VEILLÉE DE NOEL du 24 DECEMBRE 2020

Église protestante unie de Narbonne
VEILLÉE DE NOEL du 24 DÉCEMBRE 2020
par la prédicatrice laïque
Joëlle Alméras
LIEN AUDIO : Veillée de Noël 2020 avec Joëlle Alméras
Lien audio N°2 veillée du 24 décembre 2020
Lien audio direct n°3 Veillée du 24 décembre 2020
PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL
La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.
Dieu nous a joué un bon tour.
Nous pensions qu’il nous attendait.
Nous pensions qu’il nous appelait.
Nous pensions qu’il était assis,
Immobile, sur son grand trône,
En attendant que nous fassions le déplacement…
Et c’est lui qui est venu…
Et c’est lui qui vient !
Dieu nous a joué un bon tour.
Nous pensions que nous étions capables de faire le voyage,
Nous pensions que nous étions capables d’ouvrir le chemin,
Et de marcher le long de ce chemin,
Pour arriver jusqu’à lui à force de tendre les mains.
Et c’est lui qui nous atteint.
C’est lui qui vient.
C’est lui qui nous tend la main !
Alors, chantons ! Soyons joyeux !
Chantons celui qui vient nous rendre visite à Noël ![1]
1 ) arc 174 « Magnifique est le Seigneur »
Magnifique est le Seigneur
Tout mon cœur pour chanter Dieu
Magnifique est le Seigneur
Alléluia ! Alléluia ! !
Que puissance, honneur et gloire
Revienne au Dieu trois fois saint
Aujourd'hui et à jamais
Alléluia ! Alléluia !
LOUANGE
Louons Dieu.
« E » comme enfant,
Parce que Dieu s’est fait enfant.
« M » comme mains
Parce que Dieu tend les mains à tous les vivants.
« M » comme mort
Parce que la mort passe dans la Vie.
« A » comme amour
Parce qu’est dite une parole unique : « aimez ».
« N » comme nouvelle
Parce que c’est la meilleure des nouvelles.
« U » comme union
Parce qu’en cet enfant, Dieu et l’homme sont unis.
« E » comme échange
Parce que Dieu prend l’humanité et l’humanité reçoit la divinité.
« L » comme lieu,
Parce que le terre devient le lieu du séjour de Dieu.
E-M-M-A-N-U-E-L ! Emmanuel, Dieu avec nous ![2]
2 ) arc 257 Jésus ton nom est le plus beau strophes 1 et 4
Jésus ton nom est le plus beau
Car il contient l’immense amour
L’amour de Dieu
Alléluia ! (répéter 6 fois)
Jésus ton nom est notre paix
Car nous pouvons aimer aussi
Dans ton amour
Alléluia ! (répéter 6 fois)
PRIERE DE REPENTANCE
Nous nous présentons devant Dieu, pour lui remettre tout ce qui nous sépare ou nous éloigne de lui :
Seigneur,
Comme les Romains,
nous sommes bien souvent incrédules
Comme l’aubergiste,
dépassés par les évènements,
Comme les voyageurs,
préoccupés de leur seul confort,
Comme les bergers,
si loin du monde,
Comme les mages,
des étrangers aux coutumes surprenantes.
Bref, nous sommes nous,
et c’est ainsi que nous venons déposer devant toi
tout ce qui, en nous, nous éloigne de toi[3].
3 ) Spontané 1 arc 601 trouver dans ma vie ta présence strophe 1
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
Croiser ton regard dans le doute
Brûler à l’écho de ta voix
Rester pour le pain de la route
Savoir reconnaitre ton pas.
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
PAROLES DE PARDON
Accueillons les paroles de pardon dans l’assurance que rien ne peut nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur :
Je suis le Dieu des vivants, je viens.
Je viens élargir ta tendresse,
Je viens élargir ton cœur,
Je viens élargir ta vie.
Je viens.
Et je te donne un cœur et un esprit nouveaux.
Je viens
Et je te donne un cœur et un esprit larges.
Je viens
Et je te donne mon pardon.
Lève-toi et va.
4 ) Spontané 2 arc 601 trouver dans ma vie ta présence strophe 2
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
Brûler quand le feu devient cendre
Partir vers celui qui attend
Choisir de donner sans reprendre
Fêter le retour d’un enfant.
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
VOLONTÉ DE DIEU
Pardonné et libéré,
Écoutons ce que Dieu nous demande
Quand tu viens devant Dieu par la prière,
Soit dans ta pensée comme un enfant qui balbutie.
(…) Approche Dieu avec un cœur d’enfant.
Va devant lui pour recevoir cette sollicitude
Avec laquelle les parents veillent sur leurs tout petits enfants.
Prie donc sans attendre, supplie de tout ton cœur,
Demande ardemment jusqu’à ce que tu reçoives.
Mais ne te relâche pas.[4]
Et moi, je marcherai avec toi et je prendrai soin de toi.
5) spontané 3 arc 601 trouver dans ma vie ta présence strophe 3
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
Ouvrir quand tu frappes à ma porte
Briser les verrous de la peur
Savoir tout ce que tu m’apportes
Rester et devenir veilleur.
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé.
LECTURES BIBLIQUES
Nous prions avant de lire les Écritures :
Seigneur,
Au soir de cette journée,
Nous voici devant toi,
Réceptifs, disponibles,
L’oreille aux aguets de ton message,
Les yeux ouverts sur l’invisible.
Donne nous d’être là quand l’heure est propice,
D’attendre dans la confiance,
De laisser croître ce qui prend du temps,
Et d’accueillir l’inattendu en chantant.
Notre chant, maintenant, c’est ta Parole !
Ensemble, nous l’écoutons
Pour que tout à l’heure, demain,
Nous la visions, chant mystérieux de ta grâce en nous.[5]
LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION
Matthieu 1, 18 - 25
18 Voici comment Jésus-Christ est né. Marie, sa mère, est promise en mariage à Joseph. Mais, avant d'habiter avec Joseph, Marie attend un enfant par la puissance de l'Esprit Saint. 19 Joseph, son fiancé, est un homme juste. Il ne veut pas accuser Marie devant tout le monde, alors il décide de la renvoyer en secret. 20 Au moment où il pense à cela, l'ange du Seigneur se montre à lui dans un rêve. L'ange lui dit : « Joseph, fils de David, n'aie pas peur de prendre chez toi Marie, ta femme. Oui, l'enfant qui est dans son ventre vient de l'Esprit Saint. 21 Elle va mettre au monde un fils, et toi, tu l'appelleras Jésus. En effet, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 22 Ainsi se réalise ce que le prophète a dit de la part du Seigneur : 23 « La jeune fille attendra un enfant. Elle mettra au monde un fils. On l'appellera Emmanuel, ce qui veut dire “Dieu avec nous” . » 24 Quand Joseph se réveille, il fait ce que l'ange du Seigneur lui a commandé. Il prend sa femme chez lui, 25 mais il ne s'unit pas à elle jusqu'au jour où Marie met au monde un fils. Joseph donne à l'enfant le nom de Jésus.
6 ) Marie savais tu (à écouter)
UN CONTE DE NOEL
« Vous n’allez pas me croire… »
Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai, dans mon entourage, des arbres raconteurs. Et certains ont parmi leurs ancêtres des arbres célébrissimes ! De cime d’arbre en cime d’arbre, et à travers les siècles, des histoires se chuchotent, ou plutôt se « cimôtent ». Certaines sont parvenues jusqu’à nous, aujourd'hui. Par exemple, celle d’un sycomore, bethléémite, qui avait grandi dans la cour d’une auberge. Je vous la partage comme elle m’a été racontée de la cime même d’un sycomore de mes amis. Je donne la parole à son lointain ancêtre.
« Vous n’allez pas me croire… figurez vous que ma vie tranquille de vieux sycomore, j’ai quand même déjà un âge que vous dites « canonique », va savoir pourquoi…, ma vie donc, toute réglée sur les temps, les saisons et les shabbat, fut, je m’en souviens, car comment oublier une telle nuit, happée dans un brouhaha incroyable. Un bruit de dingue, pas tant pour les décibels déployés, que pour les humains qui le faisaient. Et pourtant, les bruits, ça me connait ! celui des enfants qui jouent en riant et criant, tout en tournant autour de moi… celui des bêtes que l’on mène à l’étable, le cri des chameaux qui blatèrent de soulagement après un long voyage, je vous dis pas… quant aux oiseaux qui sont myriades à pépiller dans mes branches… bref, côté bruit, j’ai de l’expérience. Quand on surplombe de trente mètres, une auberge qui ne désemplit pas, y a de quoi dire et même de quoi penser… et j’irais jusqu’à préciser, de quoi s’agacer. Qu’on se le dise, hein, vous, les faiseurs de bruit…
Et, nous, les arbres, faut nous ménager ; nous sommes précieux et indispensables. J’ai entendu, un jour, un homme raconter une histoire d’arbres posés près d’un ruisseau, toujours verts[6] et qui ne cessaient de porter du fruit et même qu’on les donnait en exemple aux humains[7] ! C’est dire ! il parait que certains de mes confrères portent de la nourriture… j’ai entendu des mots inconnus : datte, grenade, raisin et même, mais je demande à voir, y en aurait qui, leur fruit une fois pressé, feraient un truc multi usage qui coule comme la pluie sur mes feuilles. Ils appellent ça : de l’huile. Ce doit être un genre de sève, comme la mienne. Moi, ce sont des fleurs, aux si belles couleurs qu’elles donnent au soleil un éclat vermeil quand ses rayons me frôlent. Si je n’étais pas là… quoi, je me vante ? pas le moins du monde, c’est la vérité vraie, mouton qui s’en dédit ! non, pas cochon ! on est en terre d’Israël quand même !
Revenons à mon histoire. C’était, c’était… je suis pas sûr de la date. En tout cas, la nuit était belle, le ciel avec ses millions d’étoiles aurait pu être le plafond d’une maison de riche, en peinture évidemment, et dans l’auberge, ras bord pleine, j’entendais les éclats des voix joyeuses de retrouvailles et les chuchotements de celles de voyageurs qui se posent, exténués, après un temps de trajet souvent éprouvant. Vous savez… le soleil… les brigands… les sicaires… les romains… ah ! ceux-là, m’en parlez pas ! les bourlingueurs, particulièrement nombreux, (il parait qu’il y avait un recensement, encore un de ces mots humains qui n’ont pas de sens pour moi), faisaient un bruit de fond assourdissant. Je vous l’ai déjà dit, je n’aime pas le bruit.
Puis, dans la cour, arriva, clip-clop, clip-clop, un de ces ânes que par chez nous, on charge de tas de trucs souvent très lourds. Et là, il portait une jeune femme qui avait l’air bien fatiguée et pour cause ! Je tendis mes branches du bas pour écouter. Quoi, commère ! quoi, potinière ! et alors il faut bien que je me passe le temps, non ?
- « Marie, ma chère enfant, mon épouse. Combien je suis contrarié de t’avoir embarquée dans cette aventure dans ton état. Je vois bien que tu es au bout et que l’enfant ne va pas tarder. Une étable ! c’est tout ce que je peux t’offrir pour accoucher. J’en suis si profondément désolé.
- cher Joseph, mon maitre bien aimé, ainsi en est-il. Voudrais-tu me porter jusqu’à l’intérieur ? L’enfant est quasiment là ! »
Et ben dis donc ! ça va faire du remue-ménage chez l’âne et le bœuf que le tenancier a posé là-dedans ! Déjà, leur odeur… « pouh !!! » souffle l’aubergiste en se bouchant le nez quand il en ressort après leur avoir apporté la paille. « Et si vous croyez que je vais la changer tous les jours ! » leur crie-il en secouant les brindilles de sa robe.
Joseph et Marie, puisque c’est leur nom, disparaissent dans l’étable et aussitôt, j’entends la voix de la femme qui halète, crie et, oui, c’est ça, elle est en train de nous le faire cet enfant. Puis silence radio… tiens, en voilà une drôle d’expression, franchement, je ne sais pas d’où je la sors… et enfin, ça recommence, les braillements de l’enfant qui semble avoir des poumons d’acier, l’âne dérangé dans son repos qui nous braie dans les branches avec ses hi-han fracassants et le bœuf qui meugle, il ne sait pas pourquoi mais ça fait symphonie désaccordée et ça à l’air de beaucoup lui plaire ! Ça va s’arrêter ce bruit ? La femme fredonne un air, qui semble calmer l’enfant. De l’intérieur, des murmures de voix flottent jusqu’à moi… impossible de comprendre… l’âne et le bœuf ont du être charmés par cette voix douce et mélodieuse, je ne les entends plus. ça me fait un bien…
Alors, vous n’allez pas me croire, une bande de bergers est arrivée. Oh oui ! ce sont des bergers. Ça sent le mouton et la chèvre à cinquante pieds ! si, si, je peux sentir… Et ils sont en transe. J’essaie de comprendre mais…
- les étoiles, l‘ange, les voix, l’annonce de la naissance et tout, et tout… ça s’embrouille et s’entremêle dans les voix rugueuses de ces hommes mal vêtus, mal lavés, mal éduqués et pire, suggère le qu’en dira-t-on des villageois… des bergers, quoi…
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur terre aux hommes qu’il aime ». Cette phrase, mes enfants, ils se la sont répétée tant de fois que je la connais par cœur. Pour des ignares, ils ont de la mémoire ![8]
Et puis, ce fut, quelques temps plus tard, les bergers étaient retournés dans leurs champs depuis longtemps, que le plus faramineux arriva. J’aurais du dire, astronomique, euh ! non, astrologique… enfin, l’un des deux ou les deux c’est comme tu veux, car se pointèrent, là, jusque à déranger quelques unes de mes branches, des mages, des vrais et qui devaient venir de loin, je ne comprenais rien à leur charabia, avec leurs chameaux, leurs serviteurs, leurs bétails… et tout le tralala… Du bruit, toujours du bruit… et les bras remplis de tas de choses que je vois que rarement, là où je suis posé. Même au fin fond du dessous de mes racines embrouillaminées dans la terre, y a pas ça ! Un copain sycomore traducteur me retranscrivit leurs mots dans notre langue. Lui, il venait de Jéricho et il avait l’honneur de servir régulièrement de siège à un homme haut placé qu’il appelait Zacchée. Mais je vous raconterai peut-être son histoire une autre fois. Revenons à nos mages.
- « Melchior, sors moi l’encens !
- eh ! oh ! Balthazar, du calme, nous sommes arrivés, nous avons le temps ! C’est Gaspard qui l’a.
- mais non, moi j’ai la myrrhe ; l’encens, tu es assis dessus, bouge ton popotin ! et Melchior, lui, il apporte l’or.
Et dépêchez-vous, l’étoile est déjà en train de repartir.
- ce n’est pas grave, puisque nous sommes enfin au but de voyage. Allons nous prosterner devant l’enfant, celui qui sera grand comme nous l’avons lu dans le livre du ciel. »
Et les voilà qui s’enfournent dans l’étable, avec leurs habits de riche et leurs présents de millionnaires, millionnaires en talents d’or, sans se soucier de ce décor de misère. Ben dis donc ! ils se la jouent à « faisons comme si nous étions sous nos tentes luxueuses du pays »… ni chochottes, ni chichiteux, et pas davantage snob, les bougres !
Puis, ils sont repartis, mais j’ai cru comprendre qu’ils passeraient pas un autre chemin. Une sombre histoire d’étoile, de rêve, et d’Hérode.. celui-là, je vous dis pas ce que j’en entends dire quasiment tous les jours…
Voilà ! Avouez que ce fut une nuit, avec sa suite, vraiment pas ordinaire. Un cousin prophète m’a annoncé que l’enfant deviendrait le roi du monde et qu’un jour, assis à la droite de Dieu son père, il règnerait sur toutes les nations. C’est écrit quelque part. Moi, je pense, je parle, je sens, mais je vais pas vous raconter des carabistouilles : je ne sais pas lire.
Bon, mon cousin vit dans un pays dont je ne sais rien. Il se dit provençal. Cet endroit est rempli d’arbres raconteurs et surtout galéjeurs ; mes cousins, les pommiers qui vivent là bas en racontent de drôles, si vous saviez ! Alors pour la suite de sa vie, je ne sais pas si ce bébé sera ce qu’il dit. Pour le moment, on l’a appelé Jésus. Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il a fait un sacré remue ménage dans ma cour pour commencer, puis dans les masures et dans les champs. Le souvenir de cette joie des bergers, et de l’incroyable adoration des mages me fait monter la sève à la cime et je me sens comme quand les hommes sont pleins de vin, ça bouillonne en moi et je me sens comme une envie de chanter moi aussi : « Gloire à Dieu, au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de sa grâce » !!! oui, oh oui ! alléluia ! alléluia ! gloire à Dieu, au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de sa grâce !
[1)Vie et liturgie n° 37 p. 8
[2] France culture 25/12/2007
0[3] Jo veillée de Noel 2020
[4] Martin Hoegger https://martin.hoegger.org/ ( noël 2019)
[5]Vie et litrugie n° 33 p.1
[6] Jérémie 17, 8
[7] Psaume 1, 3
[8] Luc 2, 11 - 20
APRES LA PREDICATION
Temps musical :
6 b ) Piano Guys
7 ) arc 271 « louange et gloire à ton Nom »
Louange et gloire à ton nom, alléluia, alléluia !
Seigneur, Dieu de l’univers, alléluia, alléluia !
Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
Venez, chantons notre Dieu, alléluia, alléluia !
C’est lui, notre créateur, alléluia, alléluia !
Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
Pour nous, il fit des merveilles, alléluia, alléluia !
Eternel est son amour, alléluia, alléluia !
Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
Je veux chanter pour mon Dieu, alléluia, alléluia !
Tous les jours de ma vie, alléluia, alléluia !
Gloire à Dieu, Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
CONFESSION DE FOI
Nous confessons notre foi. Pour cette veillée un peu particulière, je vous propose une contemplation. Elle est l’affirmation de ce en qui nous croyons.
O Jésus Christ,
Né comme nous d’une femme
Pauvre parmi les pauvres
Homme, parmi les hommes
O Christ, Dieu avec nous.
O Jésus Christ
Fils de David
Fils de l’homme
Fils de Dieu
O Christ, Dieu avec nous.
O Jésus Christ
Loué des anges
Annoncé aux bergers
Adoré des mages
O Christ, Dieu avec nous.
O Jésus Christ
Brillante étoile du matin
Lumière dans les ténèbres
Prince de la paix
O Christ, Dieu avec nous.
O Jésus Christ
Tu es la voie
Tu es la vérité
Tu es la vie
O Christ, Dieu avec nous.
Gloire à Dieu au plus haut des cieux.[1].
OFFRANDE
En ce temps où nous vivons, en communion les uns, les unes avec les autres, dans le cadre d’une législation qui veut nous protéger, nous n’oublions pas que la vie continue dans l’Église protestante unie de France. Qu’un temps d’offrande soit toujours un désir de vos cœurs. Pas de confinement pour les virements postaux ou bancaires, et pas davantage pour les chèques. Plus que jamais, l’Église a besoin de nous. Souvenons-nous des paroles de Paul dans l’épitre aux Corinthiens : Dieu est puissant, pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin que vous ayez de quoi faire toutes sortes de bonnes œuvres.
ANNONCES
PRIERE D’INTERCESSION
Éclairés et rassemblés par la Parole, nous prions pour notre monde et ses habitants :
Père,
Ton Fils vient à nous, humblement.
Il nous dit qu’en toi est la source de toute confiance et de toute joie.
Comme les bergers et les mages ont déposé leurs cadeaux devant la crèche,
Nous y déposons ce [soir] tout l’effort et toute la peine des hommes.
Pour les égarés, sois l’étoile.
Pour les naufragés, sois le port.
Pour les enlisés, sois le rocher.
Pour les voyageurs, sois la halte.
Pour les exilés, sois la patrie.
Pour les prisonniers, sois l’espace.
Pour les malades, sois le soulagement.
Pour les solitaires, sois le compagnon.
Mais peux-tu l’être si nous ne sommes pas aussi pour nos frères en détresse : étoile, port, rocher, halte, patrie, espace, soulagement, compagnie ?
L’Esprit porte vers toi les noms que déjà tu as lus dans notre prière et que nous te nommons dans le secret de nos cœurs.
Et parce que nous croyons par Jésus Christ que tu es la source de toute confiance et de toute joie, ensemble, nous te disons :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
Donne nous aujourd’hui notre pain essentiel ;
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles. Amen.
ENVOI
Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :
Ce qui nous arrive,
C’est que Dieu
N’a pas d’autres chemins
Que nous pour venir jusqu’à nous.
Car la nouvelle de Noël c’est :
Dieu entre nos mains
Pour que se lève demain !
Dieu en attente de notre tendresse
Pour que vive sa promesse !
Dieu au berceau de notre âme
Pour qu’en nous veille sa flamme[3].
BENEDICTION
Dieu vous bénit !
Au creux de vos vies, le Seigneur dépose l’espérance.
Dans le creux de vos mains, le Seigneur dépose son amour.
Au fond de vos yeux, le Seigneur dépose sa lumière.
Dans le fond de vos cœurs, le Seigneur dépose sa paix. Amen[4] !
8) arc 354 Voici Noël (les 4 strophes)
Voici Noël
Ô douce nuit, l’étoile est là qui nous conduit
Allons donc tous avec les mages
Porter à Jésus nos hommages
Car l’enfant nous est né,
Le Fils nous est donné.
Voici Noël, oh ! quel beau jour !
Jésus est né ! quel grand amour !
C’est pour nous qu’il vient sur la terre,
Qu’il prend sur lui notre misère,
Un Sauveur nous est né,
Le Fils nous est donné.
Voici Noël, ah ! d’un seul cœur
Joignons nos voix au divin chœur,
Qui proclame au ciel les louanges
De Celui qu’annoncent les anges,
Oui, l’Enfant nous est né,
Le Fils nous est donné.
Voici Noël, ne craignons pas,
Car Dieu nous dit : « paix ici bas,
Bienveillance envers tous les hommes » !
Pour nous aussi, tels que nous sommes,
Un Sauveur est né,
Le Fils nous est donné.
9) « joy to the world » Pentatonix