupait pas au couteau, mais le père de famille rompait le pain, signe de partage. Et, souvenez-vous que Jésus devait avoir une façon personnelle de le rompre car c’est à ce signe que certains l’ont reconnu. C’était l’aliment de base et pour certain l’unique nourriture accessible. Alors, quand Jésus parle de pain, ses auditeurs, forcément, sont toute ouïe. Sauf que… un pain qui descend du ciel… un pain vivant qu’ll faut manger pour vivre éternellement… décidément, ce Jésus, fils de joseph que tout le monde connait, dites ! un fils de charpentier, qui se la joue extraterrestre, tout droit tombé du ciel ! et il voudrait, en plus, qu’on le prenne pour de la manne ! Un grand n’importe quoi !
Pourtant, les juifs qui roumèguent au verset 41 devraient être à même de comprendre, de discerner dans les paroles de Jésus ce 71ème sens après lequel ils courent pendant leurs longues heures d’études journalières de la Torah.
La revue Lire et dire, elle, ouvre la voie à une compréhension toute simple. Je cite : « le pain ne pousse pas aux arbres, il ne se sème pas. C’est le fruit d’un travail. C’est un produit né de l’attente. Jésus est « travail » du Père, qui mène à la résurrection. Accéder au pain de vie nous lie, par Jésus, au Père qui le donne gratuitement. Jésus se présente donc, comme un lieu de rencontre entre Dieu et les hommes. Il est le messager, le porteur de la vie, le vivant. Le pain descend du ciel : il est don de Dieu, mais aussi métaphore de la dimension spirituelle que Dieu veut nourrir en nous, comme le pain nourrit notre corps. » (fin de citation).
Cela nous fait entrer dans une autre dimension, un temps de repas, unique, sans pareil, que nous vivons lors de la sainte cène, un temps où, toutes et tous ensemble, réunies dans le partage du pain et du vin, nous « vivifions la mémoire du dernier repas que Jésus a partagé avec ses disciples[6]. (…) La cène confesse que celui qui a été présent au milieu des siens se laisser retrouver aujourd'hui dans les signes visibles du pain et du vin.» Elle est aussi communion les uns avec les autres. Wilfred Monod en fait un commentaire magnifique, je le cite : « quel rêveur, quel réformateur, quel anarchiste a jamais proposé d’inviter le patron et le manœuvre au même repas, pour les faire boire à la même coupe ? Et pourtant, la sainte cène opère ce miracle ; l’éboueur y porte la coupe à ses lèvres et la passe au député qui boit après lui. Dans la simplicité de cet acte sans phrase, il y a quelque chose de surnaturel (…) l’Évangile y apparait comme l’énergie égalitaire par excellence. Jusque là, seule la mort pouvait prétendre nous rendre tous égaux face à elle. Toutefois la mort crée brutalement une égalité involontaire entre les personnes tandis que l’Évangile suscite, harmonieusement, une égalité des vivants, consciente et volontaire. Cette communion que nous célébrons est un bouleversement de l’ordre social, un ferment de réformes sans limites, une image de l’humanité future, le germe de la nouvelle terre où la justice habitera[7] » (fin de citation).
Jésus est allé se fournir dans une boulangerie invisible, insoupçonnée, d’où émane des effluves de vie éternelle. Il en est lui-même le pain, un pain qui donne la vie. Et ce sont toutes les femmes, tous les hommes, tous les enfants à l’arrêt, découragés qui se voient offrir ce pain vivifiant et l’opportunité de devenir à leur tour des partageurs du pain vivant « descendu du ciel pour que celui qui en mange ne meure pas ». Tu en es, n’est-ce pas ?
Conclusion : Et la cerise sur le gâteau, je veux dire, et le dessert ? Le Seigneur a rajouté du supplément et pas n’importe lequel à ce repas proposé. Car pour dessert, il met sur la table un fruit, un fruit que vous ne trouverez nulle part ailleurs, un fruit prodigieux et thaumurgique qui se reconstitue au fur et à mesure qu’on le mange, qui même se bonifie à la consommation : le fruit de son Esprit, à consommer sans modération car ce qu’il fait grossir, en nous, ce ne sont pas les hanches ou les poignées d’amour, mais le cœur de notre être intérieur… A la table du Seigneur, les plats débordent : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi, avec la vie en éternité. Que voilà des nutriments d’exception ! Pour tous les jours, dans toutes les situations, chacun selon ses besoins. C’est marqué dans le menu qui porte un nom célébrissime : la sainte Bible !
Chers amis, de la terrasse où l’on mange terrestre, à l’intérieur où l’on mange céleste, nous sommes les heureuses et heureux bénéficiaires d’une invitation permanente à la grande table du Seigneur ; là, pas de passe sanitaire pour cause de péché-Covid, pas besoin de montrer patte blanche, je veux dire, pas besoin pour entrer d’être un V.I.P. comme on dit aujourd'hui. Moi, toi, toutes et tous, nous avons librement accès à la grande salle intérieure du restaurant du plus grand chef de l’univers.
Tout est prêt : le Père-Chef est sur seuil avec son regard d’accueil pleinement fixé sur toi, tel que tu es ; le Fils est là, qui t’attend, pain de vie offert gratuitement ; l’Esprit est là, sa corbeille de fruit débordante qui se remplit au fur et à mesure que l’on se sert. Le Seigneur avait déjà fait le coup avec des pains et des poissons et ça a du lui plaire puisqu’il récidive avec le fruit de son Esprit. Ça, c’est de l’humour céleste ! Et puis, et puis, il y a tous les invités déjà entrés et ceux qui vont venir te rejoindre.
Il y en pour tout le monde : les juifs, les grecs, les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les riches et les pauvres, les bien-portants et les malades et tous les autres. Chaque humain est invité, attendu avec bonheur. L’accueil est inconditionnel. N’hésite pas, n’hésite plus. Viens, entre, prends place et sers-toi.
Puis, après ton repas, avec la force que tu as, à ton tour, passe donc le plat !
Bon appétit !
Temps musical : « you raise me up » TRIO COVER
https://www.youtube.com/watch?v=9HhvwWx1ius
[1] Job 30, 4 ; https://www.eglise-protestante-unie.fr/fiche/9-aout-2015-la-fuite-et-le-desespoir-d-elie-1-rois-19-v-4-13-b-marchand-7912
[2] Exode 3, 1
[3] Exode 17, 6
[4] Deutéronome IV, 10 ; V, 2 ; IX, 8 ; XVIII, 16 ; XXVIII, 69
[5] https://www.stjosephdesepinettes.org/medias/files/repas.pdf
[6] Antoine Nouis un catéchisme protestant p ? 646
APRES LA PREDICATION
Chant 4 arc 317 « laisserons nous à notre table » strophes 1, 2 et 5.
http://cantiques.karaokes.free.fr/noel.php?video=809
CONFESSION DE FOI
Nous confessons notre foi.
Je crois au Christ Sauveur et Seigneur
Qui nous réconcilie avec le Père
Par la foi seule.
Il nous libère de la malédiction de la loi
Et de toute culpabilité.
Par l’annonce de l’Évangile,
Le don du baptême
Et la célébration de la Cène,
Il nous rassemble en l’Église
Sous l’autorité des Écritures
Illuminées par le Saint-Esprit.
Il nous associe à son statut filial
Et à son œuvre de libération et de Vie,
En vue de la louange et la prière,
Du témoignage et du service.
Par là,
Il nous permet de collaborer avec lui,
Pour contribuer à faire du monde
Une création de Dieu
Dans l’attente de la nouveauté du Royaume.[1]
spontané 4 : cantique 822 louange à Dieu
Louange à Dieu le Créateur,
À Jésus Christ, notre Sauveur,
Au Saint Esprit le défenseur.
Alléluia, alléluia, alléluia.
OFFRANDE
Le Seigneur, le nôtre, nous convoque à nouveau.
Après la louange, après l’écoute de la parole vivifiante,
Lui, le don parfait nous invite à inscrire ses préceptes dans notre quotidien.
Ce geste participe à notre unification personnelle,
Et il apporte cohérence à notre engagement.
ANNONCES
PRIERE D’INTERCESSION
Unissons-nous dans la prière d’intercession.
Seigneur,
Aujourd'hui encore,
Donne-nous de parler la langue de ton amour
Pour ceux que l’on bat,
Ceux que l’on étouffe,
Ceux que l’on torture,
Ceux que l’on exploite.
Donne-nous de parler
Pour les traqués,
Les déportés,
Les non-jugés,
Les détenus,
Les sans-défense,
Les exclus.
A cause de ton Fils, tu nous appelles à parler :
Donne-nous la force de parler pour ces milliers d’enfants enlevés
Ces derniers jours encore au Nigéria,
Pour ceux que l’on destine à la rage et à la haine.
Tu nous appelles à parler
Car tu as horreur de la violence,
Tu as horreur de la calomnie,
Tu as horreur de la haine.
Tu nous appelles à parler car tu aimes l’homme.
Tu nous appelles, frères et sœurs tous ensemble,
À parler la langue de ton amour
Jusqu’aux confins des mers et des nuits,
Afin que le jour vienne[2].
Et avec celui que tu as envoyé et qui a brisé toutes les chaines,
Nous te prions :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles. Amen.
ENVOI
Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :
Tu as, Seigneur Jésus, pain de vie,
Les paroles qui donnent la vie.
Tu es, Seigneur Jésus,
Le pain qui donne la vie,
Un pain qui vivifie et qui relève.
Tu nous nourris, nous fortifies et nous envoie
Car comment le monde entendra t il ces paroles
Si personne ne les proclame.
Aujourd'hui tu nous le redis :
Je vous envoie ! C’est à vous ![3]
BENEDICTION
Je suis avec toi.
Je te bénis,
Mon Esprit est en toi,
Ma force est la tienne.
Ma grâce t’accompagne,
Mon amour te porte.
Va ! Je suis avec toi.
spontané 5 : cantique 882 « que la grâce de Dieu »
Que la grâce de Dieu soit sur toi
Pour t'aider à marcher dans ses voies.
Reçois tout son pardon et sa bénédiction.
Va en paix, dans la joie, dans l'amour.