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Eglise Protestante Unie de Narbonne

cultes

dimanche 1er janvier 2023 textes litrugiques

31 Décembre 2022, 19:33pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 1er janvier 2023

 

NARBONNE

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Oh quel plaisir, quel bonheur

De se retrouver entre frères !

C’est comme l’huile qui parfume la tête,

Et descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron,

Et qui descend sur le bord de son vêtement.

C’est comme la rosée de l’Hermon

Qui descend sur la montagne de Sion.

Là, le Seigneur donne sa bénédiction[1].

Le psaume 133 nous parle de plaisir et de bonheur,

D’une huile parfumée,

D’une rosée rafraîchissante,

Par la seule grâce d’être avec des frères, des sœurs.

 

Je vous invite à la prière :

Toi qui nous appelles à Te rencontrer,

Toi qui nous appelles à T’approcher,

Sois au milieu de nous ce matin,

Comme une mère qui protège et qui aime,

Comme un père qui écoute et qui comprend,

Comme une sœur qui héberge et compatit,

Comme un frère qui console et qui partage.

Toi qui nous appelles à Te rencontrer,

Toi qui nous appelles à T’approcher,

Sois au milieu de nous ce matin. Amen[2]

 

1 ) arc 222 « avec toi , Seigneur, tous ensemble » strophes 1, 3, 5 et 6

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

 

Père,

Je lance ma joie vers le ciel comme une volée d’oiseaux !

L’aile de la nuit s’est éloignée,

Et je me réjouis dans la lumière de ton amour.

Voici un jour nouveau, celui que tu fais, Père !

Mon Dieu, ton salut et ta grâce me réjouissent !

Ta présence est partout, derrière et devant,

D’un côté et de l’autre, en haut, en bas et jusque en moi.

Je suis dans la joie, Père !

Les psaumes chantent ton amour,

Les prophètes l’ont annoncé,

Et nous, nous le connaissons.

Tous les jours, par ta grâce,

C’est noël et c’est Pâques, c’est Pentecôte et l’Ascension !

Père,

Je lance ma joie vers le ciel comme une volée d’oiseaux.

Voici un jour, nouveau, qui brille, étincelle, encore

Éclate de bonheur à cause de ton amour.

Chaque jour est ton œuvre et chacun est compté

Comme les cheveux de ma tête.

Loué sois-tu, Père de mon frère Jésus Christ !

Alléluia ! alléluia ! Amen ![3]

 

2 ) arc arc 155 « avec des cris de joie » les 3 strophes

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait et qu’Il nous invite à partager avec l’engagement de William Booth, le fondateur de l’Armée du Salut :

 

Tant que des femmes pleureront, bats-toi.

Tant que des enfants auront faim et soif, bats-toi.

Tant qu’il y aura dans la rue, une fille qui se vend, bats-toi.

Tant qu’il y aura des hommes en prison,

Et qui n’en sortent que pour y retourner, bats-toi.

Tant qu’il y aura des victimes de guerre, d’attentats, bats-toi.

 

Lève toi

Contre la détresse et la mort,

Contre la torture et la souffrance,

Contre la pauvreté et la misère,

Contre la haine et la terreur,

Contre le doute et la lassitude,

Contre l’oppression et la force aveugle,

Contre la guerre qui ravage les humains.

Contre tout ce qui empêche la vie.

 

Et engage-toi dans tout ce qui stimule la vie.

 

Et Moi, je serai avec toi. [4]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Père,

Je pense parfois que je suis chargé d’accomplir des tâches importantes.

 Il m’arrive d’imaginer que de mon efficacité dépendent le bonheur des autres et le mien.

Alors je me stresse, je m’inquiète,

Je me place au centre du monde,

Et je m’oblige à la perfection.

 

Père,

Ne cesse pas de me rappeler que tout ce qui est important,

Tout ce dont la vie dépend,

Tout ce qui a une portée d’éternité,

Tout vient de toi !

 

Pardonne ma présomption.

Viens, Père, viens pardonner.[5]

 

4 ) Spontané formule 3 arc 526 « Jésus est au milieu de nous »

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Père !

J’ai voulu te demander pardon

Et tu me dis :

« Je t’ai déjà pardonné ».

Je souhaitais t’offrir mon amitié,

Je voulais t’appeler « Abba », « Papa »,

Et tu me dis :

« tu es mon fils, tu es ma fille ».

Je voulais te choisir

Et tu m’avais déjà choisi.

Je voulais me réjouir d’être retourné à toi,

Et toi, tu t’es déjà réjoui

De mon retour à l’appel de ta grâce.

Loué sois-tu, Père ![6]

 

5 ) Spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

PRIERE D’INVOCATION

 

Prions avant de lire les Écritures :

 

O Père,

Tu n’ignores rien de nos réticences

Ni de nos résistances devant ta Parole.

Tu sais, combien nous nous esquivons

Lorsque ton Évangile se fait précis,

Combien nous interprétons

Lorsque te Parole nous interpelle trop,

Combien nous oublions

Lorsqu’elle se fait dérangeante.

Et pourtant, nous revoici ce matin

A l’écoute de ce que nous dit l’Écriture.

 

C’est pourquoi nous invoquons ton Saint-Esprit

Pour qu’il nous accorde un cœur ouvert à ta Parole

Et une intelligence accueillante à ton Évangile.

Derrière les mots que nous entendons,

Donne-nous de discerner ta Parole de vie,

Ta Parole pour nos vies.

 

Donne-nous d’entendre ton Évangile

Et de le mettre en pratique.

Amen.[7]

 

Lectures :

 

Galates 4, 4 – 7

« supercalifragilisticexpialidocious »

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

PREDICATION

 

[1] Psaume 133

[2] Vie et liturgie mars 2020 p. 2

[3]Liturgie bleue p. 64

[4] Vie et liturgie mars 2017 p. 1 et 1

[5] P.Y. Zwahlen prières pr les jours d’hiver p. 26

[6] Liturgie bleue p. 234-235 jean pierre Yel

[7]Antoine Nouis la galette et la cruche 1 page 156

 

APRES LA PREDICATION

Pause musicale : ode à la joie

7 ) arc 610 « ô Jésus mon frère » les 3 strophes

 

   CONFESSION DE FOI

Nous confessons notre foi :

 

Nous croyons en toi, Dieu, Père de tous les humains,

Tu as fait l'homme et la femme à ton image.

 

Nous croyons en ton Fils Jésus Christ, notre Seigneur et notre frère,

Né d’une femme en notre condition humaine,

Mort et ressuscité pour nous faire partager sa vie.

Toujours vivant parmi nous, il est l’espérance du monde.

 

Nous croyons en l’Esprit, qui vient de toi et de ton Fils.

Il soulève nos vies par la force de son amour.

Il nous rassemble en ta famille universelle, ton Église.

 

Nous croyons qu’aimés de Dieu, nous sommes tous frères et sœurs,

Et que notre amour doit s’étendre à tout humain.

 

Nous croyons que, sauvés du mal et de la mort,

Nous sommes dans la vie nouvelle qui n’aura pas de fin.[1]

 

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

SAINTE CENE

 

Petite liturgie multilingue p. 18 et suite

 

PREFACE

 

9 ) arc 216 «  les mains ouvertes devant toi »

 

RAPPEL DE L’INSTITUTION

 

PRIERE DE COMMUNION

 

NOTRE PÈRE

 

INVITATION A LA CENE

 

FRACTION ELEVATION

 

COMMUNION

 

PRIERE D’ACTION DE GRACES

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Père, nous ne savons pas te prier comme il le faudrait :

Viens toi-même dans nos cœurs intercéder par ton Esprit !

 

Nous te prions, Père,

Pour nos familles et nos amis ; pour toutes celles et tous ceux qui souffrent, Les malades et les mourants, les infirmes et les vieillards,

Les pauvres et les isolés, les torturés et les exilés,

Celles et ceux qui en quelques secondes ont perdu tout ce qui faisait de leur vie un lieu agréable et confortable, particulièrement, les ukrainiens sous le feu incessant de bombes destructrices et les syriens à nouveau sous le feu de l’État islamique.

Nous te prions, Père,

Pour toutes celles et tous ceux qui luttent, qui cherchent, qui désespèrent,

Pour celles et ceux qui sont abattus par l’épreuve ou dont la foi chancelle,

Pour celles et ceux qui connaissent la tentation,

Pour celles et ceux qui t’oublient dans la prospérité ou dans la joie.

Nous te prions Père,

Pour notre ville et notre peuple, Pour celles et ceux qui gouvernent,

Pour nos villes et nos campagnes, Pour tous les peuples de la terre

Et pour la paix du monde.

Nous te prions, Père,

Pour notre Église, pour celles et ceux qui exercent un ministère parmi nous,

Pour l’Église universelle, pour sa fidélité et sa vigilance dans l’attente de ton Royaume et pour son unité[2]. Amen.

(notre Père prié pendant la sainte cène)

ENVOI

  1. pour les paroles d’envoi :
  2. Jésus,
  1. prenant cœur et corps d’homme,
  2. as changé de nom :
  1. tu t’appelles, Emmanuel, Dieu avec nous !
  2.  ! notre Dieu Emmanuel de demeurer avec nous !
  1. partir de maintenant,
  1. pourrons nous accrocher à cette solide espérance
  2. dire à nos frères :
  1. notre tête et notre cœur !
  2. s’est lié à la terre,
  3. s’est lié à tous les vivants.
  1. nous sommes plus seuls.
  1. se tient au milieu de nous
  1. avec nous il change la face de la terre.
  2. dans nos foyers et dans le monde
  1. au cœur cette solide assurance !

BENEDICTION

La promesse est pour nous aujourd'hui, 1er janvier 2023,

Il nous appartient de la saisir.

Va, tu es fils, tu es fille de Dieu.

Son amour est ta joie.

Sa paix est ton assurance

Sa grâce t’accompagne.

 

9) Spontané formule 3 arc 882 « que la grâce de Dieu »

 

 

[1] Liturgie bleue p. 296

[2] Liturgie bleue p. 393

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DIMANCHE 4 DECEMBRE 2022 : CULTE "FAMILLES"

4 Décembre 2022, 08:04am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

NARBONNE 4 DECEMBRE 2022

 

CULTE FAMILIAL

 

Introduction

JO :

Quel plaisir et quel privilège de pouvoir nous retrouver, ici, ensemble pour ce culte spécial. Il a été préparé par Philippe, notre pasteur, et Christiane et nous allons pouvoir le vivre en pensant à eux car, ils sont, malheureusement, absents : Philippe a accompagné Alix, sa femme, auprès de sa belle mère qui vit ses dernières heures terrestres. Christiane, Martine et leurs compagnons sont cantonnés à leur domicile pour cause de Covid [et Patrick, notre cher président du conseil presbytéral est lui aussi dans un temps de maladie]. Bref, les absents, pour une fois ont raison de ne pas être parmi nous… Ils sont dans nos pensées et nos prières.

 

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père.

Notre Seigneur vient, toujours !

Rappelons nous sa venue !

Du chemin vers la lumière, vers la Paix !

L’espérance nous est offerte ici et pour nos routes.

Dieu nous a invités pour l’écoute et le partage.

La Parole et la lumière nourrissent notre attente.

Dieu nous prépare un espace de fête.

Nous pouvons lui réponde Par le chant :

 

Arc 359 « ô peuple fidèle » =================== chant ordinateur

 

Louange

JEAN FRANCIS :

Seigneur, ta Parole habite parmi nous.

Au fil des siècles elle s’est transmise.

A son écoute, les peuples se sont réjouis.

Ils ont accueilli le salut dont elle témoigne.

Ton Esprit nous éclaire et nous donne de recevoir,

Ici et maintenant, cette Bonne Nouvelle.

 

CHANT : arc 652 : « grain de blé » ====================guitare

 

JO :

Nous nous préparons à Noël, à célébrer la venue de notre Seigneur… sur la paille…

Ce n’est pas rien… pour un Seigneur… et surtout lui… Qui donc est-il ?

Voici comment commence l’Évangile  selon Matthieu, au chapitre 1, 1 – 7 :

 

JEAN FRANCIS : lecture de Matthieu 1, 1-7

 

JO :

Il y a beaucoup de monde, de noms : des célèbres, connus par la plupart d’entre nous et même les enfants ! et d’autres noms moins célèbres.

Anne, tu en connais ?

 

ANNE continue en évoquant deux personnes moins connues dont elle a entendu parler il y a quelques temps. Dans l’arbre généalogique de Matthieu, je veux dire, dans la liste des grands pères, des arrières grands pères, des arrières arrières grands pères et plus loin encore, il y a en effet la présence d’une certaine Ruth

 

JEAN FRANCIS : lecture de Matthieu 1, 5

 

JO :

Noémi et Ruth, sa belle fille, sont veuves et revenus d’exil en terre lointaine.

 

TAMBOURIN

 

ANNE :

Les ouvriers s’en vont. Ils saluent et remercient le maitre de moisson pour le repas. Alors l’homme se lève péniblement. Il trébuche et se rattrape aux branches basses d’un olivier.

Chaque année c’est pareil ! il boit un peu trop ! Mais comment faire autrement ? Le dernier soir du battage, le maitre offre à boire et à manger sur l’aire, là, tout près du grain qui sèche.

C’est la coutume qui veut ça. Un bon patron offre beaucoup à boire et il boit avec ses ouvriers.

 

La nuit tombe. Les moissonneurs rentrent par grappe au village. Le maitre de moisson devine encore leurs silhouettes sur le chemin mais distingue à peine les murs roses des maisons ; un groupe de femmes s’attarde près du feu, elles chuchotent puis entonnent quelques refrains joyeux.

 

Tambourin.

 

Mais elle, où est-elle ?

Non, Ruth n’est pas venue.

 

De plus, cette année est vraiment une année exceptionnelle : l’orge déjà, et maintenant le blé.

L'homme regarde le tas éclairé par un reste de feu. Il y en a une quantité incroyable. Il leur a fallu une bonne semaine pour battre. Les hommes n’ont ménagé ni leur peine, ni leurs fléaux. Les femmes non plus. A peine le vent du soir se levait qu’elles arrivaient par groupe avec leurs grands paniers pour glaner les épis restants.

 

Elle, toujours seule, venait en dernier avec  le vieux tamis effiloché de sa belle-mère Noémie. Peut-être qu’elle n’a pas bien compris qu’elle était conviée à la fête.

Ou alors, elle n’a pas osé répondre  à l’invitation de Booz, le maitre des récoltes. 

 

Crapaud musical

 

La nuit s’appesantit sur les champs. Booz entend dans le lointain les sifflements des moissonneurs qui regagnent le village. Des rires aigus de femmes aussi.

Il l’a attendue. Il peut bien se l’avouer maintenant. Toute la soirée, il a regardé vers le chemin. Il jette un peu de bois sur le feu et se dirige vers le tas de blé. il va dormir tout près. C’est ainsi. Le maitre dort sur l’aire tant que le blé n’est pas rentré dans les greniers.

L'homme se tourne et se retourne. Il ne s’endort pas. Peut-être qu’elle ne pense pas à lui : il y a d’autres hommes au village.

Et que sait-il d’elle ? Peu de choses : elle vient d’ailleurs, d’un pays ennemi, rival, étranger ; elle est veuve, comme Noémie, sa belle-mère. Deux pauvresses qui ont tout perdu là-bas, au pays de Moab. Quand il lui a dit, le premier jour, qu’elle pourrait glaner autant qu’elle voulait, et manger avec eux, quand  il a dit qu’il avait donné des ordres pour que les hommes ne l’ennuient plus, elle l’a regardé longtemps. Alors le cœur de Booz, son cœur déjà usé par l’âge, a bondi dans sa poitrine, comme celui d’un cabri.

 

Faire rouler un caillou.

 

Une odeur de parfum coule du chemin, s’étale au ras du champ et se mélange à celle du blé. Mais l'homme dort ; il n’entent pas le caillou, il ne sent pas la fragance (la bonne odeur du parfum). Il ne remarque pas l’ombre tapie derrière le mur.

 

ERIC : projeter la miniature : on en a mis une autre en couleur (Jessé)

 

ANNE :

Il rêve.

Il se voit couché sur l’aire.

Un arbre sort de son corps. Le chêne vert s’élève vers le ciel dans un bruissement de feuilles.

 

Le rêveur voit maintenant des figures humaines qui s’étagent sur les branches de l’arbre.

Le premier est un roi d’une grande beauté : David. Il pince les cordes d’un luth et son chant se perd dans les étoiles.

Le deuxième, Salomon, tient une épée d’or. Il juge et il tranche.

Le troisième, le quatrième…tous sont rois.

Il y a aussi quatre noms de femmes : Tamar, Rahab, Ruth et la femme d’Urie : Bethsabée.

 

Tout en haut du chêne, il y a un nouveau né qui arrive au monde à Bethléem, ce qui veut dire « la Maison du pain ». Il y a un homme et une femme qui se penchent sur lui, couché dans la paille d’une mangeoire.

 

ERIC :  projeter une œuvre de Chagal

 

Cantique 351 : « d’un arbre séculaire » ==================musique ordinateur

 

Bol tibérain

 

ANNE :

Booz sursaute. Il se réveille d’un seul coup. C’est l’aube déjà. Il rejette la couverture. Et il voit… il y a quelqu’un ! … Là, tout près de lui, près de la paille blonde, il y a quelqu’un ! L'homme bondit : « Qui est là ? »

La forme se déplie. Le parfum se déploie. Il la reconnait. C’est elle, Ruth, du pays de Moab, Ruth sortie de son rêve…

 

« Noémie m’a dit que tu es racheteur ? S’il te plait, rachète-moi » dit-elle alors.

 

L'homme se penche vers le visage levé de la femme. Il respire son parfum.

Racheteur ?  Il n’avait pas pensé à cette histoire de rachat.

 

JEAN FRANCIS :

La loi juive prévoit les remariages des veuves. Dans le cas où le mari mort ne laisse pas d’enfant à sa femme, le racheteur – le frère ou le plus proche cousin – épouse la veuve, lui fait un enfant et rachète s’il le faut les biens du défunt. Il assure ainsi une descendance au mort, un avenir à la veuve et de quoi survivre. 

Booz a un plus proche parent qui devrait racheter Ruth.

 

Bol tibétain

 

Booz est debout, il parle : « Ta belle-mère dit vrai, mais il y en a un autre, un parent plus proche. Je m’en occuperai dès que possible ».

Il ôte un a un les brins de pailles qui parsèment les longs cheveux torsadés de Ruth la Moabite.

 

« Donne-moi ton manteau » dit-il.

Elle frissonne.

Il va vers le tas de blé. il y plonge ses mains et remplit son manteau de grains dorés.

« Ainsi, tu ne rentreras pas les mains vides chez toi ».

 

C’est ainsi que Booz, le maitre de la moisson, a épousé Ruth, la veuve du pays de Moab, celle qui était revenue avec Noémie, sa belle-mère, veuve aussi, revenue dans son village de Bethléem.

 

ERIC : reprojeter Chagall

 

JO :

Ils ont eu un fils, Jobed, dont l’un des fils, jessé, a lui-même eu 7 fils, dont l’un David, le plus petit, a eu à son tour 17 fils, dont l’un, Salomon, a eu des fils dont l’un…

Le chêne est monté haut dans le ciel du temps tout scintillant d’étoiles.

Et le temps a passé. Jusqu’à cette nuit-là.

Sur l’aire abandonnée d’un des champs au bas de Bethléem, il y a une femme venue de Galilée avec son époux. Elle gémit de la douleur qui lui tord le ventre : le descendant de Ruth et de Booz est en train de naitre.

Il sera Bethléem, Maison du Pain, pour nos faims lancinantes, nos désirs toujours exacerbés.

Il sera pour nous le Racheteur.

Racheteur de nos deuils, de nos impasses, de nos stérilités.

 

Cantique 316 : « peuples qui marchez dans la longue nuit » ========Eric

 

JO :

Et nous, aujourd'hui ? Dans un culte, il y a une dimension d’actualisation. Ce sont nos prédications ; ce fut déjà la cas avec la narration. Continuons :

- nous avons entendu que Bethléem signifie « la maison du pain ». Le pain nourriture de base.

 

JEAN FRANCIS

cela a toujours été important ; et ça l’est de nouveau particulièrement aujourd'hui : nous pensons à la crise en Ukraine.

 

JO :

Et à ce qu’elle provoque comme risque de manque de blé, en particulier pour les pays pauvres… Un rappel que notre vie est fragile, fragilisée. Mais nous n’avons pas à nous laisser prendre par toutes sortes de peurs… Comment ?   Par la solidarité à laquelle nous sommes appelés, avec toutes et tous, grâce à toutes et tous. comme dans le récit de Ruth et Booz : c’est en franchissant des frontières, comme Ruth, et en accueillant, comme Booz, que chacun peut s’en sortir.

Et bien plus encore : il s’agit de nous souvenir que la vie est d’abord quelque chose que l’on reçoit. Cela nous donne une confiance, au-delà de nos circonstances, au-delà du mal qu’il y a dans le monde…

 

ANNE :

OK. Mais quel rapport avec Noël ?

 

JEAN FRANCIS :

Il y a des symboles de Noël qui nous rappellent cette vie… En particulier des décorations que l’on met sur le sapin… Comme par exemple les boules :

- elles viennent du fruit de la Genèse, qu’Adam et Eve ont pris.

- mais il y a aussi des morceaux de pain[[azyme]], rappelant le corps de Jésus Christ que nous partageons, lors de la sainte cène. [[ ces morceaux de pain azyme, ce sont les hosties]]

 

JO :

Effectivement…ce n’est donc pas seulement chez les catholiques… Ils sont le rappel de la rédemption, par le don de Jésus. Nous mettons ainsi sur le sapin :

        - soit des boules de couleurs différentes

        - soit des friandises [[douces comme ces hosties]], douces comme la vie à laquelle Jésus nous invite, qu’il nous promet, qu’il nous offre…

 

ANNE AVEC LES ENFANTS : mettre ces différentes décorations au fur et à mesure qu’on les énumère.

 

JO :

Et d’autres symboles ?

 

ANNE :

Oui : des gâteaux, de nouveau, la douceur…

Et faits avec du blé !

 

JO :

Vous êtes un peu gourmands… vous seriez capable de nous transformer du bois, comme ce sapin, ou les bûches pour la cheminée en gâteaux…

Il n’y a pas d’autres choses ?

 

JEAN FRANCIS :

Il y a bien d’autres choses. Comme l’étoile… Elle a guidé d’autres personnes, comme les Mages, venus de loin, d’autres pays, vers Jésus, le Seigneur, Dieu né sur la paille… Nous allons donc vous donner et décorer tout à l’heure des étoiles en paille. .. Ce qui rassemblent des idées si importantes de Noël… des étoiles qui parlent du ciel et de la terre, faites avec un matériau humble et terre à terre ; des décorations authentiques et écologiques…

JO :

Dans le vrai sens du terme, le terme premier, comme selon son étymologie oiko logia : une Parole pour la maison commune.

Et nous sommes revenus à nos moutons… et brebis… nous…

-et la théologie de Noël : un Dieu né sur la paille, à Bethléem, la maison du pain ; avec tant de dimensions quant au blé, pour le pain de vie.

- comme nous pouvons le lire dans le très beau livre de Pascal Geoffroy : 40 plantes de la Bible : une des paroles les plus saisissantes de l’Évangile  s’enracine dans une observation qui remonte à l’origine la plus lointaine de l’agriculture : si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si, au contraire, il meurt, il porte du fruit en abondance. (…)

Une des lectures possible : le but de toute vie, est de permettre, sur cette terre, à l’avenir de voir le jour ; de préparer un lendemain ; de l’espérer meilleur et plus fécond que le présent.

Il y a bien d’autres symboles de Noël, que nous verrons peut-être l’an prochain. Et que nous pouvons déjà chanter avec un cantique qui nous rappelle bien des images importantes du folklore autour deNoël.

 

Cantique 772 : « Mon beau sapin » ===================   musique ordinateur

 

JO : SAINTE CENE

 

JO / SAINTE CENE

 

Les graines forment le pain – et nous le partageons.

Les raisins remplissent la coupe – et nous en prenons tous

Avec chaque bout de pain, avec chaque gorgée de jus de raisin, nous nous souvenons : Dieu nous donne la vie, Dieu nous donne à manger et à boire, il garde notre vie

Avec chaque bout de pain, avec chaque gorgée de jus de raisin, nous nous rendons compte : Dieu nous lie les uns aux autres, il veille sur nous, il garde notre vie

Avec chaque bout de pain, avec chaque gorgée de jus de raisin, nous reconnaissons : En Jésus, Dieu nous a fait comprendre que l’espérance est toujours plus forte que la souffrance et la vie, plus forte que la mort, oui, Dieu nous garde.

Avec chaque bout de pain, avec chaque gorgée de jus de raisin, nous ressentons : Dieu nous lie les uns aux autres, il enlève ce qui nous divise, Dieu nous sauve.

Avec chaque bout de pain, avec chaque gorgée de jus de raisin nous espérons : Comme les épis de blé s’épanouissent sur nos champs, comme les vignes portent du raisin, la vérité et la justice grandissent et mûrissent en nous. Dieu renouvelle notre vie.

Maintenant, comprenez vous pourquoi nous mangeons le pain au culte, et pourquoi nous partageons la coupe ….car ils nous parlent de tout cela. Qui a eu l’idée de faire ainsi ?

Institution :

C’est Jésus qui a demandé de faire ainsi. [Prendre une bible dans la main et dire] : La dernière fois qu’il était rassemblé avec les disciples, ils étaient autour de la table et partageaient un repas. Et Jésus prit du pain et dit : Ceci est mon corps, donné pour vous. Mangez-en en mémoire de moi. Rompre le pain.

Son corps?

Oui, c’est ce qu’il a dit, car il est mort peu après. Et au début les disciples n’ont pas compris pourquoi il devait mourir. Ils ne voyaient pas de sens. Ce n’est que plus tard qu’ils ont compris que Jésus a risqué sa vie pour eux. Mais en laissant un message important : il ne faut pas avoir peur dans la vie, devant personne. Dieu est toujours avec nous, même dans les moments de souffrances. Le pain veut nous encourager, nous fortifier au nom de Dieu.

Et la coupe alors ? Jésus a également pris la coupe et dit : voici la nouvelle alliance dans mon sang. Élever la coupe.

Alli ….li – ance – …cela veut dire : un contrat, un engagement, l’un pour l’autre. Chaque fois qu’on boit la coupe, on se souvient : Dieu nous a promis de rester toujours fidèlement à nos côtés, il pardonne nos fautes et il nous aide dans nos soucis …

Les enfants peuvent-ils prendre eux aussi de ce pain et de cette coupe ?

Oui, c’est ce que nous allons faire, mais avant, nous allons nous mettre en cercle, car c’était ce que Jésus voulait : que nous nous rassemblions pour partager ce pain et cette coupe. Venez, tout est prêt.

Prière :

A Avant de partager le pain et la coupe, nous prions : Nous nous réjouissons d’être réunis en ton nom, Seigneur. Ta présence nous fait du bien. Tu nous vois tels que nous sommes, avec nos fautes, Avec nos soucis, Avec ce qui nous rend heureux, aujourd’hui, nous voici, et nous avons hâte de sentir l’amour que tu nous portes. Amen

Cantique : par exemple, Alléluia 21/16, 1.2. Avec toi Seigneur …

Partage

Le pain de la vie pour toi. Invite à se passer le pain en disant à chaque fois qu’on donne le pain à son voisin : « Le pain de la vie pour toi »

La coupe de l’alliance pour toi. Invite à se passer la coupe en disant à chaque fois qu’on donne la coupe à son voisin : « La coupe de l’alliance pour toi »

Prière Nous te remercions pour ce repas. Ce repas est différent des autres repas. Il nous fait sentir que tu es toujours avec nous. Il nous fait sentir que tu nous aimes tels que nous sommes. Il nous fait comprendre qu’en ton nom, nous pouvons être en communion les uns avec les autres et que nous avons beaucoup à partager. Amen

Vous allez ainsi emmener avec vous le goût de la joie, la force que Dieu nous donne par ce repas, l’envie de continuer à vivre en communion les uns avec les autres, aussi hors de cette salle/ ce temple/ cette église. Vous pouvez regagner vos places.

 

Cantique à toi la gloire 1er couplet

 

ERIC : annonces, offrande

 

JEAN FRANCIS :   intercession

Regarde moi, Seigneur Dieu, je suis devant toi et déplié comme un livre dans lequel tu peux lire tout ce que je suis.

Ton regard est celui d’un ami qui aime et qui comprend.

C’est le regard de Jésus lorsqu’il rencontrait des hommes, des femmes, des enfants.

Tous se sentaient compris, aimés, appelés à mieux faire.

J’aimerais bien regarder le monde et les hommes avec le même regard que toi. Mais souvent je m’arrête à la surface, à l’extérieur, alors je suis déçu, ou pire, je juge.

En ce temps de l’Avent, apprends moi, Seigneur Jésus, comme toi, à regarder  avec le cœur. Amen.

 

JO : envoi

En rappel de cette vie que nous recevons, qui vient au-delà de nous même, même de la mort comme Jésus nous en a laissé une parabole, grains de blé qui germe, nous allons vous donner à semer des grains (de blé ou autres) qui lèvent et décoreront la table/les tables de vos maisons.

 

ANNE/ ERIC ? à distribuer avec projection de la photo de germes ;

 

JO : bénédiction

Le Seigneur nous bénit et nous garde ! Car sa lumière brille, elle éclaire le monde. Sa paix nous est donnée, elle s’étend sur toute la terre. Amen.

 

Chant : il est né le divin enfant ======================= musique ordinateur

 

REFRAIN :

Il est né, le divin enfant !

Jouez, hautbois, résonnez musettes !

Il est né, le divin enfant !

Chantons tous son avènement !

 

Depuis plus de quatre mille ans,

Nous le promettaient les prophètes,

Depuis plus de quatre mille ans,

Nous attendions cet heureux temps.

 

Refrain

 

Qu’il est beau ce divin enfant !

Sa beauté, sa grâce est parfaite !

Qu’il est beau, ce divin enfant !

Qu’il est doux ! ah ! qu’il est charmant !

 

Refrain

 

Pendant le gouter, bricolage d’une étoile en paille.

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dimanche 16 octobre 2022 : "Fête des récoltes"

17 Octobre 2022, 07:36am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Culte de rentrée 2022

« Fête des récoltes »

- intro musique/chant :

- Accueil :

Bienvenue, au nom du Seigneur.

 

Aujourd’hui c’est notre « culte de rentrée » ;

marquée aussi comme la fête des récoltes : un dimanche où nous nous souvenons plus spécialement de la générosité de notre Seigneur,

où nous admirons la beauté de sa Création,

et où nous le remercions particulièrement de nous l'avoir confié...

 

Ce culte s’inscrit ainsi dans le temps pour la création qui est chaque année, au début de l’automne,

un temps que les chrétiens se donnent pour réfléchir sur le rôle que Dieu nous a donné dans sa Création :

l’admirer,

la cultiver,

la garder,

en être responsable

comme nous sommes responsables de nos frères et sœurs humains.

Bref, être reconnaissant de ce que nous avons reçus, dans la vie, pour la vie et alors aussi comme rôle, missions...

 

Je vous invite alors à chanter

 

Chant Ps 8, 1 à 4

 

• Louange :

Parmi ce qui nous est donné, nous pouvons apporter

  • du raisin, de la vigne :

La vigne, comme le Peuple de Dieu : cultivée pour la joie partagée !... pour la prospérité et la paix : par la sève que nous recevons, y compris la sève spirituelle... Un sarment ne peut vivre longtemps sans cep 

Bien cultivé, il peut produire de nombreux fruits ; les grappes, elles aussi images du Peuple de Dieu : ensemble et différents : de tailles, maturités, couleurs différentes, mais ensemble... Nous pouvons être différents et ensemble !

Merci Seigneur : tu nous donnes vie ; à chacun, selon ce que nous sommes !

  • du miel : comme sa douceur, image du pays à venir, à rejoindre, de la vie qui nous est promise... Même quand il y a des difficultés, souvenons-nous que des douceurs sont aussi devant nous...

Merci Seigneur !

chant Ps 136, 1+3 +5

  • figue : arbre précieux, car il donne 2 récoltes abondantes. Il est donc devenu une image du repos et de la paix : « se reposer sous son figuier »... Une sécurité matérielle et surtout relationnelle, donc...

Merci Seigneur !

  • De l’olivier : symbole de paix universelle, comme la colombe amenant un rameau d'olivier...

Symbole de paix, car il demeure malgré tout ; il repart de sa souche, et dure donc... Même des rejets, et des rejetons... peuvent devenir de nouveaux arbres... Une fidélité, donc, même aux travers de nos difficultés...

Merci Seigneur !

Ce que nous pouvons encore chanter avec le

Ps 136, les strophes 7+8

  • du blé : nourriture de base ; et possible même sur les sols durs, pauvres.

Nourriture de base, pour tous ! Et le glanage était une disposition permanente.

Nourriture appelée à se renouveler, comme pour Elie découragé ; ou encore le grain qui doit aller en terre, mourir pour donner vie à d'autres... image bien sûr de résurrection... et apprendre à se dessaisir, pour retrouver souvent encore plus... Belle démarche de confiance...

Merci Seigneur !

  • chant Ps 136, 9

 

  • Et tous ces légumes, nécessaire à la vie ; 
  • Et ces fleurs, qui réjouissent : les fleurs expriment qu'il y a des réalités au delà de la rudesse de hommes, ou de la condition humaine...

Modeste, ou grandioses, elles nous rappellent notre fragilité constitutive, mais aussi la beauté que nous ne pouvons fabriquer nous-même, qui est au-delà de nous-même et de nos ambitions... que nos ambitions sont même dérisoires à côté d'elles...

Merci Seigneur !

chant Ps 136, 10

 

 

Je vous invite à la prière, pour présenter nos manquements, notre repentance :

 

Seigneur, notre Dieu, tu as voulu ce monde et cette humanité, tu as voulu la vie.

Seigneur, appelle-nous à nous émerveiller chaque jour de la beauté de la nature.

Tu as voulu faire de nous des partenaires, les gardiens et les jardiniers de ta Création.

Pardonne-nous lorsque nous ne reconnaissons pas ton amour ; que nos vies ne sont pas comme une terre fertile, ou une eau qui arrose les sillons, ou des graines que tu fais germer et grandir.

Pardonne-nous lorsque nous ne voyons pas tes bénédictions

 

Fais grandir en nous la volonté de prendre notre part de responsabilité dans ce monde.

Mets en nous le réalisme, la créativité et le courage dont nous avons besoin

 

Ne laisse pas le fatalisme ni le défaitisme venir à bout de nos convictions. Ne laisse pas les

obstacles, les menaces, les pressions atteindre notre Espérance et notre foi.

Amen

répons habituel 318,1

 

  • pardon :

Le Salut ne vient pas de nos propres mérites : il est un cadeau de Dieu

C'est par la Grâce que nous sommes sauvés. Et Dieu nous dit comme à Gédéon Va avec la force que tu as...

 

répons habituel formule 526, 3

 

• Prière d’illumination :

Seigneur, tu nous donné la terre à contempler, et à cultiver

Donne-nous d’écouter ta Parole qui nous appelle à être des jardiniers pleins d’amour pour la

terre que tu as confiée. Amen.

 Lecture biblique : Deutéronome 16, 13 à 17

 

 

Voilà une tradition qui nous vient de loin : géographiquement, et dans le temps : les cultes des récoltes sont habituels dans d'autres régions de nos jours (comme par exemple dans les Églises protestantes d'Alsace). Mais cela vient, bien avant, du Premier Testament ; une démarche qui peut aussi s'ancrer loin ; profondément en nous donc...

 

Un culte des récoltes pour le culte de rentrée est une bonne chose : marquer que nous reprenons nos activités sous le signe de la reconnaissance, et du partage... de notre place et rôle dans ce monde, sur cette terre...

 

Qu'est-ce que cette fête des récoltes ?

Elle vient d'un contexte cananéen. Elle a été reprise et modifiée pour qu'elle ne soit plus une fête païenne mais en l'honneur du Seigneur.

Il en existait alors trois :

  • la fête de la récolte de l'orge ;
  • la fête des moissons du blé, 7 semaines après, appelée aussi fête des semaines ;
  • la fête des récoltes des fruits et du vin. Celle-ci est devenue progressivement la fête des récoltes par excellence.

Israël va donner une nouvelle signification à ces trois fêtes :

    • la première va devenir le souvenir du départ, du pain non levé, des Mazzot qui commémore la sortie d’Égypte,
    • Puis 7 semaines après : la fête de la révélation de l'Alliance sur le mont Sinaï.
    • Puis la fête des cabanes, le séjour au désert du peuple hébreu avec le don de la manne : première « récolte » que fait le peuple d’Israël, par la grâce de Dieu qui le sauve.

Trois fêtes qui remercient pour trois dimensions de vie fondamentales : la libération, les Paroles pour cheminer, vivre ensemble ; puis en nous souvenant de notre précarité constitutive : la fête des cabanes nous rappellent que notre foi vient d'un peuple errant ; sous les étoiles, nous sentons bien que nous sommes peu de choses... comme à travers la précarité d'une simple tente, parfois construite sur les balcons des immeubles... dans laquelle chacun est invité à passer la nuit. Chacun peut alors se rappeler que sa vie ne dépend pas de lui seul, mais de Dieu et des autres.

Ceci avec les nourritures comme moyens nécessaires... pour tous, puisque juste après ce passage, c'est la justice qui est évoquée... Après la connaissance, puis la reconnaissance, cela doit se concrétiser...

 

Le christianisme reprend à son tour cette tradition en l'adaptant puisque Mazzot devient la fête de Pâques ; 7 semaines après, c'est Pentecôte.

La fête des cabanes n'a pas été reprise ; dommage, mais nous le pouvons toujours... comme avec ce temps pour la création qui nous est proposé depuis quelques années.

Le christianisme a non seulement trop oublié ses racines juives, mais aussi son lien avec la création (à quelques exceptions près, comme François d'Assise, par exemple). C'est dommage, car ces fêtes nous rappellent des dimensions fondamentales ; à commencer par le peuple libéré, qui chemine pour apprendre la liberté et ne pas retomber dans la loi du plus fort, se croire plus fort que tout.

Nous protestants, en France particulièrement, nous avons parfois de la peine avec les éléments de la nature, ou les gestes symboliques, dans nos cultes  : nous avons parfois (votre serviteur aussi) des craintes que cela soit des occasions de superstitions, de bénédictions quasi-païennes... et autres cultes de la nature elle-même... Nous avons pourtant l'occasion de retrouver des dimensions fondamentales de notre foi : nos racines hébraïques, du Premier Testament, comme nous venons de l'évoquer. Mais aussi, comme la Réforme l'a mise en valeur, l'importance de la reconnaissance ! Nous recevons, au-delà de nous-mêmes...et malgré ce que nous sommes ; il s'agit alors de marquer cette reconnaissance !

D'ailleurs, devant la nature, sa diversité, ses floraisons, germination, forces, etc... ou sous le ciel pour admirer les étoiles, nous pouvons être touchés : admiratifs, et nous rappeler ce que nous sommes : si petits, dans un ensemble si vaste... qui nous donne vie... Que suis-je là-dedans, grain de poussière, mais à qui le souffle de vie a été donné, et la création confiée !! ?... Appelés, rappelés, reconnaissants devant l'infini... Nos certitudes se relativisent... Comme elles l'ont été, de façon tellement moins poétique (!) avec cette crise sanitaire...

Tout cela nous rappelle notre fragilité, mais aussi l’émerveillement et la reconnaissance de la vie ; ce qu'elle nous appelle à vivre...

C'est aussi reconnaître que je reçois la vie ; se souvenir toujours que, fondamentalement, nous l'évoquions l'autre jour, nous avons reçu.

 

Le passage biblique reçu tout à l'heure nous invite alors à marquer ce moment important par, nous dit-il : une offrande, chacun en fonction de ses moyens et à la mesure des bienfaits que le Seigneur votre Dieu lui aura accordé.

Une offrande en signe de reconnaissance pour tous les bienfaits reçus :

non pas, comme nous pourrions le penser, en fonction de bonnes ou moins bonnes récoltes ; comme si Dieu était pourvoyeur de bonnes ou moins bonnes récoltes... donc selon les personnes... La Bible a toujours distingué notre Seigneur d'un tel pourvoyeur, d'un magicien, avec ce que cela a de chantage, d’intérêt, etc... tous les bienfaits évoqués ne sont-ils pas ceux, tellement plus fondamentaux et importants de l'Alliance... Et chacun donne en fonction de ses moyens ; autrement dit, de part et d'autres, dans la liberté, la sincérité, dans et pour la Grâce...

 

Et alors, à nouveau : utiliser au mieux ce qui nous est donné. 

C’est l’occasion de nous rappeler de choix de vie ; de nous rendre compte du lien entre les choix de gestions de la terre et de ses ressources, les injustices, les aveuglements ; et de tous les dégâts causés par des égoïsmes et/ou vues à courts termes. Les textes bibliques nous rappellent que la terre nous est confiée, comme à des jardiniers, en gérance. Elle ne nous appartient pas. Nous sommes alors appelés à en prendre soin.  Nous sommes placés comme des locataires  loca - terre, (comme le titre d'une chanson de Jean-Louis Aubert... de 1989) 

Et de marquer cela en actes, en partage. Nous exprimons la reconnaissance en Parole ; cette Parole est actes aussi : elle va devenir Partages. Ces fruits, et ce qu'ils signifient, vont continuer leur chemin cultuel en étant partagés !...

 

Nous pouvons alors d'autant plus profiter de ce que nous recevons : les recevoir comme des cadeaux, signes de ce qui nous est donné, jours après jours ; une démarche de reconnaissance nous invite à voir au-delà de la plainte (même si celle-ci peut aussi bien sûr être... et être légitime...) ; mais connaître et re-connaitre : comme le verre à ½ plein... Et remercier ! Bonne ou mauvaise, la récolte est déjà un cadeau... Le percevoir permet de vivre encore plus...

Les racines de notre foi, et ce que nous recevons dans nos vies, nous les recevons d'autant plus quand nous en sommes conscients :

en nous tournant ainsi, tous les jours, dans une attitude de reconnaissance pour la vie, pour ses richesses, pour notre nourriture. Nous sommes ainsi transformés par l’action de Dieu en nous.

La fête des récoltes n’est qu’une manière de nous tourner vers Lui, de nous rappeler sa présence de bienveillance et d'appels à la vie, pour la vie, pour tous...

 

Amen.

 

Méditation musicale

 

chant  536, strophes 1+4+5

Liturgie de Sainte Cène

Seigneur, quelle joie de te louer !

En ton Fils Jésus-Christ tu as créé toutes choses pour le bonheur et pour la vie.

Par ton Fils, tu veux sauver chacun et la création toute entière de tous les esclavages.

Ainsi tu veux que chacun puisse te servir avec joie.

C’est pourquoi avec tes enfants de partout et de tous les temps, nous proclamons et nous chantons la grandeur de ton amour...

répons 822

 

• Paroles d’institution : Nous sommes maintenant avec Jésus-Christ et avec ses disciples dans la chambre haute, la nuit même où il va être livré, il célèbre la Pâque. Il prend du pain, et après avoir rendu grâces, il le rompt et le donne en disant :

« Prenez, mangez, ceci est mon corps donné pour vous, faites ceci en mémoire de moi ».

De même, après le repas, il prend une coupe et après avoir rendu grâces, il la donne en disant

« Buvez-en tous, ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, répandu pour vous et pour

un grand nombre, pour le pardon des péchés, faites ceci chaque fois que vous en boirez, en

mémoire de moi. »

 

• Épiclèse :

Prions :

Seigneur, tu es la source de la vie, tu es la source de l’amour.

Voici le pain et le fruit de la vigne.

Envoie ton Saint-Esprit sur nous et sur ces dons afin que, par cette communion, nous soyons unis au Christ et les uns aux autres, et que nous demeurions fidèles à ce que tu attends de nous.

Unis dans un même Esprit, nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçue de Jésus-Christ lui-même

Notre Père ...

 

 

invitation :

Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres chez moi, mais dis seulement une parole, et je serai guéri.

Nous sommes tous invités à cette table par Jésus-Christ. Il appelle chacun de nous à le rejoindre. Que celles et ceux qui reconnaissent en Jésus-Christ le Seigneur, et désirent partager son repas, forment un cercle autour de cette table.

 

Communion

+ chant A toi la gloire 

Seigneur, tu nous as accueillis à ta table. Nous te disons notre reconnaissance.

Par cette communion, tu renouvelles nos forces. Que notre vie soit un reflet de ton amour.

 

 

• Annonces + Offrande et enquête des enfants : des sujets de reconnaissance ?!

• Prière d’offrande

Seigneur, nous te remettons notre offrande. Par nos dons, nous te disons merci pour tous les biens dont tu as comblé et nous partageons un peu de ce que nous avons reçus... Amen.

 

• Prière d’intercession :

in Paroles pour tous pour le 3 octobre

 

Amen.

 

• Bénédiction :

 

Que le soleil rayonne sa chaleur sur votre visage, que les pluies tombent avec douceur sur vos champs.

Et que Dieu vous bénisse et vous garde dans sa main, aujourd’hui, toujours et jusque dans l’éternité. Amen

 

répons : « Ne rentrez pas chez toi comme avant »...

 

 

 

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dimanche 25 septembre 2022 textes liturgiques

24 Septembre 2022, 20:11pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 25 septembre 2022 NARBONNE

 

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

Luc 16, 1 – 13

 

«mais c’est le monde à l’envers !!! »

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

Le Premier et le Nouveau Testament

Ne nous exhortent pas seulement

À accueillir des étrangers qui deviennent

De précieux cadeaux pour leurs hôtes.

Lorsqu’Abraham accueille trois hommes de passage

Aux chênes de MAmré

Et leur offre de l’eau, du pain et un repas,

Ces étrangers se transforment en anges du Seigneur

Qui annoncent que Sara, sa femme, va donner naissance à un fils.

Lorsque la veuve de Sarepta offre un repas

Et un abri à Elie au jour de la famine,

Celui-ci se révèle être un homme de Dieu

Qui multiplie l’huile et la farine

Et qui relève son fils d’entre les morts.

Lorsque les deux pèlerins d’Emmaüs invitent l’étranger,

Qui les a rejoints sur leur route,

À rester avec eux pour la nuit,

Il se laisse reconnaitre comme Seigneur et Sauveur

Dans la fraction du pain.

Dans chacun de ces exemples

La distinction entre hôte et invité est bouleversée.

C’est l’invité qui offre, c’est l’hôte qui reçoit.

 

Je vous invite à la prière :

Comme Abraham, la veuve ou les pèlerins

Nous accueillons ta présence.

A Mamré, tu as été ange,

Tu as annoncé la naissance là où il n’y avait plus d’espérance.

A Sarepta, tu as été vie,

Tu as multiplié l’huile et la faine là où sévissait la famine.

A Emmaüs, tu étais le ressuscité,

Tu as rendu la vue quand la foi avait disparu.

Aujourd'hui, dans ce temple, qui vas-tu être ?

Seras-tu parole de vie ?

Seras-tu parole de grâce ?

Seras-tu parole de pardon ?

Seras-tu parole d’espérance ?

Nous t’attendons, Seigneur,

Nous t’accueillons.

Viens ![1] Amen.

 

1 / arc 214 « Seigneur, nous arrivons » les 3 strophes

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

Le jour s’est levé…

Seigneur,

Magnifiques Tes œuvres sur toute la Terre,

Magnifique Ton nom dans tous les temps,

Magnifique Ta grâce en tout lieu…

Bénis sois-Tu !

Vivante Ta lumière, signe de Ta résurrection,

Vivante Ta parole, répétition de Ton amour,

Vivante Ton alliance, élan d’espérance…

Bénis sois-Tu !

Généreuse Ta manne, nourriture quotidienne,

Généreux Ton pardon, signe de Ta fidélité,

Généreuse ta paix, secours dans nos drames…

Béni sois-Tu ![2].

 

2 ) arc 247 « célébrons le Seigneur » les 3 strophes

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait et qu’Il nous invite à partager :

Avec l’aide de l’Esprit qui donne aux mots leur vie,

Avec l’aide de l’Esprit qui libère de la lettre,

Avec l’aide de l’Esprit qui fait passer de l’exhortation aux actes,

Avec l’aide de l’Esprit qui transcende nos gestes en paraboles vivantes.

SERVIR !

Nos prochains en les rencontrant,

Celles et ceux que Dieu place sur notre route,

En leur tendant la main,

En leur accordant notre écoute,

En partageant notre vie avec leur vie,

En osant la parole et le geste de soutien…

SERVIR !

Et reconnaitre là l’humble mission confiée,

Et assumer là le témoignage nécessaire,

Et discerner là les signes du Royaume…

SERVIR !

En chantant la louange du Seigneur,

En proclamant Son nom

Du levant au couchant,

Et voir ce qui est faiblesse debout,

Et voir ce qui est pauvreté se relever,

Et voir ce qui est stérile entouré de vie,

SERVIR !

Servez le Seigneur vous Ses fidèles,

Chantez Sa louange,

Dès maintenant et pour toujours ![3]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

 

 

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Père,

Tu es mon espérance, mon espoir dans la vie.

Quand je regarde en arrière,

Quand je fais le compte de mes jours,

Je mesure à quel point

Tu es important pour moi.

Tu as toujours été là,

Dans les moments difficiles

Comme dans les moments de joie.

Père,

Quand je fais le compte de mes jours,

Je réalise à quel point

Je suis tenté de chercher ailleurs qu’en toi

Le source de mon espoir.

Il est si tentant de se fier dans les projets de ce monde,

Dans les rêves de réussite,

Dans l’affection de mes proches.

Père, je sais que dans l’avenir

Je traverserai encore de nombreuses épreuves.

Je te supplie alors

D’être le Seigneur en qui j’espère.

Même si je suis tenté de lâcher ta main ;

Je t’en prie ne lâche pas la mienne.[4]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 526 « Jésus  est au milieu de nous »

 

 

 

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Aujourd'hui Dieu entend ta prière,

Il connait ton désir,

Il voit ta repentance.

 

Aujourd'hui Dieu n’est pas avare de sa miséricorde,

Il la donne à tous ceux qui se tournent vers lui.

 

Aujourd'hui, Dieu fait grâce,

Il te renouvelle son amitié,

Il prend ta main dans la sienne,

Il t’offre son pardon.[5]

 

5 ) Spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

PRIERE D’INVOCATION

 

Freud raconte une histoire :

« Un enfant a peur du noir.

Il s’adresse à sa tante qui est dans la pièce d’à-côté :

-Parle-moi, car j’ai peur.

La tante répond :

A quoi cela te servirait-il, puisque tu ne me vois pas ?

Alors l’enfant dit :

Il fait plus clair lorsque quelqu’un parle ».

 

Je vous invite à la prière :

 

Seigneur, notre monde est dans la nuit.

La nuit de la violence, de la guerre, de l’injustice.

La nuit de la faim et du froid.

La nuit de la peur et de la solitude.

Notre monde ressemble trop souvent

À une nuit glaciale et silencieuse.

Parle Seigneur, pour que brille ta lumière.

Que ta Parole habite nos silences !

Que ta lumière éclaire nos ténèbres !

Que ta paix triomphe de nos errances !

Que ta justice renouvelle notre terre !

Amen ![6]

 

Lectures :

 

Luc 16, 1 – 13

 

« mais c’est le monde à l’envers ! »

pas de chant entre lecture et prédication

 

PREDICATION

 

[1] Antoine Nouis La galette et la cruche t. 1 p. 23 – 25

[2] Olivier Filhol

[3] Olivier Filhol

[4]Pierre Yves Zwahlen prières pour les jours d’hiver p.20

[5] Antoine Nouis La galette et la cruche tome 2 p. 82

[6] Antoine Nouis La galette et la cruche tome 2 p. 138

APRES LA PREDICATION

 

 

Pause musicale : Faure Requiem « in paradisum »

 

7 ) arc 534 « Seigneur fais de nous » les strophes 1, 2, 5 et 6

 

 

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort, est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[1]

 

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

 

 

 

 

 

 

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession avec l’ACAT :

 

Seigneur, toi qui es notre Dieu et notre Père,

          en Jésus-Christ tu es venu habiter notre terre.

 

Dans l’Evangile, nous lisons que

tu as guéri le paralysé qui était porté par quatre amis ;

          nous te prions pour ceux qui sont malades et alités,

          ceux qui ont peur de l’avenir, dont l’espérance est blessée.

 

Tu as touché le lépreux qui criait son exclusion ;

          nous te prions pour ceux qui se sentent abandonnés,

          qui ont le sentiment qu’il n’y a pas de place pour eux

                  dans notre société.

 

Tu es allée à la rencontre de Marthe et de Marie dans leur deuil :

          nous te prions pour ceux qui ont perdu un être aimé,

          qui se battent contre le vertige du silence et de l’absence.

 

Tu as parlé à la veuve de Naïn qui avait perdu son fils unique ;

          nous te prions pour ceux qui sont seuls,

          qui n’ont personne avec qui partager leurs joies, leurs peines,

                  leurs rires et leurs questions.

 

Tu as été adopté par Joseph,

tu as donné du souci à tes parents,

tu as confié Marie à ton disciple ;

          nous te prions pour les familles,

          qu’elles soient des espaces de parole et de vie,

          des refuges où chacun se découvre inconditionnellement aimé.

 

Tu as lavé les pieds des disciples rassemblés pour ton dernier repas ;

          nous te prions pour ceux qui se mettent au service des autres,

          qui ont le courage de s’agenouiller devant le prochain.

 

Tu as multiplié les pains pour la foule venue t’écouter ;

          nous te prions pour ceux qui luttent contre la faim,

          qui réparent, qui soignent et qui tendent la main.

 

Tu as pardonné aux soldats qui te crucifiaient ;

          nous te prions pour ceux qui œuvrent pour la réconciliation ;

          qui lancent des passerelles et qui osent le pardon.

 

Tu as dit à tes apôtres que c’est à l’amour

qu’ils auront les uns pour les autres

qu’ils seront reconnus comme disciples ;

          nous te prions pour ton Eglise

          et pour tous ceux qui te suivent,

          que l’amour soit la motivation de toutes nos actions.[2]

 

Nous te prions maintenant comme ton Fils nous l’a enseigné ;

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

-ENVOI

 

Notre cheminement est toujours porté par une promesse :

La rencontre avec Dieu, qui donne sens à nos vies.

 

Cette rencontre se fait

Dans le tissage de paroles humaines

Qui disent un peu qui est Dieu ;

Dans tous les visages d’hommes et de femmes

En qui nous reconnaissons un frère et une sœur en Christ ;

Dans tous les mots de la Bible

Qui disent l’amour de Dieu pour notre monde.

 

Allons, remettons-nous en route sur les chemins de nos vies.

 

BENEDICTION

 

Au Moyen-âge, un prêtre nommé Patrick a arpenté l’Irlande

Pour évangéliser ses habitants. Il affirmait : 

« 

J’avance sur ma route avec la force de Dieu pour appui,

La puissance de Dieu pour me protéger,

La sagesse de Dieu pour me guider »

 

Qu’aujourd'hui et demain l’Evangile soit votre bâton de pèlerin,

Que l’amour de Dieu soit le manteau qui vous réchauffe.

Que sa Parole soit l’étoile qui vous guide.

Que l’amour du prochain soit la force qui vous meut.

Et que la grâce de Dieu vous garde sur votre chemin »[3]

 

9) ne rentrez pas chez vous comme avant

 

 

[1] Liturgie bleue p. 296

[2] Liturgie bleue p.391

[3] Nicolas Baud « au commencement » page 92

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dimanche 21 aout 2022 : textes liturgiques

20 Août 2022, 08:13am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Dimanche 21 aout 2022 Narbonne

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU

ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

Ce jour est un jour tout neuf.

Il n’a jamais existé

Et il n’existera jamais plus.

Prenez donc ce jour

Et faites-en une échelle

Pour accéder à de plus hauts sommets.

Ne permettez pas que la tombée du jour

Vous trouve semblable à ce que vous étiez à l’aube.

Faites de ce jour un jour unique, mémorable.

Enrichissez-le, et, ce faisant, enrichissez-vous.

Ce jour est un don de Dieu.

Il n’est donc pas quelque chose d’ordinaire,

De fortuit, quelque chose qui va de soi.

Il vous est spécialement offert,

Prenez-le entre vos mains avec un sentiment de ferveur.[1]

 

Prions :

Avec toi, Seigneur, dans la communion fraternelle.

Nous prenons ce jour, un et unique,

Nous l’acceptons comme un cadeau précieux,

Nous le vivrons en toi et avec toi.

Amen. (Jo)

 

1/ arc 216 « les mains ouvertes » les 2 strophes

 

LOUANGE

Louons Dieu.

 

Seigneur, tu es vie.

Tu nous donnes et nous conserves la vie

Nous te louons.

 

Seigneur, tu es lumière.

Tu nous éclaires et nous réjouis par ta lumière.

Nous te louons.

 

Seigneur tu es joie.

Tu nous donnes de partager ta joie.

Nous te louons.

 

Seigneur tu es espoir.

Tu traces et prépares nos sentiers.

Nous te louons.

 

Seigneur, tu es amour.

Tu nous permets de vivre dans l’amour.

Nous te louons.[2]

 

2/ arc 257 « Jésus ton nom et le plus beau » strophes 1 à 4

 

è l’officiant invite à se lever

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait pour nous et qu’il nous invite à partager :

 

Puisque chacun de vos jours est le premier

Puisque chaque heure qui passe est un commencement

Que vos doigts donnent corps à la lumière

Et tissent la laine des jours qui viennent.

 

Que vos mains ne gardent mémoire

Que des caresses qu’elles ont semées

Et des cordes qu’elles ont fait vibrer.

 

Que vos yeux commencent toujours par la tendresse

Qu’ils n’en finissent pas de croire qu’en l’humain

Dieu reste toujours possible.

 

Que vos pas vous conduisent vers la source qui est dedans

Qui est aussi devant

Et qui n’attend que de vous raviver.

 

Que votre cœur soit toujours habité par l’attente,

Habillé pour l’accueil de ceux qui frapperont à la porte,

Qu’il ne laisse se perdre aucun de ses battements :

Tous ils comptent et ils seront comptés,

Mesure de votre éternité.[3]

 

3/ spontané formulke 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

Seigneur,

Quand je ne sais pas quoi faire de la souffrance au quotidien,

Quand je n’ai plus rien à redire

Devant les cris, les pourquoi et les larmes amères,

Seigneur, viens prendre soin de moi.

 

Quand dans la nuit je ne trouve pas le sommeil

Parce que je cherche sans trouver,

Quand le jour, je ne trouve pas la paix,

La tête trop pleine de soucis, l’avenir incertain,

Seigneur, viens prendre soin de moi.

 

Quand le passé me rattrape sans cesse,

Casse mes rêves et bouche l’horizon,

Quand demain ne promet plus rien

Et que les murs sont trop hauts,

Seigneur, viens prendre soin de moi.

 

Quand le mal de vivre s’en prend à moi

Et assombrit mes jours et mes nuits,

Quand le lourd silence s’installe,

Dans mon cœur, dans ma vie.

Seigneur, viens prendre soin de moi.

 

Quand la solitude est trop lourde à porter

Et les portes sont closes,

Quand j’ai soif de soleil et faim d’amitié

Un éclat de lumière dans le gris quotidien

Seigneur, vient prendre soin de moi.[4]

 

4 / spontané formule 3 arc 526 « Jésus est au milieu de nous »

 

 

PAROLES DE PARDON

 

l’officiant invite l’assemblée à se lever.

 

Pour recevoir la parole de grâce et de pardon de la part du Seigneur, je vous invite à vous lever :

 

Notre Dieu est un Dieu d’amour et de pardon.

Il ne nous laisse pas dans la détresse.

Recevons sa parole de grâce.

 

Pas besoin de grands cris

Pour que l’oreille du Père se tende vers son enfant !

 

Pas besoin de trop de larmes

Pour que s’ouvrent les bras de la mère

Et qu’elle serre son enfant sur son cœur.

 

Frères et sœurs,

L’amour de Dieu surpasse celui des parents les plus aimants.

Il nous aime parce que nous sommes ses enfants.

Il nous aime pour ce que nous sommes

Et non pour ce que nous faisons.

Et sans lassitude,

Avec fidélité malgré nos errances,

Jour après jour,

Il nous tend les bras et nous appelle à lui.

Amen.

 

5 / spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

[1] Vie et liturgie n° 92 page 8 ‘Swâmi Chidânanda)

[2] Mon dossier « liturgie » : protestants.org page 5

[3] Vie et liturgie n° 52 page 3

[4] Vie et liturgie n° 84 page 4 Jan de Haas

LECTURES BIBLIQUES

 

Prions avant de lire les Ecritures :

 

Seigneur

Ta parole est un heurtoir

Qui frappe à la porte de nos cœurs fatigués

Ta parole est une pluie

Qui féconde notre terre desséchée

Ta parole est une fontaine

Qui désaltère notre vie assoiffée

Ta parole est une lampe

Qui éclaire notre sentier

Seigneur,

Nous ouvrons les pages de l’Ecriture,

Que parle ta parole.[1]

 

Amen

 

LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION

 

JEAN 9, 1 – 41 « N’est pas aveugle celui qu’on croit »

 

 

Après la lecture, l’officiant invite l’assemblée à se lever pour chanter.

 

6 /cantique 610 « ô Jésus mon frère » les 3 strophes

 

 (’officiant invite l’assemblée à se rasseoir)

APRES LA PREDICATION

 

L’officiant invite l’assemblée à se lever.

 

7 a / pause musicale :

 

7 b / cantique 536 « Seigneur tu cherches tes enfants » les 4 strophes

 

 

RESTER DEBOUT POUR LA CONFESSION DE FOI

 

 

 

CONFESSION DE FOI

 

Je crois que l’Eternel parle aux humains par son Christ.

Je crois que Jésus actualise la Parole qui fait vivre.

Lorsque j’ai peur, lorsque j’ai froid, je me souviens :
La Bible proclame la promesse d’amour pour la vie
du monde entier.

Je crois au don d’une puissance qui recrée dans
un souffle subtil et léger ;
Souffle de communion et de pardon.

Werner Burki[2]

 

8 / spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

L’officiant invite l’assemblée à se rasseoir.

 

 

ANNONCES

 

OFFRANDE

 

Voici le moment de l’offrande.

L’espérance que nous avons affirmée,

Nous la confirmons dans nos actes.

Notre offrande exprime le règne de Dieu

Sur nos vies et sur nos biens.

L’offrande est recueillie.

Seigneur, merci pour ce que tu nous as donné.

La vie, le sens de la vie et la fraternité.

Cette offrande, elle est signe de notre dépendance de toi.

 

  Amen

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous  dans la prière d’intercession .

Notre Dieu, nous sommes en solidarité avec ceux qui vivent dans le danger et le combat

De loin ou de près, nous partageons leurs détresses et leur espoir.

Apprends-nous à étendre nos vies au-delà de nous-mêmes

Et à étirer notre cœur jusqu’aux frontières où les humains souffrent et transforment le monde.

Mets-nous en solidarité avec cet étranger que nous ignorons

Avec de démuni que nous effaçons,

Avec ces personnes âgées isolées, que nous oublions,

Avec ce détenu, que nous évitons.

O Dieu, que la solidarité soit ainsi un nom nouveau, un nom actuel pour cette fraternité, à laquelle tu nous appelles sans cesse.

(…)

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires dans l’efficacité et non pas dans le verbalisme des déclarations.

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires dans l’espérance et non pas dans la dramatique des catastrophes.

(…)

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires en humilité,

Car nous ne sommes pas capables de porter la terre entière.

Délivre-nous de l’accablement qui n’aide personne

Et de la pitié qui empoisonne tout.

Ô Dieu, purifie nos solidarités, rends les vraies, fécondes,

Ardentes, et humbles.

Nous te le demandons au nom de celui qui a été résolument solidaire de l’homme abandonné et méprisé, Jésus, ton Fils, qui est notre frère.[3]

 

Et comme il nous l’a appris, nous te prions :

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

L’officiant invite d’un geste l’assemblée à se lever.

 

ENVOI

 

Pour recevoir les paroles d’envoi et de bénédiction  de la part du Seigneur, je vous invite à vous lever :

 

Jean Chrysostome a dit :

Quand tu t’assieds pour lire les paroles de Dieu,

Demande-lui d’abord d’ouvrir les yeux de ton cœur

Afin de ne pas seulement lire les Ecritures

Mais aussi de les accomplir.

 

Nous sommes assis,

Nous avons prié pour que Dieu éclaire notre compréhension,

Nous avons médité les Écritures,

Il nous reste encore un bout de chemin à parcourir :

Vivre ce que nous avons compris de l’Evangile.

 

BENEDICTION

 

Dieu ouvre les yeux de notre cœur,

Il nous donne d’accomplir les Ecritures.

 

Que sa lumière soit le phare de votre chemin !

Que sa Parole soit le sel de votre semaine !

Que sa Grâce soit l’espérance de vos lendemains !

Que son Esprit vous inonde comme l’eau des fontaines [4]!

 

9 / Cantique 882 que la grâce de Dieu

 

[1] Antoine Nouis la galette et la cruche tome 2 page 132

[2] oratoire du louvre confessions de foi

[3] oratoire du Louvre prières d’intercession

[4] galette et cruche III page 147

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DIMANCHE 14 AOUT 2022 / TEXTES LIURGIQUES

13 Août 2022, 11:29am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 14 aout 2022 NARBONNE

 

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

Jérémie 38, 4-10 ; Hébreux 12, 1-4 ; Luc 12, 49-52

« Division ? T’as un dico ? »

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

« Un païen promet à un Rabbin de se convertir au judaïsme, à condition de visiter, au moins en songe, le paradis d’Israël, pour voir s’il lui convient.

Le Rabbin accepte et propose à l’idolâtre de l’y conduire cette nuit même.

Par des chemins boueux et défoncés, pleins d’ornière, il l’emmène en rêve jusqu’à une pauvre masure, éclairée par une petite veilleuse.

A l’intérieur, il aperçoit un vieillard émacié, plongé dans la lecture d’un énorme grimoire.

Le Rabbin dit avec émotion et fierté :

- c’est Rabbi Aquiba, le plus grand de nos maitres après Moïse… et il est au paradis.

- Mais, explose le païen, vous vous moquez de moi ! Ce paradis est minable, et ce vieux qui a dû étudier toute sa  vie, à présent il continue !!!

- justement c’est cela sa récompense ! A présent il comprend ce qu’il lit. » 

Cette histoire nous dit que le paradis, c’est ouvrir l’Écriture, la lire et comprendre toutes les merveilles de Dieu qui y sont cachées.

 

Je vous invite à la prière :

Seigneur, aujourd'hui creuse en nous le désir de ta Parole, la Soif d’être à son école, la Quête de suivre sa boussole.

Qu’aujourd'hui, cette rencontre soit pour nous un Évangile pour notre vie, une Présence de Jésus Christ réaffirmée, là où 2 ou 3 sont réunis en son nom autour de sa Parole[1]. Amen.

 

1 / arc 214 « Seigneur, nous arrivons » les 3 strophes

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

Après des années d’exercices spirituels,

        Un maître a enfin obtenu l’illumination

        Qu’il attendait.

Il a décrit son expérience de la façon suivante :

        O merveille inimaginable,

        Je fends du bois,

        Je tire de l’eau du puits !

Après l’illumination, rien ne change vraiment…

        Seul notre cœur déborde d’émerveillement.

Après l’illumination, le monde reste le même…

        Mais notre regard

        Ne le voit plus de la même manière.

Après l’illumination, lorsqu’on regarde un arbre,

        On ne voit pas qu’un arbre,

        Mais une merveille de Dieu.

Après l’illumination, on entend avec autant d’acuité

        Le murmure de l’herbe qui pousse,

        Que le fracas des murs qui tombent.

Devant l’enfant qui joue, le vieillard qui sourit,  merveille !

Devant la porte qui s’ouvre, une main qui se tend, merveille !

Devant un geste de paix, la parole d’un ami, merveille !

Devant la grâce, la beauté, la musique et le chant, merveille !

Pour la douceur du soir, la fraîcheur des matins, merci !

Pour le soleil, la pluie, le souffle et le vent, merci !

Pour les gouffres ténébreux, les monts et les ravins, merci !

Pour les îles dispersées, au creux des océans, merci !

Avec les oiseaux qui chantent, la source qui sanglote, louange !

Avec les bruits de la forêt, le calme des étangs, louange !

  1. la feuille qui tombe, et la branche qui grelotte, louange ! Nous te rendons grâces[2].

 

2 ) arc 247 « célébrons le Seigneur » les 3 strophes

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait et qu’Il nous invite à partager :

 

Dans le livre du Lévitique et dans l’Évangile de Marc, nous trouvons cette exhortation : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

 

Pour la commenter, écoutez cette histoire :

 

« le Rabbi Josué Ben Lévi fit un voyage à Rome.

Il était émerveillé par la beauté des édifices

Et par les statues couvertes d’une tapisserie qui les protégeait de la chaleur de l’été et de la froidure de l’hiver.

Alors qu’il admirait l’art romain,

Un mendiant lui a tiré la manche pour lui demander un morceau de pain.

Le rabbin a regardé encore une fois les statues,

Puis il s’est tourné vers l'homme couvert de haillons, et il s’est écrié :

« Ô Dieu,

Voici des statues recouvertes des vêtements les plus fins.

Et voici un homme, créé à ta propre image, habillé de haillons.

Une civilisation qui prête plus d’attention aux statues qu’aux hommes périra sûrement. [3]»

 

Que celui qui a des oreilles entende.

 

3 ) Spontané formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Seigneur,

Me voici devant toi avec ma vie partagée,

Avec ma soif de te suivre… et mes résistances à ton appel,

Avec mon désir d’aimer mon prochain… et mes égoïsmes,

Avec ma quête de lumière… et mes obscurités,

Avec ma foi… et mes peurs.

 

Me voici devant toi tel que je suis,

Et tu m’appelles à la conversion,

Tu m’appelles à me tourner vers toi,

Tu m’appelles à déposer mes craintes et mes lâchetés,

Tu m’appelles à me dépouiller de mes illusions,

Tu m’appelles à laisser la lumière se poser sur mes ténèbres.

 

Me voici devant toi tel que je suis,

Je veux te suivre, Seigneur,

Accepte ma repentance,

Enracine-moi dans la confiance.[4]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 526 « Jésus  est au milieu de nous »

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Aujourd'hui Dieu entend ta prière,

Il connait ton désir,

Il voit ta repentance.

 

Aujourd'hui Dieu n’est pas avare de sa miséricorde,

Il la donne à tous ceux qui se tournent vers lui.

 

Aujourd'hui, Dieu fait grâce,

Il te renouvelle son amitié,

Il t’offre son pardon.[5]

 

5 ) Spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

[1] Antoine Nouis La galette et la cruche t. 2 p. 18-19

[2] Antoine Nouis la galette et la cruche tome 1 p. 96-97

[3] Antoine Nouis La galette et la cruche t. 1 p. 109

[4] Antoine Nouis La galette et la cruche t. 2 p.60

[5] Antoine Nouis La galette et la cruche tome 2 p. 82

PRIERE D’INVOCATION

 

Prions avant de lire les Écritures :

L’Esprit dit à Ézéchiel : « Fils d’homme, écoute ce que je te dis, ne soit pas rebelle… Ouvre la bouche, et mange ce que je vais te donner.

Je regardai : une main était tendue vers moi.

Elle tenait un livre en forme de rouleau…

Il me dit : « Fils d’homme, mange ce rouleau ; ensuite tu iras parler à la maison d’Israël. »

J’ouvris la bouche et il me fit manger le rouleau.

Il me dit : « Fils d’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau. »

Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel.

 

Je vous invite à la prière :

Seigneur, parfois ta parole est acide et décapante.

Parfois, elle est douce et apaisante.

Que souffle ton Esprit,

Et ta parole sera vivante, stimulante et fortifiante. Amen.[1]

 

Lectures :

 

Jérémie 38, 4-10 ; Hébreux 12, 1-4 ;

 

6 ) arc 500 « Victoire au Seigneur de la vie les 3 strophes

 

Luc 12, 49 – 52 « Division ? T’as un dico ?

 

pas de chant entre lecture et prédication

 

PREDICATION

 

 

 

APRES LA PREDICATION

 

 

Pause musicale : Faure Requiem « in paradisum »

 

7 ) arc 534 « Seigneur fais de nous » les strophes 1, 2, 5 et 6

 

 

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort, est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[2]

 

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Seigneur, Dieu de miséricorde et de compassion, entends notre prière.

Nous te prions

Pour celles et ceux qui te cherchent à tâtons : qu’ils Te trouvent.

Pour celles et ceux qui croient te posséder : qu’ils continuent de chercher.

Pour celles et ceux qui ont peur de l’avenir : qu’ils aient confiance.

Pour celles et ceux qui ont échoué : qu’ils aient de nouvelles chances.

Pour celles et ceux qui doutent : qu’ils ne désespèrent pas.

Pour celles et ceux qui ont faim, faim de tout : qu’ils soient rassasiés.

Pour celles et ceux qui sont rassasiés : qu’ils apprennent la faim.

Pour celles et ceux qui réussissent : qu’ils soient sans orgueil.

Pour les puissants : qu’ils soient vulnérables.

Pour toutes celles et tous ceux qui vivent dans ce monde,

Entre l’espoir et la peur,

Pour nous mêmes, nous te prions Seigneur.

Délivre nous de la peur et aussi des fausses sécurités ;

Et donne nous tout ce qui est bon pour nous.

Au nom de Jésus, notre Seigneur, amen.[3]

 

Nous te prions maintenant comme ton Fils nous l’a enseigné ;

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

ENVOI

 

  1. pour les paroles d’envoi :

Ce matin,

Le Seigneur a rassasié notre désir de sa Parole

Il a étanché notre Soif d’être à son école,

Il a comblé notre Quête de suivre sa boussole.

 

BENEDICTION :

 

Dieu ouvre les yeux de notre cœur,

Il nous donne d’accomplir les Ecritures.

 

Que sa lumière soit le phare de notre chemin !

Que sa Parole soit le sel de notre semaine !

Que sa grâce soit l’espérance de nos lendemains !

Que son Esprit nous inonde comme l’eau des fontaines !

 

Va dans la paix de Dieu,

Père, Fils et Saint Esprit.[4]

 

9) spontané arc 883 « sur le chemin où tu appelles »

 

[1] La galette et la cruche  tome 2 p. 131

[2] Liturgie bleue p. 296

[3] Liturgie bleue p.391

[4] Antoine Nouis la galette et la cruche t. 3 p. 136-137

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24 juillet 2022 : textes liturgiques

23 Juillet 2022, 13:34pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 24 juillet 2022 NARBONNE

 

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

Genèse 18, 20-32 ; Luc 11, 1 - 13

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Veillez et priez en tout temps,

Afin que vous ayez de la force…

De paraître debout devant le Fils de l'homme. (Luc 21,36)

L’Évangile se présente à nous comme une urgence,

Et nous, nous avons trop souvent tendance :

À nous assoupir dans les habitudes du quotidien,

À devenir paresseux dans notre quête de la vérité,

À nous courber devant les fatalités de notre vie

Et de notre monde.

Aujourd'hui,

Nous voulons prendre le temps de la veille,

De l’écoute attentive de l’Évangile.

Nous voulons prendre le temps de la prière,

Du dialogue, du face à face avec Dieu.

Nous voulons prendre le temps de la halte,

Afin de trouver la force nécessaire,

Pour nous tenir debout, adultes et responsables,

Devant Dieu et devant les hommes,

Au nom de l’Évangile de Jésus Christ[1].

 

Je vous invite à la prière :

Père, apprends moi à prier,

À compter sur toi, À œuvrer avec toi,

Et prier encore et encore avec foi et persévérance.[2] Amen.

 

164 « ah ! qu’il est doux pour des frères »

LOUANGE

Louons Dieu.

  1. l’aigle peut planer longtemps porté par le vent,
  2. voulons nous poser en toi pour dire notre louange.
  3. la nature que nous confies, création de notre temps,
  4. les montagnes et les gouffres, les sources et les océans,
  5. les arbres centenaires et par les fleurs des champs,
  6. le soleil et la lune, les étoiles au firmament,
  7. ces signes de ta présence dont nous suivons la trace,
  8. renouvelles notre espérance,
  9. te rendons grâces.
  10. les humains qui sont bons, ferment de notre humanité,
  11. toutes celles et tous ceux qui se battent pour la justice et la paix
  12. les marques de courage, les gestes de charité,
  13. ceux qui recommencent et qui savent pardonner,
  14. ces signes de ta présence dont nous suivons la trace,
  15. renouvelles notre espérance,
  16. te rendons grâces.
  17. ton Église vivante aux quatre coins de notre terre,
  18. disciples qui se retrouvent et qui te nomment Père,
  1. pauvres et fragiles qu’un souffle, une prière,
  2. riches de ta Parole, qui fait de nous des frères et sœurs,
  1. ces signes de ta présence dont nous suivons la trace,
  2. renouvelles notre espérance,
  3. te rendons grâces.
  4. ces jours où ta grâce a croisé notre chemin,
  1. ton Évangile a nourri notre faim,
  1. nous t’avons reconnu dans un morceau de pain,
  2. nous t’avons prié en ouvrant nos deux mains,
  3. ces signes de ta présence dont nous suivons la trace,
  4. renouvelles notre espérance,
  5. te rendons grâces[3].

 

2 ) arc 8 « ton nom Seigneur » strophes 1, 2 et 6

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait et qu’Il nous invite à partager :

 

Heureux ceux qui n'ont que tendresse pour résister,

Leurs yeux seront consolés.

Heureux ceux dont le corps est offrande et service,

Ils ne rêvent pas leur vie.

Heureux ceux qui laissent partir et ne se séparent pas,

Ils insufflent la confiance et la liberté.

Heureux les inquiets,

Ils cueilleront la joie à la pointe de leur attente.

Heureuses les mains qui s'ouvrent,

Demain grandira sous leurs doigts.

Heureux ceux qui vivent des temps creux,

Ils sont au carrefour de Dieu.

Heureux ceux qui gardent des questions,

Ils percevront la place du mystère. [4]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Père,

Il est une prière que j’aimerais prononcer,

Une ardente prière qui changerait ma vie,

Qui me rendrait mon unité,

Et ma paix intérieure[5].

Combien de fois ai-je élevé un mur devant l’amour que tu m’offrais ?

Père, ne compte pas, c’est ma prière.

Combien de fois ai-je fermé les portes de mon cœur au partage et à l’accueil ?

Père, ne compte pas, c’est ma prière.

Combien de fois ai-je pris un chemin de traverse pour ne pas marcher à la suite de ton Fils, mon Sauveur et mon Dieu.

Père, ne compte pas, c’est ma prière.

Combien de fois ai-je résisté au souffle de ton Esprit Saint ?

Père, ne compte pas, c’est ma prière.

L’amour ne compte pas, il s’offre libéralement, sans condition.

Père, tu es cet Amour.

C’est ma prière, Père, ne compte pas…[6]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 526 « Jésus  est au milieu de nous »

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Si notre cœur nous condamne,

Dieu est plus grand que notre cœur,

[Il ne compte pas]

Et il discerne tout.

Dieu est plus grand que notre cœur…

Il connait nos faiblesses et nos tentations,

Nos peurs et nos hésitations,

Nos blessures et nos souffrances.

Jésus Christ est plus grand que notre cœur…

Il a surmonté la tentation.

Il a combattu la crainte et la peur.

Il a guéri les blessures et les tourments.

L’Esprit-saint est plus grand que notre cœur…

Il nous assiste dans nos tentations.

Il nous délivre de nos peurs.

Il nous accompagne dans nos épreuves.

Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit est plus grand que notre cœur…

Il ne compte pas.

Il nous relève.

Il nous pardonne.

Il nous envoie.[7]

 

5 ) Spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

PRIERE D’INVOCATION

 

Prions avant de lire les Écritures :

 

Lorsqu’un homme marche dans l’obscurité

Et qu’il a une lampe à la main,

S’il voit une pierre, il ne la heurte pas,

S’il voit une tranchée, il n’y tombe pas.

 

Cette parole de sagesse commente

Le verset des Psaumes qui dit :

Ta parole est une lampe à mes pieds,

Une lumière sur mon chemin.

 

Je vous invite à la prière :

 

Seigneur, notre Dieu et Père,

Notre route est parfois obscure,

Parsemée de pièges et de pierres.

Notre marche est souvent incertaine,

Menacée d’erreurs et d’errances.

 

Que ta Parole soit pour nous aujourd'hui

Un phare qui nous montre la direction,

Une lumière qui nous guide dans l’inconnu,

Une lampe qui éclaire nos décisions,

Un flambeau qui annonce ta venue.

Amen.[8]

 

Lectures :

 

Genèse 18, 20 – 32

Luc 11, 1 – 13

« Père… »

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

 

 

PREDICATION

 

 

APRES LA PREDICATION

 

 

Pause musicale : Faure Requiem « in paradisum »

 

7 ) arc 614  « tu es là au cœur de nos vies » les 3 strophes

 

[1] Antoine Nouis la galette et la cruche tome 1 p. 73

[2] Livre de prières société luthérienne p. 346

[3] Antoine Nouis la galette et la cruche tome 1 p. 96-97

[4] Suzanne Schell Traces vives p.21

[5] Pierre yves Zwahlen  Prières pour les jours d’hiver p.10

[6] Jo prière inspirée par Genèse 18, 20-32

[7] Antoine Nouis La galette et la cruche tome 1 p. 141

[8] La galette et la cruche  tome 3 p. 119

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort, est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[1]

 

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession avec l’ACAT :

 

Seigneur, Dieu de justice et de paix,

Toi qui te places aux côtés des pauvres,

Qui nous demande d’être la voix de celles et ceux qui sont sans voix,

Nous en appelons à toi,

Pour celles et ceux qui sont emprisonnés pour leurs convictions.

Des profondeurs nous t’invoquons Seigneur,

Entends nos cris et écoute nos prières,

Pour celles et ceux qui sont séparés de leur famille,

De leurs amis et de leur communauté,

Pour qu’ils connaissent la présence de celles et ceux qui les aident

Et aussi de Celui qui connait leur agonie.

Des profondeurs nous t’invoquons Seigneur,

Entends nos cris et écoute nos prières,

Pour celles et ceux qui ne savent pas à quelles souffrances

Ils vont être soumis demain,

Pour qu’ils ne perdent pas la foi

Car leur avenir est entre tes mains.

Des profondeurs nous t’invoquons Seigneur,

Entends nos cris et écoute nos prières,

Nous prions enfin pour que la promesse de justice

Devienne réalité pour toutes celles et tous ceux

À l’intention desquels nous intercédons

Pour qu’ils soient libérés.

Des profondeurs nous t’invoquons Seigneur,

Entends nos cris et écoute nos prières,

Car tu es miséricordieux,

Et en toi nous trouvons ce qui est à respecter,

Ce qui pardonne,

Ce qui renforce,

Ce qui réconforte.

Amen.[2]

 

Nous te prions maintenant comme ton Fils nous l’a enseigné ;

 

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

ENVOI

 

  1. pour les paroles d’envoi :

 

Lorsque Dieu appelle Abram il lui dit :

        Va pour toi,

        hors de ton pays,

        de ta parenté et de la maison de ton père,

        vers le pays que je te montrerai…

Je te bénirai

        je rendrai grand ton nom,

        Tu seras une bénédiction pour les autres.

 

Au moment de quitter ce temple, souviens-toi de l’histoire d’Abraham.

        Lève-toi !

        Mets-toi en route !

        Vis l’Évangile.

Et tu réaliseras la parole de l’apôtre :

        Nous sommes pour Dieu un parfum du Christ.

 

Bénédiction :

 

Que le Dieu de ta marche et de tes haltes, de tes chemins et de tes sentiers ;

Que le Dieu de ton attente et de ta hâte, de ton départ et de ton arrivée ;

Te bénisse et te garde !

 

Il est le compagnon qui partage ta route,

Il est la boussole qui montre le chemin,

Il est la vérité qui apaise tes doutes,

Il est le parfum de tes lendemains.[3]

 

9) chant « ne rentrez pas chez vous comme avant »

 

[1] Liturgie bleue p. 296

[2] Liturgie bleue p. 378 ACAT

[3] Antoine Nouis la galette et la cruche t. 3 p. 136-137

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DIMANCHE 3 JUILLET 2022 : TEXTES LITURGIQUES

2 Juillet 2022, 18:14pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 3 juillet 2022 NARBONNE

 

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

LUC 10, 1 – 12, 17

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Oh quel plaisir, quel bonheur

De se retrouver entre frères !

C’est comme l’huile qui parfume la tête,

Et descend sur la barbe,

Sur la barbe d’Aaron,

Et qui descend sur le bord de son vêtement.

C’est comme la rosée de l’Hermon

Qui descend sur la montagne de Sion.

Là, le Seigneur donne sa bénédiction.

(Psaume 133)

 

Ce psaume nous parle de plaisir et de bonheur,

D’une huile parfumée,

D’une rosée rafraîchissante,

Par la seule grâce d’être avec des frères, des sœurs.

 

Je vous invite à la prière :

Seigneur, tu es notre Père,

Donne-nous la grâce de la fraternité.

Ouvre nos yeux sur nos voisins,

Qui partagent avec nous ce temps de rencontre.

Apprends-nous à les considérer

Comme un don précieux que tu nous offres.

Que ton Esprit coule sur nous comme une huile parfumée !

Que ta parole nous rafraîchisse comme une rosée ![1]

1 ) arc 221 « ô Seigneur, dans mon cœur » strophes 1, 2 et 3

LOUANGE

 

Louons Dieu.

Le jour s’est levé…

Seigneur,

Pour le chant du monde qui prend vie dès l’aube,

Béni sois-tu !

Pour la musique de la création qui monte dès l’aube,

Béni sois-tu !

Pour le bruit doux de la brise dans les branches

Béni sois-tu !

Pour les mots qui disent ta Parole au fil des rencontres,

Béni sois-tu !

Pour la mélodie joyeuse de la fraternité qui réjouit le cœur,

Béni sois-tu !

Que monte un chant d’espérance et de paix

Entonné par chacun et chacun de nous

Et qu’il se répande en ouvrant au pardon et  à la réconciliation

Ici bas et en tout lieu.

  1. te disons merci Seigneur ![2]

 

2 ) arc arc 283 « Chante alléluia »

 

VOLONTE DE DIEU

 

Écoutons le projet que Dieu a fait et qu’Il nous invite à partager :

 

Dieu nous donne chaque jour le pain.

C’est une invitation pour qu’à notre tour nous sachions donner.

Il rend au centuple.

Dieu veut donner à chacun « le pain de chaque jour ».

Dieu n’a pas de mains.

Il a les nôtres.

C’est à nous qu’il incombe concrètement de donner le pain aux hommes,

De redistribuer les richesses qu’il nous a confiées

En nous confiant la terre.

Car la terre est à tous. [3]

 

3 ) Spontané formule 3 arc 318 « toi qui es lumière »

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Seigneur, ton pain de ce jour,

L’avons nous partagé ?

L’avons nous rompu à celui qui ne devait le recevoir que de nos mains ?

En avons nous ramassé les miettes pour que rien ne se perde

Et que le pauvre trouve à manger

À l’heure qu’on n’attendait pas ?

Seigneur, ton pain de ce jour,

L’avons nous partagé ?

Parfois oui, parfois avec une grimace, parfois non.

C’était du pain, ou un peu de temps, ou de l’amitié.

C’était des choses qui font vivre.

L’avons nous partagé .

Seigneur,

Pardonne nous les partages ratés.[4]

 

DECLARATION DU PARDON

 

Dans la reconnaissance et la paix de notre cœur, écoutons les paroles de grâce et de pardon de la part du Seigneur :

 

Père !

J’ai voulu te demander pardon

Et tu me dis :

« Je t’ai déjà pardonné ».

Je souhaitais t’offrir mon amitié,

Je voulais t’appeler « Abba », « Papa »,

Et tu me dis :

« tu es mon enfant, tu es mon fils, tu es ma fille ».

Je voulais te choisir

Et tu m’avais déjà choisi.

Je voulais me réjouir d’être retourné à toi,

Et toi, tu t’es déjà réjoui

De mon retour à l’appel de ta grâce.

Loué sois-tu, Père ![5]

 

5 ) Spontané formule 3 arc 405 « toi qui m’appelles »

 

 

[1] Antoine nouis la galette et la cruche t. 2 p. 17

[2] Olivier Filhol

[3] LITURGIE BLEUE P. 129

[4] Liturgie bleue p. 169

[5] Liturgie bleue p. 234-235 jean pierre Yel

PRIERE D’INVOCATION

 

Prions avant de lire les Écritures :

 

Ta Parole, Seigneur, comme ton silence,

Sont parfois bien mystérieux !

Tu te tais, tes disciples racontent,

Et nous, nous écoutons.

Mais comment comprendre

Ce que tu veux nous dire ?

Il nous faut ton Esprit, Seigneur,

Pour éclairer les Écritures.

Alors nous te le demandons, dans la prière,

Envoies sur nous ton Esprit,

Et tout deviendra clair et vivant pour nous.

Amen.[1]

 

Lectures :

 

Luc 10, 1 – 12, 17

« Comme une bonne odeur…»

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

 

 

PREDICATION

 

 

APRES LA PREDICATION

 

 

Pause musicale :

 

7 ) arc 540 « allez vous en sur les places

Ou  arc 534 « Seigneur fais de nous"

 

  

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[2]

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

[1] Liturgie bleue p. 263

[2] Liturgie bleue p. 296

SAINTE CENE

 

Petite liturgie multilingue p. 18 et suite

 

PREFACE

 

9 ) arc 216 «  les mains ouvertes devant toi »

 

RAPPEL DE L’INSTITUTION

 

PRIERE DE COMMUNION

 

NOTRE PÈRE

 

INVITATION A LA CENE

 

FRACTION ELEVATION

 

COMMUNION

 

PRIERE D’ACTION DE GRACES

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Merci, Seigneur, parce que tu es à nos côtés.

Tu donnes sens à notre communauté, à notre vie.

Nous voulons croire que ton amour nous se manifeste concrètement.

Nous voulons croire à des vies transformées : les nôtres. 

Nous voulons te confier les personnes de la communauté

Qui se portent mal.

Tu les connais,

Celles et ceux que la maladie paralyse,

Que la solitude enferme…

Tu connais déjà leurs soucis,

Mais nous voulons encore appeler ta bienveillance sur eux,

Pour que le désespoir ne l’emporte jamais.

Fais leur signe à ta manière,

Pour leur vie, trouve toujours du relief et du goût.

Si c’est à nous d’être signe de ta part,

Inspire-nous…

Aide nous à être auprès d’eux des signes de ta grâce.

Nous voulons aussi te confier nos amis, nos familles,

Ceux qui nous sont chers.

Nous faisons nôtres leurs joies et leurs peines.

Éclaire nos relations avec eux, et allège, s’il te plait,

Les difficultés que personne ne peut porter à leur place.

Dans la ville où nous habitons,

Il y a des drames domestiques cachés,

Des existences fragilisées, abîmées,

Des gens qui souffrent en silence.

D’autres que la haine d’eux-mêmes

Rend méchants et agressifs.

Nous avons peur d’imaginer

Toutes ces détresses à côté de chez nous.

Nous te confions celles et ceux qui ont le cœur assombri

Qui sont marqués par la violence, l’abandon, la dépression.

Il y a toutes celles et tous ceux qui sont pris en otages,

Dont la vie, partout sur notre terre est menacée chaque seconde

Par la décision d’hommes qui ont oublié ou qui ne connaissent pas ton amour.

Nous te confions tous nos frères et sœurs en humanité

Qui vivent sous les bombardements ou les attaques incessantes de groupes armés et avides du sang de leurs victimes.

Nous t’en prions,

Insuffle ton amour dans les cœurs des dirigeants responsables.

Insuffle ton pardon dans le cœur des victimes innocentes.

Aide nous à garder confiance dans l’humanité,

Et viens agir au creux des cœurs pour qu’ils sentent ta Présence,

Et que ton amour reconstruise ces hommes et ces femmes,

Si lointains et si proches à la fois.

Seigneur, que la vie soit un miracle.

Nous avons confiance en toi.

Amen.[1]

 

(notre Père prié pendant la sainte cène)

 

ENVOI

 

  1. pour les paroles d’envoi :

 

Lorsque Dieu appelle Abram il lui dit :

        Va pour toi,

        hors de ton pays,

        de ta parenté et de la maison de ton père,

        vers le pays que je te montrerai…

Je te bénirai

        je rendrai grand ton nom,

        Tu seras une bénédiction pour les autres.

 

Au moment de quitter ce temple, souviens-toi de l’histoire d’Abraham.

        Lève-toi !

        Mets-toi en route !

        Vis l’Évangiles.

Et tu réaliseras la parole de l’apôtre :

        Nous sommes pour Dieu un parfum du Christ.

 

Bénédiction :

 

Que le Dieu de ta marche et de tes haltes, de tes chemins et de tes sentiers ;

Que le Dieu de ton attente et de ta hâte, de ton départ et de ton arrivée ;

Te bénisse et te garde !

 

Il est le compagnon qui partage ta route,

Il est la boussole qui montre le chemin,

Il est la vérité qui apaise tes doutes,

Il est le parfum de tes lendemains.[2]

 

9) Spontané formule 3 arc 886 « ma paix je vous laisse »

 

[1] Nicolas Baud Au commencement p. 78-79

[2] Antoine Nouis la galette et la cruche t. 3 p. 136-137

uis la galette et la cruche t. 3 p. 136-137

Lectures :

 

Luc 10, 1 – 12, 17

« Comme une bonne odeur…»

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

 

PREDICATION

 

APRES LA PREDICATION

 

simuler un nenttoyage, allumer le diffuseur de parfum

 

7 ) arc 540 « allez vous en sur les places

Ou  arc 534 « Seigneur fais de nous"

  

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[7]

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

SAINTE CENE

Petite liturgie multilingue p. 18 et suite

 

PREFACE

 

9 ) arc 216 «  les mains ouvertes devant toi »

 

RAPPEL DE L’INSTITUTION

 

PRIERE DE COMMUNION

 

NOTRE PÈRE

 

INVITATION A LA CENE

 

FRACTION ELEVATION

 

COMMUNION

 

PRIERE D’ACTION DE GRACES

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Merci, Seigneur, parce que tu es à nos côtés.

Tu donnes sens à notre communauté, à notre vie.

Nous voulons croire que ton amour nous se manifeste concrètement.

Nous voulons croire à des vies transformées : les nôtres. 

Nous voulons te confier les personnes de la communauté

Qui se portent mal.

Tu les connais,

Celles et ceux que la maladie paralyse,

Que la solitude enferme…

Tu connais déjà leurs soucis,

Mais nous voulons encore appeler ta bienveillance sur eux,

Pour que le désespoir ne l’emporte jamais.

Fais leur signe à ta manière,

Pour leur vie, trouve toujours du relief et du goût.

Si c’est à nous d’être signe de ta part,

Inspire-nous…

Aide nous à être auprès d’eux des signes de ta grâce.

Nous voulons aussi te confier nos amis, nos familles,

Ceux qui nous sont chers.

Nous faisons nôtres leurs joies et leurs peines.

Éclaire nos relations avec eux, et allège, s’il te plait,

Les difficultés que personne ne peut porter à leur place.

Dans la ville où nous habitons,

Il y a des drames domestiques cachés,

Des existences fragilisées, abîmées,

Des gens qui souffrent en silence.

D’autres que la haine d’eux-mêmes

Rend méchants et agressifs.

Nous avons peur d’imaginer

Toutes ces détresses à côté de chez nous.

Nous te confions celles et ceux qui ont le cœur assombri

Qui sont marqués par la violence, l’abandon, la dépression.

Il y a toutes celles et tous ceux qui sont pris en otages,

Dont la vie, partout sur notre terre est menacée chaque seconde

Par la décision d’hommes qui ont oublié ou qui ne connaissent pas ton amour.

Nous te confions tous nos frères et sœurs en humanité

Qui vivent sous les bombardements ou les attaques incessantes de groupes armés et avides du sang de leurs victimes.

Nous t’en prions,

Insuffle ton amour dans les cœurs des dirigeants responsables.

Insuffle ton pardon dans le cœur des victimes innocentes.

Aide nous à garder confiance dans l’humanité,

Et viens agir au creux des cœurs pour qu’ils sentent ta Présence,

Et que ton amour reconstruise ces hommes et ces femmes,

Si lointains et si proches à la fois.

Seigneur, que la vie soit un miracle.

Nous avons confiance en toi.

Amen.[8]

 

(notre Père prié pendant la sainte cène)

 

ENVOI

 

  1. pour les paroles d’envoi :

 

Lorsque Dieu appelle Abram il lui dit :

        Va pour toi,

        hors de ton pays,

        de ta parenté et de la maison de ton père,

        vers le pays que je te montrerai…

Je te bénirai

        je rendrai grand ton nom,

        Tu seras une bénédiction pour les autres.

 

Au moment de quitter ce temple, souviens-toi de l’histoire d’Abraham.

        Lève-toi !

        Mets-toi en route !

        Vis l’Évangiles.

Et tu réaliseras la parole de l’apôtre :

        Nous sommes pour Dieu un parfum du Christ.

 

Bénédiction :

 

Que le Dieu de ta marche et de tes haltes, de tes chemins et de tes sentiers ;

Que le Dieu de ton attente et de ta hâte, de ton départ et de ton arrivée ;

Te bénisse et te garde !

 

Il est le compagnon qui partage ta route,

Il est la boussole qui montre le chemin,

Il est la vérité qui apaise tes doutes,

Il est le parfum de tes lendemains.[9]

Lectures :

 

Luc 10, 1 – 12, 17

« Comme une bonne odeur…»

 

6 ) pas de chant entre lecture et prédication

 

PREDICATION

 

APRES LA PREDICATION

 

simuler un nenttoyage, allumer le diffuseur de parfum

 

7 ) arc 540 « allez vous en sur les places

Ou  arc 534 « Seigneur fais de nous"

  

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

 

Dieu est amour.

Par amour Dieu, notre Père, a créé le monde.

Son fils, Jésus Christ, est mort est ressuscité

Pour que l’amour naisse au cœur de tous les hommes.

Son esprit nous rend responsables et libres pour vivre de cet Amour.

Nous croyons que Dieu nous appelle aujourd'hui comme chaque jour

À répondre à son amour :

Dans l'Église, comme artisans de vérité et de pardon ;

Parmi nos contemporains,

Comme artisans de justice et de paix ;

Dans son Royaume qui vient, où l’Amour éclaire toute chose.

Dieu est amour.

C’est ce que nous croyons.

Amen.[7]

8 ) Spontané formule 3 arc 822 « louange à Dieu »

 

SAINTE CENE

Petite liturgie multilingue p. 18 et suite

 

PREFACE

 

9 ) arc 216 «  les mains ouvertes devant toi »

 

RAPPEL DE L’INSTITUTION

 

PRIERE DE COMMUNION

 

NOTRE PÈRE

 

INVITATION A LA CENE

 

FRACTION ELEVATION

 

COMMUNION

 

PRIERE D’ACTION DE GRACES

 

ANNONCES / OFFRANDE

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession :

 

Merci, Seigneur, parce que tu es à nos côtés.

Tu donnes sens à notre communauté, à notre vie.

Nous voulons croire que ton amour nous se manifeste concrètement.

Nous voulons croire à des vies transformées : les nôtres. 

Nous voulons te confier les personnes de la communauté

Qui se portent mal.

Tu les connais,

Celles et ceux que la maladie paralyse,

Que la solitude enferme…

Tu connais déjà leurs soucis,

Mais nous voulons encore appeler ta bienveillance sur eux,

Pour que le désespoir ne l’emporte jamais.

Fais leur signe à ta manière,

Pour leur vie, trouve toujours du relief et du goût.

Si c’est à nous d’être signe de ta part,

Inspire-nous…

Aide nous à être auprès d’eux des signes de ta grâce.

Nous voulons aussi te confier nos amis, nos familles,

Ceux qui nous sont chers.

Nous faisons nôtres leurs joies et leurs peines.

Éclaire nos relations avec eux, et allège, s’il te plait,

Les difficultés que personne ne peut porter à leur place.

Dans la ville où nous habitons,

Il y a des drames domestiques cachés,

Des existences fragilisées, abîmées,

Des gens qui souffrent en silence.

D’autres que la haine d’eux-mêmes

Rend méchants et agressifs.

Nous avons peur d’imaginer

Toutes ces détresses à côté de chez nous.

Nous te confions celles et ceux qui ont le cœur assombri

Qui sont marqués par la violence, l’abandon, la dépression.

Il y a toutes celles et tous ceux qui sont pris en otages,

Dont la vie, partout sur notre terre est menacée chaque seconde

Par la décision d’hommes qui ont oublié ou qui ne connaissent pas ton amour.

Nous te confions tous nos frères et sœurs en humanité

Qui vivent sous les bombardements ou les attaques incessantes de groupes armés et avides du sang de leurs victimes.

Nous t’en prions,

Insuffle ton amour dans les cœurs des dirigeants responsables.

Insuffle ton pardon dans le cœur des victimes innocentes.

Aide nous à garder confiance dans l’humanité,

Et viens agir au creux des cœurs pour qu’ils sentent ta Présence,

Et que ton amour reconstruise ces hommes et ces femmes,

Si lointains et si proches à la fois.

Seigneur, que la vie soit un miracle.

Nous avons confiance en toi.

Amen.[8]

 

(notre Père prié pendant la sainte cène)

 

ENVOI

 

  1. pour les paroles d’envoi :

 

Lorsque Dieu appelle Abram il lui dit :

        Va pour toi,

        hors de ton pays,

        de ta parenté et de la maison de ton père,

        vers le pays que je te montrerai…

Je te bénirai

        je rendrai grand ton nom,

        Tu seras une bénédiction pour les autres.

 

Au moment de quitter ce temple, souviens-toi de l’histoire d’Abraham.

        Lève-toi !

        Mets-toi en route !

        Vis l’Évangiles.

Et tu réaliseras la parole de l’apôtre :

        Nous sommes pour Dieu un parfum du Christ.

 

Bénédiction :

 

Que le Dieu de ta marche et de tes haltes, de tes chemins et de tes sentiers ;

Que le Dieu de ton attente et de ta hâte, de ton départ et de ton arrivée ;

Te bénisse et te garde !

 

Il est le compagnon qui partage ta route,

Il est la boussole qui montre le chemin,

Il est la vérité qui apaise tes doutes,

Il est le parfum de tes lendemains.[9]

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Vendredi saint : "les sept paroles de Jésus sur la croix"

15 Avril 2022, 13:33pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

NARBONNE

15 avril 2022

Vendredi saint

 

 « Sept paroles… »

Prédicatrice : Joëlle Alméras

 

Introduction :

Nous sommes réunis, en ce début de soirée, en communion avec nos frères et sœurs du monde entier, et particulièrement avec celles et ceux qui ne peuvent, pour faire mémoire de la mort de Jésus de Nazareth, pour bien des raisons, vivre ce temps en communauté. Ce soir, nous allons entendre et méditer les sept paroles de Jésus sur la croix.

Une remarque avant de commencer. Ne soyez pas inquiet si vous ne m’entendez pas annoncer la collecte pendant le culte. Il y aura sur la table au fond, une corbeille pour assouvir votre soif de partager. Vous pourrez y déposer votre offrande à la sortie.

 

La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre Seigneur dans la communion d’amour infusée par le Saint Esprit.

 

1 ) les circonstances : Oui, ce soir, nous faisons mémoire d’un évènement que Cicéron a qualifié du «plus cruel et plus hideux des supplices ». Le condamné à mort après un parcours devant ses juges, est remis aux soldats pour être fouetté. Avec les petits morceaux d’os et de métal qu’on attache au bout du fouet, les coups sont insupportables. Humilié et affaibli, toutes ses chairs explosées et sanguinolentes, il est un exemple repoussant pour tous ceux qui auraient envie de l’imiter. Pire encore, Jésus a eu droit à un traitement spécial : on a posé une couronne avec des branches d’épines sur sa tête en appuyant fort pour que les aiguilles pénètrent les chairs. Puis, c’est l’interminable chemin qui semble sans fin, vers la colline de Golgotha, avec le poids de la poutre de traverse sur les épaules. Il lui a fallu une aide, Simon de Cyrène, volontaire désigné d’office pour cette marche sinistre. Enfin, là-haut, entre deux autres condamnés, la croix, les clous… Pas un mot d’injure, pas d’insultes envers ses bourreaux comme les autres suppliciés. Jésus garde le silence.

Ce qu’il dira, les sept paroles recueillies et éparpillées dans les quatre Évangiles, sont des paroles de vie, paroles de l’amour parfait. Puissent-elles pénétrer nos cœurs et y grandir.

 

Chant arc 216 les mains ouvertes les 2 strophes

 

2) : Luc 23,34 : « Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Et, pour partager ses vêtements, ils tirèrent au sort.»

 

Première parole : Il dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».

 

Une remarque : l’expression « il dit » est à l’imparfait. Elle indique une action qui s’est déjà déroulée dans le passé et qui se poursuit dans le présent. Nous pourrions en déduire que Jésus a déjà prononcé de telles paroles, qu’elles sont peut-être un leitmotiv dans ses rapports avec ses compagnons ou les personnes dont il croise le chemin[1].

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».

Qui d’entre nous, dans des circonstances de violences graves, voire mortelles, à notre encontre, saurait prononcer de tels mots ? C’est déjà bien assez difficile pour des agressions mineures, verbales par exemple, alors là…

Dans l’agression subie, comment faire abstraction des sentiments et des souffrances extrêmes infligées ? Ne serait-il pas légitime, dans une telle situation, de rendre le mal ou la malédiction, pour le mal reçu ?

Qui plus est, demander le pardon pour les bourreaux, est ce légitimer ce qu’ils font endurer ? Est-ce se complaire dans le mal ?

La réponse est dans les paroles du crucifié, paroles d’un pardon offert : « ils ne savent ce qu’ils font ».

Le pardon pose un regard sur le bourreau, il libère de l’enfermement dans le mal, il ouvre à une réconciliation possible celles et ceux qui sont parqués, enfermés, dans l’antre ténébreuse de la violence qu’ils ou elles portent en eux.

Je ne sais si je saurais, si je pourrais… alors, je regarde au Christ en croix.

« Il ne dit pas : je vous pardonne car vous ne savez ce que vous faites, mais : Père, pardonne leur car ils ne savent ce qu’ils font. Peut-être qu’à ce moment, Jésus ne pouvait pas pardonner par lui-même, mais il pouvait demander à Dieu de le faire. Il m’arrive de ne pas réussir à aimer mes ennemis, mais je peux toujours demander à Dieu de les aimer et de les bénir. Il m’arrive de ne pas réussir à pardonner ceux qui m’ont offensé, mais je peux toujours demander à Dieu de le faire. Dietrich Bonhoeffer a dit, je cite : « entre moi et mon prochain, il y a le Christ. Porter mon ennemi dans la prière est une façon de mettre le Christ entre lui et moi, et peut-être, au bout du chemin, à arriver à l’aimer et à lui pardonner[2] ». (fin de citation).

 (temps de silence)

 

Prions : Père, pardonne-nous, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Amen.

 

Chant arc 602 oh ! prends mon âme strophe 1

 

3 ) Luc 23, 38 - 43 : « L’un des malfaiteurs crucifiés l’insultait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et nous aussi ! » Mais l’autre le reprit en disant : « Tu n’as même pas la crainte de Dieu toi qui subis la même peine ? Pour nous, c’est juste, nous recevons ce que nos actes ont mérité ; mais lui n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi.  Jésus lui répondit : «Je te le dis, c’est la vérité, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis »

 

Deuxième parole : « Je te le dis, c’est la vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis ».

 

Un bandit, un vaurien, un moins que rien reçoit cette ahurissante promesse. Il n’attendait plus rien que la mort et c’est la vie qui s’offre à lui. L’homme, là, sur la croix d’à côté, malgré l’horreur et la souffrance, n’est pas bloqué dans son cruel et déchirant enclos corporel atrocement douloureux et moribond. Il peut encore tourner son regard vers l’autre, il a encore la capacité d’exhorter, d’encourager, de transmettre la vie, non pas la vie de son corps meurtri appelé au néant, mais une vie qui ne dépend pas des aléas humains, une vie qu’on peut saisir au-delà de la mort.

Jésus promet cette vie là et aussi une communion avec lui : « tu seras avec moi ». Jésus a foi dans sa résurrection. L’aube de Pâques est annoncée. Et nous rendons grâce car ces paroles nous disent qu’il « n’est jamais trop tard pour obtenir le pardon même s’il ne reste pas assez de temps pour une conversion, même si on vient à Dieu les mains vides[3]. »

silence…

 

Prions : « Aide-nous Seigneur à accueillir cette promesse et à la transmettre. Aide-nous à devenir des incorrigibles optimistes qui affirment qu’il y a toujours un espoir. Père, que ton royaume vienne. Amen.

 

Chant arc 602 oh ! prends mon âme strophe 2

4 ) Jean 19, 26 : Voyant ainsi sa mère et le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton Fils. » Il dit ensuite au disciple : « Voici ta mère ». Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Troisième parole : « Femme, voici ton fils. Et toi, voici ta mère ».

 

Marie est là, au pied de la croix. Il était de coutume de laisser la famille venir auprès des suppliciés. Marie, une femme debout ; elle n’a pas tourné le dos pour ne pas voir « l’épée qui lui transperçait le cœur », comme Siméon le lui avait annoncé bien des années auparavant. Avec courage, elle affronte la vision de cauchemar de laquelle bien des mères se seraient détournées comme pour se persuader que cela n’existait pas : un fils, son fils, là, mourant en silence sans qu’elle puisse faire quoi que ce soit.

Marie est là, accompagnée de quelques femmes. Elle entre dans l’âge. Se demande-t-elle ce que sera sa vie après ces évènements ? Jésus a-t-il pressenti ce questionnement, ou, tout simplement, parce qu’il est lui, son cœur a-t-il frémi devant la détresse de celle qu’il appelle publiquement « femme » ? Mais il sait bien que c’est sa mère. Alors, dans cet amour filial incommensurable, il trouve la force de lui donner un fils. «Femme, voici ton fils ». Oh ! certes, le disciple ne saurait remplacer Jésus dans le cœur de Marie, mais un fils, à cette époque, c’est la garantie d’un soutien, du pain quotidien dans la maison, des soins qu’il donnera à celle qui devient, à la demande du Maitre, sa mère.

« Disciple, voici ta mère ».

Nous ne savons pas où est sa génitrice, ni si elle est encore vivante. Nous savons seulement que les jours qui viennent lui offriront la richesse de l’amour d’une mère bien aimée et aimante : Marie, mère de Jésus et désormais la sienne aussi.

La voix, certainement étouffée, entendue comme dans un souffle dit la solidarité dans la détresse, l’élan qui porte une femme vers un fils, l’encouragement d’un fils qui reçoit un amour maternel.

Prions : Seigneur, dans les revers de la vie, quand toutes choses semblent être sans issues, puisses tu accorder le pain essentiel d’une présence qui relèvera, d’un amour qui fortifiera à celles et ceux qui vivent une souffrance. « Aime ton prochain comme toi même ». Amen.

Chant arc 602 oh ! prends mon âme strophe 3

5) : Marc 15, 33-34 : « à midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu’à trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d’une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabaqtani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

 

Quatrième parole : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

 

La souffrance devient intolérable. « Les muscles se tétanisent, le souffle manque, l’étouffement est atroce[4]. » Alors, le psaume 22 monte dans son cœur. Un psaume qui le lie à toutes celles et tous ceux qui vivent l’invivable, et en appelle non pas à leur Seigneur, Adonaï, comme c’est l’usage, mais à leur Dieu. Le Psaume lui a fourni les mots nécessaires pour rester devant Dieu malgré l’abandon. Il a fourni à Jésus la prière de l’absence bien préférable à l’absence de prière.

« La croix ne s’explique pas. (…) A la croix, Jésus n’est pas venu donner un sens, ni une explication à la souffrance. Il a fait exactement l’inverse : il a dit qu’elle n’avait aucun sens. (…) quand il crie l’absence de Dieu, il le fait en l’appelant « mon Dieu ».

Antoine Nouis écrit, je cite : « Paul Claudel a dit « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance, il n’est même pas venu l’expliquer, il est venu la remplir de sa présence ». Cette citation ne va pas jusqu’au bout de la croix. Car l’expérience de Jésus c’est qu’au bout de la souffrance, il n’a pas rencontré Dieu mais l’absence de Dieu. (…) Pourtant son cri peut devenir parole d’espérance. Dans nos ténèbres, une petite lumière luit : Dieu partage notre cri, il vient habiter notre confrontation avec la souffrance. Aussi bas que nous descendions dans les bas-fonds de l’humanité, nous entendrons toujours ce cri qui rappelle que Dieu a visité les enfers de notre monde[5] ». (fin de citation).

 

Prions : « Le Christ en croix te crie sa souffrance. Seigneur, que la souffrance du monde ne nous laisse pas indifférent, que nos propres épreuves ne réduisent pas au silence notre relation avec toi.

Père, ne nous laisse pas entrer en tentation »

 

Chant arc 639 Mon Dieu plus près de toi strophe 1

 

6) Jean 19, 28 -29 : « Après quoi, sachant que dès lors tout était achevé, pour que l’Écriture soit accomplie jusqu’au bout, Jésus dit : « j’ai soif » ; il y avait là une cruche remplie de vinaigre, on fixa une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d’une branche d’hysope et on l’approcha de sa bouche.

 

Cinquième parole : « pour que l’Écriture soit accomplie, il dit : « j’ai soif ».

 

La dernière fois que Jésus a bu, c’était vraisemblablement du vin non fermenté lors de la célébration du repas de la pâque juive. Alors, comment n’aurait il pas soif en ce plein midi, après des heures d’interrogatoire et de torture ? Il a choisi de vivre notre humanité dans toute sa hauteur, sa largeur, sa profondeur, son ressenti. Jésus a soif et il le dit.

Il avait déjà demandé à boire à une samaritaine et la rencontre avait ouvert le cœur de cette femme et commencé à assouvir sa soif d’une eau, autre que celle du puit, une eau de vie. Pas de samaritaine pour étancher la soif du crucifié mais des soldats, ses bourreaux… pas d’eau rafraichissante qui donne la vie, mais un vin aigre que Jésus accepte, un vin qui était peut-être comme un liquide anesthésiant.

Nous pourrions relire le psaume 22, souvent expliqué comme une prophétie réalisée par Jésus sur la croix. « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se disloquent ; mon cœur est comme de la cire, il se fond au milieu de mes entrailles. Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais[6] ».

« J’ai soif »… A-t-il soif d’autre chose que d’une eau buvable ? Nous lisons dans le psaume 42 : « Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi ô Dieu ». Ce psaume associe la soif physique à la soif spirituelle. La soif ressentie par la biche est comparée à une intense recherche de la présence de Dieu[7].

Nous nous souvenons aussi de cette béatitude : « heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils verront Dieu ».

Bien sûr, Jésus souffre d’une soif physiologique intense sur la croix, mais sa soif spirituelle est encore bien plus aigüe. Nous pourrions mettre sur ses lèvres ces mots du psaume 42 : « Mon âme a soif du Dieu vivant. Quand irais-je et paraitrais-je devant la face de Dieu ?[8] »

 

Prions : Seigneur, Jésus, en croix, a eu soif. Sur notre terre, des millions de personnes crient leur soif, ils n’ont pas d’eau, une eau potable, qui ne rende pas malade. Puisses tu étendre ta main bénissante sur toutes celles et tous ceux qui peuvent la leur apporter. Puisses-tu aussi étancher la soif de leur cœur pour ta grâce et ton amour.

Père, donne aujourd'hui à chacun l’eau essentielle de ce jour. » Amen.

 

Chant arc 639 Mon Dieu plus près de toi strophe 2

 

7) : Jean 19, 30 : «Dès qu’il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « tout est accompli » ; et, inclinant la tête, il remit l’esprit.

 

Sixième parole : « il dit : tout est accompli ».

 

En prononçant ces paroles, «Jésus montre que la croix n’est pas une erreur judiciaire, mais qu’elle est l’accomplissement d’une démarche[9] ». Un seul mot en grec, traduit de différentes façons : c’est la fin, c’en est fait, tout est consommé, tout est achevé. Un seul mot. Antoine Nouis fait ce commentaire, je cite : « A partir de ce point de l’histoire, l’horizon est dégagé. Dieu n’est plus un juge qui conserve jalousement ses prérogatives de Dieu du haut de son ciel, il a définitivement rejoint l’humanité. Il marche aux côtés de l’humain et l’invite à le retrouver, pas tant dans les sommets de ses victoires et de ses succès, que dans le creux de ses failles et de ses fardeaux. » (fin de citation)

Tout est accompli : « le temps de la grâce est arrivé. Le temps de la délivrance. Le temps du Royaume de Dieu qui est là, ici et maintenant. Tout est accompli. Le salut n’est plus à espérer, il est accompli. Le messie n’est plus à attendre, il est venu. (….) en réalité, en cet instant, tout est accompli mais tout reste à faire, tout est donné, mais tout reste à vivre. »

Comme le peuple en Égypte, il va falloir laisser sa maison, ses habitudes mais aussi l’esclavage et se mettre en route. Comme lui, il faudra décider de prendre le risque de passer entre les eaux, celles de la Mer, plus tard, celles du Jourdain, en quelque sorte, si j’ose le dire ainsi, il faudra prendre le risque de se mouiller… La délivrance est offerte mais encore faut il vivre comme une, ou un délivré ! Tout est accompli et tout reste à faire…

 

Prions : Père, nous te confions chaque vie humaine à qui tu offres ta délivrance, pour laquelle tout est déjà accompli. Puissent chacune de ces vies, chacune de nos vies entrer dans ton projet. Qu’elles soient offertes à l’Esprit qui vient les conduire.

Père, que ta volonté soit faire. »

 

Chant arc 639 Mon Dieu plus près de toi strophe 3

 

8) : Luc 23, 44 – 47 : « C’était déjà presque midi et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à trois heures. Le soleil ayant disparu. Alors, le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus poussa un grand cri ; il dit : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ».  Et sur ces mots il expira. Voyant ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu en disant : « Surement, cet homme était juste. »

 

Septième parole : « Père, je remets mon esprit entre tes mains ».

 

« C’est la première fois que Jésus se reconnait le droit de penser à lui même. Rappelez-vous : il a intercédé pour des coupables, il a ouvert les portes du ciel au malfaiteur repentant, il a donné un fils à Marie et une mère à son disciple (…) son regard a, de la croix, embrassé les plus proches comme les plus lointains. (…) Maintenant, il ne regarde plus que le Père[1]. »

Jésus meurt comme il a vécu, en remettant son esprit à son Père. N’est-il pas « un » avec son Père ? Il s’abandonne à Dieu, il dépose son souffle de vie, son esprit, pour qu’il redevienne, entre les mains du Père, le souffle créateur de vie qu’il a reçu le jour de son baptême, ce souffle qui pénètre aussi nos cœurs comme l’écrit Paul : « la preuve que vous êtes fils, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie « Abba Père[2] ».

 

Prions : Seigneur, comme ton fils t’a tout remis, accorde nous de savoir, nous aussi, tout déposer entre tes mains : nos joies et nos souffrances, nos peines, nos doutes et nos échecs, nos refus, notre santé et nos douleurs, notre vie toute entière et notre esprit. Oui, Seigneur, nous remettons nos vies entre tes mains. Père, que ta volonté soit faite. Amen.

 

Chant arc 639 Mon Dieu plus près de toi strophe 4

Conclusion : En conclusion, à ces sept paroles qui vont nous accompagner au moins jusqu’à dimanche, nous pourrions simplement emporter, comme une prière d’intercession, une parole du pasteur Lindegaard dont la méditation formulée sous forme de dessin nous a accompagnée pour ce culte de vendredi saint. La voici :

 

« il y a deux pouvoirs dans le monde :

Le pouvoir du bourreau

Et le pouvoir de la victime,

Le pouvoir de celui qui prend une tunique

Et le pouvoir de celui qui se laisse dépouiller,

Le pouvoir de celui qui a tout,

Et le pouvoir de celui qui n’a rien,

Et le pouvoir de celui qui garde les bras ouverts;

Il y a deux pouvoirs dans le monde

Le pouvoir de la force

Et la force d’aimer[3].

Amen.

 Chant arc 452 o douloureux visage les 4 strophes

Envoi

 

Comme beaucoup, Jésus, ton Fils bien aimé a été saisi par le doute

Et l’angoisse lui a fait crier son désir de tout abandonner.

Comme beaucoup, Jésus, ton Fils bien aimé A vécu la solitude qui survient après l’abandon de tous, parents et amis,

Comme beaucoup, Jésus, ton Fils bien aimé

A connu la peur ultime quand la mort rentre dans le jardin de la vie,

Comme l’un de nous, comme un ami, comme un frère,

En Jésus Christ, notre Sauveur, nous mettons toute notre espérance

Père de Jésus le Christ, notre Père, voici notre ultime prière :

Que ton Fils, l’un d’entre nous,

Fasse grandir notre fidélité,

Qu’Il nous apprenne à tenir bon dans l’Évangile,

Et à nous engager sur le chemin où l’on se donne en offrande par amour,

Et pour que la joie et la paix soit données à toutes et tous.

 

Bénédiction

 

Que la force de Jésus Christ soit votre force,

Que l’amour de Dieu le Père soit une clarté en vous,

Que la sagesse du Saint Esprit soit votre guide.

 

Allez dans la joie et la paix du Seigneur

 

Amen.

 

 


[1] Carême protestant Marc Boegner 1957

[2] Galates 4, 6

[3] Henri Lindegaard La Bible des contrastes p. 188


[1] Magazine Parabole mars 2022 p. 13

[2] Conférence de Carême protestant, Antoine Nouis « Sept paroles de vie » p. 5

[3]

[4] Marc Boegner Carême protestant

[5] Antoine Nouis Carême protestant 2000

[6] Psaume 22, 15-16

[7] https://www.ressourceschretiennes.com/article/jean-19-jai-soif

[8] Psaume 42, 3

[9] Antoine Nouis carême protestant 2000

 

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Veillée de Noël 2021

24 Décembre 2021, 15:25pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

24 DECEMBRE 2021

 VEILLEE DE NOEL

NARBONNE

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

Le prophète Esaïe a écrit (9, 1) :

Le peuple qui marche dans la nuit

Voit une grande lumière.

Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité

Une lumière se met à briller.

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.

 

Vous tous qui la terre habitez,

Chantez à votre Dieu, chantez.

Vous tous, petite parcelle d’humanité,

Réunis dans ce temple à Narbonne,

Chantez à votre Dieu, chantez !

Car il est beau de chanter notre Dieu.

Il nous a faits et nous sommes à Lui.

Nous sommes son peuple, Il est notre berger.

Il nous attend pour se donner à nous

Au travers de sa présence, de sa parole.

C’est en Lui, notre Père, en Lui, notre Sauveur,

En Lui l’Esprit qui murmure à notre esprit

Les mots de l’amour et de la communion,

C’est en Lui que nous puisons

Notre force et notre paix.[1]

 

1 ) arc 271 « louange et gloire à ton nom » les 4 strophes

Si pas connu : arc 174 « magnifique est le Seigneur »

 

LOUANGE

 

Louons Dieu avec Marie (Luc 1, 46 -50) :

 

« oui, vraiment, le Seigneur est grand !

Je le chante !

Mon cœur est dans la joie

À cause de Dieu qui me sauve.

Il a fait attention à moi,

Sa servante sans importance.

Oui, à partir de maintenant,

Les gens de tous les temps

Diront mon bonheur.

Le Dieu tout puissant a fait pour moi

Des choses magnifiques.

Son nom est saint.

Il sera plein de bonté pour toujours

Envers ceux qui le respectent avec confiance.

 

2 ) arc 267 « nous t’adorons, nous t’aimons » les 3 strophes

 

PECHEURS ET PARDONNES

 

Aujourd'hui, nous sommes réunis, si différents et pourtant toutes et tous ensemble dans notre désir d’avancer sur les chemins du Seigneur.

 

Père,

C’est la fête quand tu te penches sur ma vie !

C’est la fête quand tu me pardonnes !

C’est la fête quand tu me dis que tu m’aimes !

Père,

Je vais sortir mes habits de fête.

Je vais gouter aux mets préparés.

Je vais danser avec toi jusqu’au bout de la vie.

Je vais chanter les merveilles de ta grâce.

Père,

C’est la fête !

Je vais m’enivrer de ton amour.

Me saouler de ta tendresse.

Oublier jusqu’à demain les cailloux du chemin et les doutes du matin.

Père,

La vie me rattrape, ma réalité me rejoint.

Je ne suis pas encore prêt

À vivre une fête si belle et si grande.

Donne-moi du temps !

Apprends-moi, avec patience,

Le chemin du bonheur[2].

 

Il nous accueille tels que nous sommes et dans sa grâce infinie, nous précède, nous porte sur ses chemins à Lui.

 

Entre dans la joie de ton maitre !

 

3 ) arc 47 « frappez dans vos mains » strophes 1

 

VOLONTE DE DIEU

 

Dans la foulée, Il nous enseigne. Il sait que beaucoup, parmi nous, vont se lancer, si ce n’est déjà en route, il serait temps ! dans des préparatifs festifs, familiaux ou amicaux. Alors, Il partage avec nous sa recette « spécial Noël » et nous invite instamment à la popoter et à en faire notre ordinaire, jour après jour. Écoute le  Grand Chef Cuisinier :

En cette veillée, je te propose ma recette « spécial Noël » pour préparer une bûche, une bûche de la paix. Tu vas le voir, cette recette peut être réalisée même par des débutants, voire des maladroits, et surtout elle est peu couteuse. La voici :

Prendre un saladier de générosité,

Y mettre une cuillère à soupe d’accueil.

Casser dessus une demi-douzaine de « bonjour », de « s’il vous plait », « de merci », « d’au revoir »…

Mélanger le tout avec ta spatule de sourire.

Ajouter un peu de parole et beaucoup d’écoute.

A ce moment, introduire délicatement quelques grammes de levain d’amour.

Laisser reposer un bon moment.

Détendre ensuite la pâte avec un demi-litre d’aide et un demi-litre de soutien. Bien mélanger.

Rajouter ce qu’il faut de tolérance pour rendre la pâte homogène.

Mettre à four chaud en surveillant avec attention.

Si, en gonflant, le contenu déborde du plat,

Piquer avec une bonne dose de pardon.

Quand votre pâte vous parait bien cuite

La rouler sur une toile de tendresse.

Puis la remplir d’une crème de calme et de sérénité…

Saupoudrer d’une pincée d’humour et de compassion.

Votre bûche de Noël est maintenant prête à être partagée

Avec toutes celles et tous ceux qui sont autour de vous.

Bon appétit [3].!

 

4 ) arc 47 « frappez dans vos mains » strophes 3

 

LECTURES BIBLIQUES

 

Nous prions avant de lire les Écritures :

 

Dieu de bonté,

Ouvre mes oreilles,

Que je perçoive ta parole,

Que je l’entende avec mon cœur

Et que je me laisse transformer par elle.

Qu’elle dépose dans mon cœur

Un peu de cette lumière qui brillât il y a bien longtemps,

Un peu de ces louanges en écho à celles des anges,

Un peu de cette joie que tu fis éclater dans la nuit sainte

Où tu vins en Jésus nous délivrer et nous sauver.

Ouvre ma bouche,

Afin que je puisse te louer[4]

Et chanter tout ce que tu as fait.

 

Vie et liturgie n° 101 p. 1

[2] Pierre Yves Zwahnlen prières pour les jours d’hiver p ? 46

[3] Vie et litrugie n° 121 p. 7²

[4]Vie et litrugie n° 33 p.1

 

LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION

 

MATTHIEU 1, 18 - 25

 

6 ) arc 307 « oh ! viens Jésus ! » les 4 strophes

 

PREDICATION

 

Cette année-là, Noël tomba le 17 mai. Évidemment, personne ne s’y attendait. Et rien n’était prêt. Quelle bousculade ! Mais qui donc avait décidé de prendre tout le monde par surprise ?

Sur la terre, ce fut la surprise générale. Pensez donc, cette année, Noël tombe le 17 mai, sans prévenir. Personne ne s’y attendait. Noël, on l’attendait bien, mais pour plus tard, pour le 25 décembre, , comme chaque année. Mais non, cette fois-ci, ce fut en mai. Alors évidemment, la question était sur toutes les lèvres : « Mais qui donc a décidé cela ? » Toutes sortes de suppositions furent avancées. On soupçonna les Eglises de vouloir se faire de la publicité, on parla d’une tradition secrète remontant à un 13ème apôtre connu des seuls initiés, on évoqua une secrète réforme du Vatican, [n fit allusion à ces hurluberlus de pasteurs libéraux qui voulaient faire exploser une tradition ridicule], on alla même jusqu’à accuser les marchands de muguet. Bref, on suivit toutes les pistes, même les plus farfelues, mais sans résultat. Jusqu’au jour où quelqu’un suggéra : « Et si c’était Dieu lui-même qui, cette année, avait choisi cette date incongrue pour fêter la venue de Jésus parmi les humains ? »

Aussitôt, vous auriez dû les entendre, mais quelles protestations !

Les traditionnalistes de tous poils poussèrent les hauts cris : « Quoi ! Noël en mai ! on n’a pas idée ! Si même au ciel il n’y a plus de saisons, où va-t-on ? Certains même, j’ose à peine le dire, chuchotèrent que, là-haut, le patron devenait gentiment gâteux.

Et quelles réclamations ! Comme personne n’était averti, rien n’était prêt. Les stocks de crèches s’entassaient au fond des entrepôts. Les jeunes sapins grandissaient encore dans les clairières. Les commerçants s’arrachaient les cheveux : Noël sans cadeaux, Noël sans vitrines, Noël sans traineaux, sans dindes, sans marrons glacés, sans chocolats et sans vins chauds ? Quelle catastrophe !

Et dans les Églises, quelle bousculade ! Prêtres et pasteurs tournaient comme des hélices en ronchonnant : tous les programmes de la paroisse étaient chamboulés ! Quant aux gens, ils cherchaient à comprendre : Noël sans congé ? Noël sans sports d’hiver ? Sans cartes de vœux, sans Nouvel An derrière pour remettre ça ? Quelle histoire !

Arriva le soir du 16 mai. Dans les salles de séjour, dans les cuisines, dans les sacristies, rien n’était comme d’habitude. Tout le monde était quelque peu déboussolé. Tout le monde était déçu, je crois, en songeant à tout ce qu’il manquait pour faire un vrai Noël.

Tout le monde ? Non ! Dans un bled perdu, quelques bergers et trois savants un peu rêveurs balbutiaient de joie. Ils avaient deviné, eux, que Noël, c’était l’inattendu de Dieu qui prend visage sur la terre des hommes.[1] »

Amen.

 

APRES LA PREDICATION

6 a pause musicale ) Marie savais tu (chorale enfants)

 

7 ) arc 354 « voici Noël »

 

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi.

Je crois en un Dieu

Le Dieu des credo et en toutes leurs vérités.

Mais surtout, je crois en un Dieu

Qui ressuscite de la mort de la loi

Pour devenir une part de ma vie.

Je crois en un Dieu qui accompagne de tout près

Chaque pas de mon chemin sur cette terre.

Je crois en Jésus Christ,

Dieu qui a parcouru mes chemins

Et qui en connait les lumières et les ombres,

Dieu qui allait aux fêtes

Et aussi aux enterrements,

Dieu qui a ri et qui a pleuré.

Je crois en Dieu qui aujourd'hui,

Porte un regard attentif sur le monde.

Il voit les haines qui excluent et divisent,

Il voit s’hypothéquer l’avenir.

Je crois en Dieu

Qui voit la fleur pousser sur les ruines

En un commencement nouveau.

Il voit le soleil se lever chaque matin

Avec ses possibles à venir.

Je crois en Dieu qui voit tout cela