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Eglise Protestante Unie de Narbonne

culte dimanche 26 sptembre 2021 : nombres 11, 25-29 ; marc 9, 38-41

24 Septembre 2021, 21:40pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 2021

 

NARBONNE

 

PREDICATRICE : JOELLE ALMERAS

 

PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL

 

La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et  de Jésus-Christ notre Sauveur.

« en ce temps là, Jésus prit la parole et dit :

« je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre,

D’avoir caché cela aux sages et aux intelligents,

Et de l’avoir révélé aux tout-petits ».(Matthieu 11, 25).

Le Seigneur ne nous demande de renoncer

Ni à notre sagesse, Ni à notre intelligence… Sûrement pas.

Il nous demande d’être humbles et petits dans notre cœur

Pour l’accueillir et lui laisser une place dans notre vie.

Une place d’où il pourra rayonner

Afin de venir habiter nos journées et nos nuits,

Nos pensées et nos actions, Notre travail et notre repos.

C’est cette présence que nous lui demandons.

 

Je vous invite à la prière :

Père, apprends nous à devenir petits et humbles

Afin de recevoir ta Parole et ton Évangile

Avec un cœur nouveau et un esprit qui a faim et soir de ta vie.

Tu nous connais…

Tu sais nos joies et nos espoirs,

Mais tu connais aussi nos peines, nos souffrances, nos fatigues et nos soucis.

Accorde nous de te les remettre, de te les confier.

Ainsi nous pourrons partager ce temps de culte

Le cœur en paix et l’esprit au repos. Amen.[1].

 

Chant 1 : arc 206 « nous venons dans ta maison » les 3 strophes

 

LOUANGE

 

Louons Dieu.

 

Seigneur, je te loue au petit matin

Quand le jour apparait.

Je te loue à midi

À l’heure où je reçois la nourriture.

Je te loue le soir,

N’as-tu pas guidé mes heures ?

La nuit je te loue,

Tu es lumière dans l’obscurité.

Ô Père,  ma première prière vers toi est de louange.

Mon premier mot : merci !

Tu es ma joie, ma mémoire, ma confiance.

Je pense à toi,

J’apprends que tu es ma source et mon espérance.

Je te parle,

Tu me libères de mes peurs.

Tu m’ouvres les yeux pour voir

Et les lèvres pour chanter[2].

 

Chant 2 : arc 255 « nous cœurs te chantent » les 2 strophes

 

PRIERE DE REPENTANCE

 

Nous nous présentons devant Dieu,

Pécheurs à la recherche de son pardon et de sa grâce.

 

Père,

Tu sais tout de moi,

Tu connais mon nom, mes peurs et mes joies.

Tu sais mes fidélités et mes trahisons.

Tu as cheminé avec moi

Le long des sentiers étroits que dessine la vie.

Tu as essuyé mes larmes

Aux jours de la détresse.

(…)

Père

Tu as plongé ton regard

Dans les obscurités de mon âme.

Tu as sondé mes faux-semblants

Et prévu mes trahisons.

Tu es allé au bout de mon courage

Et tu y a découvert les facilités de mes lâchetés.

Tu m’as proposé le ciel et j’ai préféré la terre.

Tu m’as proposé ta grâce et j’ai préféré l’effort.

Père,

Malgré cela

Tu m’aimes encore, tu m’aimes plus fort[3].

[Que ton pardon me relève]. Amen

 

Spontané 1 arc 427 « tu me veux à ton service » strophe 1

 

PAROLES DE PARDON

 

Levons-nous pour accueillir les paroles de pardon avec le Psaume 103

 

« Le Seigneur est compatissant, et il fait grâce,

Il est lent à la colère et riche en bienveillance.

Il ne conteste pas sans cesse,

Il ne garde pas sa colère pour toujours ;

Il ne nous traite pas selon nos péchés,

Et ne nous rétribue pas selon nos fautes.

 

Mais autant les cieux sont élevés au dessus de la terre,

Autant sa bienveillance est grande pour ceux qui le craignent.

Autant l’orient est éloigné de l’occident,

Autant il éloigne de nous nos offenses.

 

Comme un père a compassion de ses fils,

Le Seigneur a compassion de ceux qui le craignent.

Car il sait de quoi nous sommes formés,

Il se souvient que nous sommes poussière. »

 

Que la compassion et la bienveillance du Seigneur soit avec vous tous.[4]

 

Spontané 2 arc 427 « tu me veux à ton service » strophe 2

 

VOLONTE DE DIEU

 

Pardonné et libéré, écoutons quelle est la volonté de Dieu pour nous :

 

Comme un flambeau devant ton trône,

Comme un arbre dans le jardin,

Comme une main dressée vers le ciel

Comme un semeur dans son champ,

Devant toi, Seigneur,

Je me tiens debout !

 

Comme le centurion au calvaire,

Comme le paralysé remis sur ses pieds,

Comme le serviteur attendant son maître,

Devant toi, Seigneur,

Je me tiens debout !

 

Comme le veilleur regardant l’aurore,

Comme la femme portant son enfant,

Comme l’homme que la joie fait se lever,

Comme celui que les soucis n’écrasent pas,

Devant toi, Seigneur,

Je me tiens debout !

 

Et je te dis : « tu m’as appelé, Seigneur ? Me voici ![5] »

 

Spontané 3 arc 427 « tu me veux à ton service » strophe 3

 

[1]Antoine Nouis „La galette et la cruche“ tome 1 p. 68

[2] Florence Taubman « livre de prières de la société luthérienen » p. 288

[3] Pierre-Yves Zwahlen « prières pour les jours d’hiver »i p.38

[4] La galette et la cruche tome 1 p. 147

[5] Charles Singer « livre de prières de la société luthérienne » p.102

LECTURES BIBLIQUES

 

L’apôtre Paul le disait aux Thessaloniciens :

« quand vous avez reçu la Parole de Dieu…

Vous l’avez accueillie

Non comme une parole d’homme,

Mais comme ce qu’elle est réellement,

La parole de Dieu qui agit en vous qui croyez » (1 Th. 2,13)

 

Je vous invite à la prière :

 

Au moment où nous allons ouvrir l’Écriture,

Accorde-nous d’y trouver,

Non pas un discours bavard,

Mais une parole qui ait du poids.

 

Une parole qui nourrisse notre foi,

Une parole qui éclaire nos choix,

Une parole qui porte nos combats.

 

LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION

 

NOMBRES 11 , 25 - 29 :   Le SEIGNEUR descendit dans la nuée et lui parla ; il retira un peu du souffle qui était sur lui et le mit sur les soixante-dix anciens. Dès que le souffle se posa sur eux, ils se mirent à faire les prophètes ; mais ils ne continuèrent pas. 26 Deux hommes, l'un nommé Eldad, l'autre Médad, étaient restés dans le camp ; le souffle se posa sur eux — ils étaient parmi les inscrits, mais ils n'étaient pas sortis vers la tente. Ils se mirent à faire les prophètes dans le camp. 27 Un jeune homme courut dire à Moïse : Eldad et Médad font les prophètes dans le camp ! 28 Josué, fils de Noun, qui était auxiliaire de Moïse depuis sa jeunesse, s'écria : Moïse, mon seigneur, empêche-les ! 29 Moïse lui répondit : Tu es jaloux pour moi ? Ah ! si tout le peuple du SEIGNEUR était composé de prophètes, si le SEIGNEUR mettait son souffle sur eux !

 

 

MARC 9, 38 - 41: 38 Jean lui dit : Maître, nous avons vu un homme qui chasse les démons par ton nom et nous avons cherché à l'en empêcher, parce qu'il ne nous suivait pas. 39 Jésus répondit : Ne l'en empêchez pas, car il n'y a personne qui puisse parler en mal de moi tout de suite après avoir fait un miracle en mon nom. 40 En effet, celui qui n'est pas contre nous est pour nous. 41 Et quiconque vous donnera à boire une coupe d'eau parce que vous appartenez au Christ, amen, je vous le dis, il ne perdra jamais sa récompense.

 

Chant 3 : arc 608 « ta volonté Seigneur mon Dieu » les 3 strophes

 

 

« une histoire d’index »

 

Introduction : Un guide divinement désigné, des auxiliaires mandatés officiellement, et le « gros de la troupe », passif et docile et, ce qui ne pouvait manquer d’arriver, un grain de sable qui vient gripper la machine et des nettoyeurs auto proclamés pour remettre le tout en l’état d’origine. Voilà la vision ecclésiale que semble déployer sous nos yeux notre lecture d’aujourd'hui, d’abord dans le livre des Nombres, où ça déraille ; y en a deux qui ne veulent pas rentrer dans le rang. Du coup, va falloir voir à voir que ça s’arrête. Non mais, pour qui ils se prennent ? Et hop, une dénonciation en bonne et due forme au grand chef, Moïse.

Nous retrouvons, au temps de Jésus, le même schéma : Jésus, les apôtres qu’il a choisis, augmentés de quelques hommes et femmes dument estampillés « disciples », et le peuple enseigné, impeccable dans sa robe de mouton blanc, qui suit le Maitre qui parle et guérit. Et voilà qu’un mouton noir, auto proclamé apôtre, veut participer, activement, à l’annonce de l’Évangile. Et aussitôt, il est montré du doigt, un doigt accusateur déposé en haut lieu, si je puis le dire ainsi, à savoir, après de Jésus, le « Maître ».

Les humains sont génétiquement programmés, semble-t-il, et pourquoi en serait-il autrement dans le peuple de Dieu, quelle que soit l’époque, pour réagir contre cette anomalie insupportable, à savoir : « on » veut faire le travail à leur place, et pas n’importe quel travail s’il vous plait, un travail de prophète, qui met en valeur, et qu’ils ont reçu direct d’En haut soi même !

Chers frères et sœurs, nous voilà, avec nos deux textes, embarqués dans une réflexion qui ne va pas tarder à faire « miroir » dans nos vies.

Je vous propose d’examiner, fort succinctement, cette question brûlante, d’abord avec le texte des Nombres, puis avec celui de l’Évangile, pour enfin aborder sur la côte de nos propres vies.

 

1) les Nombres et les prophètes : Un guide divinement désigné, des auxiliaires officiellement mandatés, le « gros de la troupe », passif et docile (enfin, là il y a à boire et à manger sur la question de la docilité, quand on connait son histoire) et, un grain de sable qui vient gripper la machine avec des nettoyeurs auto proclamés qui se retroussent les manches pour remettre le tout en l’état d’origine. Remontons le temps : temps de la rédaction peut-être post exilique, temps aussi de l’histoire racontée, qui, elle remonterait probablement jusqu’au XIIIème siècle avant notre ère. Bref, cela ne date pas d’hier, mais vous allez voir qu’on s’y retrouve comme si on y était. Moïse avait reçu du Seigneur l’épineuse et problématique tâche de conduire le peuple d’Israël vers la terre promise. Et le peuple d’Israël, il avait DU caractère, comme on dit par chez nous. Jamais content, toujours à demander davantage, pas possible de trouver plus rouspéteur que lui. Plus chipoteur, plus inventeur d’embrouilles avec ses frères y a pas ! et même avec le Seigneur ! « Qui nous fera manger de la viande ? ah ! le poisson gratuit en Égypte, les concombres, les pastèques, les poireaux, les oignons et l’ail »… C’est tout juste dans le début de notre chapitre 11. Bref, Moïse avait bien besoin de renforts, et il rassembla, sur l’ordre du Seigneur, 70 anciens autour de la tente sur laquelle flottait la nuée. « Un peu de son esprit, celui du Seigneur, se posa sur les 70 anciens » qui firent les prophètes. La revue Lire et dire propose une autre traduction, je cite : « les notables divaguent sous l’influence de l’esprit » avec ce commentaire : « on ignore tout de cette expérience, de son développement, et de ses conséquences sur la vie du peuple. Cette prophétie délirante a-t-elle réellement soulagé Moïse, ce qui était le but premier de ce partage spirituel ? » (fin de citation). Allez savoir pourquoi, deux des hommes désignés décidèrent de rester dans le camp ce qui n’empêcha pas l’esprit du Seigneur de se poser aussi sur eux.

Ça, c’est fort de café quand même ! Ces deux-là, ils ne sont pas avec les autres et donc, ils ne devraient pas prophétiser ! Autant dire que l’Esprit ne sait pas ce qu’il fait ! comme si on pouvait résister à l’Esprit ! ils ont dû être les premiers surpris ! n’empêche, ils le font hors des clous, dans leur coin, ça, y a pas, il faut en informer Moïse. Je le dis aujourd'hui encore une fois en citant François de Salles : « tant qu’il y aura des hommes, il y aura de l’hommerie » et c’est aussi valable au féminin !

Voilà le cœur du problème : peut on admettre et accepter que d’autres, hors les murs et les affectations officielles, soient portés par l’Esprit dans le service de leurs frères ? Peut-on entendre dans leur bouche, la voix du Seigneur et la Parole qui fortifie et console ? Et dans ces questions là, « on », c’est nous !

 

2 ) Jésus et les prophètes : Un guide divinement désigné, des auxiliaires officiellement mandatés, le « gros de la troupe », passif et docile, le grain de sable qui vient gripper la machine avec des nettoyeurs auto proclamés qui se retroussent les manches pour remettre le tout en l’état d’origine. A l’époque de Jésus, rebelote ! Notre péricope est placée dans une « série d’enseignements destinés non pas à la foule mais aux disciples, aux Douze (…). Et l’une des problématiques soulevée est celle de l’appartenance à un groupe. Dans l'évangile de Marc, les miracles accomplis sont des signes du Royaume, alors, qu’en est-il si leur auteur n’appartient pas au groupe des disciples, ou plus précisément, de ceux qui suivent les disciples » ?

On croirait un remake ! les disciples, comme les dénonciateurs dans le désert, réagissent à fleur de peau : « c’est quoi ce type qui nous enlève la parole de la bouche et les guérisons qui vont avec ? Maitre ! Maitre ! y a un mec qui se prend pour nous ! »

Là encore, les accusateurs jouent, en avant première, aux Judas Iscariote et aux Ponce Pilate. Ils dénoncent puis ils laissent quelqu’un d’autre, ici en l’occurrence c’est Jésus, décider de la condamnation. A se demander si le rédacteur de l’Évangile de Marc n’a pas, en creux, voulu faire une allusion à ce qui arriva pendant la Passion. Et oui, quand il écrit, les évènements ont déjà déroulé leur lot d’horreur, de supplice, de croix mais aussi de résurrection depuis au moins 40 ans !

Notre péricope, tout comme le livre des Nombres, met les projecteurs non seulement sur les ministères individuels hors groupe fort mal accueillis, mais aussi sur des humains indisposés par les dons offerts à d’autres qu’eux, dons qui ne peuvent être, évidemment, que de bien pâles copies, si ce n’est de dangereuses imitations des « vrais » dons que le Seigneur offrent à ses « fidèles serviteurs » dans un cadre légal institué et reconnu. Au passage, notons que le « gros de la troupe », je veux dire celles et ceux qui suivent Jésus et que cet hommes a guéri, n’a pas son mot à dire ni sur le guérisseur inconnu qui surgit de nulle part, ni sur le bien qu’il a peut-être fait en guérissant un tel ou un tel. C’est tout juste si, comme les pharisiens, on ne soulevait pas le lièvre du « et si c’était Satan qui agissait en lui ? ». Les  disciples donc, ne sont pas exemptés de cette « hommerie » qui colle à la peau et que Diderot a si bien définie, je cite : « Dire que l’[humain] est  un composé de force et de faiblesse, de lumière et d’aveuglement, de petitesse et de grandeur, ce n’est pas lui faire son procès, c’est le définir[1] ». (fin de citation).

 

3) les prophètes aujourd'hui : Un guide divinement désigné, des auxiliaires officiellement mandatés, le « gros de la troupe », passif et docile, le grain de sable qui vient gripper la machine avec des nettoyeurs auto proclamés qui se retroussent les manches pour remettre le tout en l’état d’origine. Et aujourd'hui ? Je l’ai dit, avec le temps, les hommes (et les femmes) restent inchangés dans leur for intérieur : imbu(e)s de leur fonction, juges des actions d’autrui. Ils sont oublieux d’un fait essentiel : rien de ce que l’on vit dans le Seigneur ne vient de nous, rien de tout cela ne nous appartient en propre, tout est don, tout est flamme de l’Esprit Saint, dans l’impulsion d’amour d’un Dieu qui, comme l’écrit Maurice Zundel, je cite : « Il est Dieu parce qu’il donne tout, qu’il n’a rien, qu’il ne peut rien posséder ; il est Dieu parce qu’il est la désappropriation infinie et éternelle,  (…) où le regard est toujours un regard tourné vers Autrui, où la personnalité, où le moi , n’est qu’un pur et infini altruisme[2] ». (fin de citation).

Nous avons, nous, un privilège exceptionnel : notre institution religieuse annonce et vit le sacerdoce universel. Elle accepte même les feux follets qui scintillent hors des clous, par exemple, récemment, la constitution d’un mouvement à l’intérieur même de l’institution, celui des Attestants. Remarque, il y a déjà bien assez à faire dans la paroisse... Et voilà ! pour utiliser une expression récente qui a jailli d’une indignation collective, moi aussi, « je suis Josué », moi aussi « je suis les disciples », et tu ne me feras pas croire que ce prophète, ce guérisseur, ce prédicateur, (la liste n’est pas exhaustive) est du même bord que moi, je veux dire du même bord que Jésus, mon sauveur et mon maitre. Bref, moi aussi, j’ai en moi cette « hommerie » qui aspire le bout de mon index vers les ténèbres de la différence pour moi inacceptable d’un humain debout sur un autre chemin que le mien. Ça m’arrive, je vous assure d’être dans de telles dispositions. J’entends alors comme une voix au fond de moi qui se prend pour un index pointeur et qui me dit : Regarde les flammes de feu de l’Esprit saint qui se déposent sur chaque enfant de Dieu. Te voilà si occupé à vivre de ce feu qui ne peut perdurer que s’il est partagé, - et oui, c’est ça le but – que tu ne trouves pas le temps d’utiliser ton doigt autrement que pour le pointer vers le ciel et rendre grâce.

 

4 ) Conclusion :  A la fin du culte nous allons chanter « que la grâce de Dieu » et nous avons pris l’habitude de nous tourner les uns vers les autres pour plonger nos regards dans ceux de nos frères et sœurs. Voilà ce que nous pourrions faire : en Christ, ce sont nos yeux qui pointent, qui font jaillir comme un rayon lumineux d’amour et de bienveillance qui vient faire boule de neige avec les regards d’autrui pour finalement déclencher une avalanche de joie et de paix qui recouvre de son manteau d’amour tous les index mal intentionnés du monde.

Sinon, pour l’index, j’ai une suggestion : si nous le recyclions en tourneur de pages, tu sais, les pages de ce Livre qui raconte des histoires d’index convertis, enfin, avec l’index, toute le personne dont il est un des doigts. Alors quelle joie de suivre, avec ton index, ces lignes écrites dans Le Livre : « Qui aime est patient et bon, il n’est pas envieux, ne se vante pas et n’est pas prétentieux ; qui aime ne fait rien de honteux, n’est  pas égoïste, ne s’irrite pas et n’éprouve pas de rancune ; qui aime ne se réjouit pas du mal, mais il se réjouit de la vérité. Qui aime supporte tout et garde et en toute circonstance la foi, l’espérance et la patience[3] ». Voilà un index qui me plait ! Est-ce le tien ? Amen.                                                           

 

Temps musical :

 

APRES LA PREDICATION

 

 

Chant 4 arc 526 « Jésus est au milieu de nous » les 3 strophes

 

[1] https://www.histoire-en-citations.fr/citations/diderot-dire-que-l-homme-est-un-compose-de-force-et-de-faiblesse

[2] Maurice Zundel Le problème que nous sommes, la Trinité dans notre vie p.45

[3] 1 Corinthiens 13, 4-5 Ze Bible

CONFESSION DE FOI

 

Nous confessons notre foi :

Je crois en Dieu qui est pour l’homme

Un père qui prix voix pour animer la terre et l’homme,

Qui prit parole pour rencontrer chez lui l’homme,

Un Fils qui prit des pieds d’homme pour marcher avec lui,

Qui prit un cœur d’homme pour donner avec lui,

Qui prit des mains d’homme pour donner avec lui,

Qui prit un cœur d’h m pour partager avec lui,

Un Esprit qui prit souffle pour habiter en lui,

Qui prit vent pour ouvrir ses frontières plus loin que lui,

Qui prit feu pour qu’il réchauffe son monde à Lui

Je crois en Dieu qui est le Père, le Fils et l’Esprit,

Une voix, un dialogue, une parole

Pour dire et aussi pour chanter et rire,

Des pieds, des mains, un cœur

Pour marcher et aussi pour danser et porter,

Un souffle, un vent, un feu

Pour envoyer et aussi pour stimuler et espérer. Amen. [1]
 

spontané 4 : cantique 822 louange à Dieu

 

Louange à Dieu le Créateur,

À Jésus Christ, notre Sauveur,

Au Saint Esprit le défenseur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

 

OFFRANDE

 

Le Seigneur, le nôtre, nous convoque à nouveau.

Après la louange, après l’écoute de la parole vivifiante,

Lui, le don parfait nous invite à inscrire ses préceptes dans notre quotidien.

Ce geste participe à notre unification personnelle,

Et il apporte cohérence à notre engagement.

 

ANNONCES

 

PRIERE D’INTERCESSION

 

Unissons-nous dans la prière d’intercession.

Seigneur,

Dans la confiance en ton écoute,

Nous voulons te présenter tout ce qui nous touche.

 

Nous regardons avec peine et incompréhension

Notre monde et ses sursauts :

La violence dans les rues à nos portes,

Et les actes de guerre au plus lointain.

 

Seigneur, 

Souffle un vent de paix sur notre terre ;

Suscite des hommes et des femmes de bonne volonté ;

Fais germer, auprès des dirigeants,

Les idées qui changent la face du monde.

 

Nous pensons dans nos cœurs à tous ceux qui souffrent,

Et dont nous connaissons les noms,

Ceux que la vie oppresse, que la maladie écrase,

Ceux qui sont étreints par le deuil.

Parmi nous, pour certains, cette année fut celle des larmes du deuil,

De la maladie avec ses traitements lourds et douloureux,

Des changements, des déménagements…

 

Seigneur,

Etends ta main bénissante ;

Accorde-leur la sérénité de la foi et de l’espérance ;

Mets sur leur chemin des compagnons

A l’écoute de leurs tourments.

 

Nous vivons dans ton Église, 

Et nous connaissons sa faiblesse et ses imperfections.

Nous voudrions la rendre témoin lumineux de ton Évangile,

Parmi nous et auprès des hommes et des femmes de notre temps.

 

Au cœur de ton Église, Seigneur,

Favorise les rencontres qui vivifient.

Donne-lui la joie du témoignage,

L’amour de ton service,

L’espérance dans la morosité des jours,

Et l’imagination dans l’expression de la foi.Amen

 

Et avec Jésus, notre Sauveur et notre Maître

Nous te prions :

 

Notre Père qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ;

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

Mais délivre-nous du mal,

Car c’est à toi qu’appartiennent

Le règne, la puissance et la gloire

Pour les siècles des siècles. Amen.

 

ENVOI

 

Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :

 

Seigneur,

Merci pour ces moments

Où tu nous remplis de ta force et de ta plénitude.

Merci pour ces moments

Où pour nous, d’une certaine façon, le royaume est déjà là.

Nous aurions bien envie de planter nos tentes

Et de nous installer, là, près de toi,

Loin de ceux qui souffrent et qui doutent,

Toujours à nouveau tu nous appelles,

Et nous avons du mal à repartir.

Tire-nous de notre confort et de nos conformismes,

Pour nous remettre en chemin.

 

BENEDICTION

 

C’est au milieu des humains que je veux te rencontrer.

Je suis avec toi.

Je te bénis,

Mon Esprit est en toi,

Ma force est la tienne.

Ma grâce t’accompagne,

Mon amour te porte.

 

spontané 5 : cantique 882 « que la grâce de Dieu »

Que la grâce de Dieu soit sur toi
Pour t'aider à marcher dans ses voies.
Reçois tout son pardon et sa bénédiction.
Va en paix, dans la joie, dans l'amour.

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