Veillée de Noël 2021
24 DECEMBRE 2021
VEILLEE DE NOEL
NARBONNE
PROCLAMATION DE LA GRACE DE DIEU ET ACCUEIL
Le prophète Esaïe a écrit (9, 1) :
Le peuple qui marche dans la nuit
Voit une grande lumière.
Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité
Une lumière se met à briller.
La grâce et la paix vous sont donnés de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Sauveur.
Vous tous qui la terre habitez,
Chantez à votre Dieu, chantez.
Vous tous, petite parcelle d’humanité,
Réunis dans ce temple à Narbonne,
Chantez à votre Dieu, chantez !
Car il est beau de chanter notre Dieu.
Il nous a faits et nous sommes à Lui.
Nous sommes son peuple, Il est notre berger.
Il nous attend pour se donner à nous
Au travers de sa présence, de sa parole.
C’est en Lui, notre Père, en Lui, notre Sauveur,
En Lui l’Esprit qui murmure à notre esprit
Les mots de l’amour et de la communion,
C’est en Lui que nous puisons
Notre force et notre paix.[1]
1 ) arc 271 « louange et gloire à ton nom » les 4 strophes
Si pas connu : arc 174 « magnifique est le Seigneur »
LOUANGE
Louons Dieu avec Marie (Luc 1, 46 -50) :
« oui, vraiment, le Seigneur est grand !
Je le chante !
Mon cœur est dans la joie
À cause de Dieu qui me sauve.
Il a fait attention à moi,
Sa servante sans importance.
Oui, à partir de maintenant,
Les gens de tous les temps
Diront mon bonheur.
Le Dieu tout puissant a fait pour moi
Des choses magnifiques.
Son nom est saint.
Il sera plein de bonté pour toujours
Envers ceux qui le respectent avec confiance.
2 ) arc 267 « nous t’adorons, nous t’aimons » les 3 strophes
PECHEURS ET PARDONNES
Aujourd'hui, nous sommes réunis, si différents et pourtant toutes et tous ensemble dans notre désir d’avancer sur les chemins du Seigneur.
Père,
C’est la fête quand tu te penches sur ma vie !
C’est la fête quand tu me pardonnes !
C’est la fête quand tu me dis que tu m’aimes !
Père,
Je vais sortir mes habits de fête.
Je vais gouter aux mets préparés.
Je vais danser avec toi jusqu’au bout de la vie.
Je vais chanter les merveilles de ta grâce.
Père,
C’est la fête !
Je vais m’enivrer de ton amour.
Me saouler de ta tendresse.
Oublier jusqu’à demain les cailloux du chemin et les doutes du matin.
Père,
La vie me rattrape, ma réalité me rejoint.
Je ne suis pas encore prêt
À vivre une fête si belle et si grande.
Donne-moi du temps !
Apprends-moi, avec patience,
Le chemin du bonheur[2].
Il nous accueille tels que nous sommes et dans sa grâce infinie, nous précède, nous porte sur ses chemins à Lui.
Entre dans la joie de ton maitre !
3 ) arc 47 « frappez dans vos mains » strophes 1
VOLONTE DE DIEU
Dans la foulée, Il nous enseigne. Il sait que beaucoup, parmi nous, vont se lancer, si ce n’est déjà en route, il serait temps ! dans des préparatifs festifs, familiaux ou amicaux. Alors, Il partage avec nous sa recette « spécial Noël » et nous invite instamment à la popoter et à en faire notre ordinaire, jour après jour. Écoute le Grand Chef Cuisinier :
En cette veillée, je te propose ma recette « spécial Noël » pour préparer une bûche, une bûche de la paix. Tu vas le voir, cette recette peut être réalisée même par des débutants, voire des maladroits, et surtout elle est peu couteuse. La voici :
Prendre un saladier de générosité,
Y mettre une cuillère à soupe d’accueil.
Casser dessus une demi-douzaine de « bonjour », de « s’il vous plait », « de merci », « d’au revoir »…
Mélanger le tout avec ta spatule de sourire.
Ajouter un peu de parole et beaucoup d’écoute.
A ce moment, introduire délicatement quelques grammes de levain d’amour.
Laisser reposer un bon moment.
Détendre ensuite la pâte avec un demi-litre d’aide et un demi-litre de soutien. Bien mélanger.
Rajouter ce qu’il faut de tolérance pour rendre la pâte homogène.
Mettre à four chaud en surveillant avec attention.
Si, en gonflant, le contenu déborde du plat,
Piquer avec une bonne dose de pardon.
Quand votre pâte vous parait bien cuite
La rouler sur une toile de tendresse.
Puis la remplir d’une crème de calme et de sérénité…
Saupoudrer d’une pincée d’humour et de compassion.
Votre bûche de Noël est maintenant prête à être partagée
Avec toutes celles et tous ceux qui sont autour de vous.
Bon appétit [3].!
4 ) arc 47 « frappez dans vos mains » strophes 3
LECTURES BIBLIQUES
Nous prions avant de lire les Écritures :
Dieu de bonté,
Ouvre mes oreilles,
Que je perçoive ta parole,
Que je l’entende avec mon cœur
Et que je me laisse transformer par elle.
Qu’elle dépose dans mon cœur
Un peu de cette lumière qui brillât il y a bien longtemps,
Un peu de ces louanges en écho à celles des anges,
Un peu de cette joie que tu fis éclater dans la nuit sainte
Où tu vins en Jésus nous délivrer et nous sauver.
Ouvre ma bouche,
Afin que je puisse te louer[4]
Et chanter tout ce que tu as fait.
LECTURE BIBLIQUE ET PREDICATION
MATTHIEU 1, 18 - 25
6 ) arc 307 « oh ! viens Jésus ! » les 4 strophes
PREDICATION
Cette année-là, Noël tomba le 17 mai. Évidemment, personne ne s’y attendait. Et rien n’était prêt. Quelle bousculade ! Mais qui donc avait décidé de prendre tout le monde par surprise ?
Sur la terre, ce fut la surprise générale. Pensez donc, cette année, Noël tombe le 17 mai, sans prévenir. Personne ne s’y attendait. Noël, on l’attendait bien, mais pour plus tard, pour le 25 décembre, , comme chaque année. Mais non, cette fois-ci, ce fut en mai. Alors évidemment, la question était sur toutes les lèvres : « Mais qui donc a décidé cela ? » Toutes sortes de suppositions furent avancées. On soupçonna les Eglises de vouloir se faire de la publicité, on parla d’une tradition secrète remontant à un 13ème apôtre connu des seuls initiés, on évoqua une secrète réforme du Vatican, [n fit allusion à ces hurluberlus de pasteurs libéraux qui voulaient faire exploser une tradition ridicule], on alla même jusqu’à accuser les marchands de muguet. Bref, on suivit toutes les pistes, même les plus farfelues, mais sans résultat. Jusqu’au jour où quelqu’un suggéra : « Et si c’était Dieu lui-même qui, cette année, avait choisi cette date incongrue pour fêter la venue de Jésus parmi les humains ? »
Aussitôt, vous auriez dû les entendre, mais quelles protestations !
Les traditionnalistes de tous poils poussèrent les hauts cris : « Quoi ! Noël en mai ! on n’a pas idée ! Si même au ciel il n’y a plus de saisons, où va-t-on ? Certains même, j’ose à peine le dire, chuchotèrent que, là-haut, le patron devenait gentiment gâteux.
Et quelles réclamations ! Comme personne n’était averti, rien n’était prêt. Les stocks de crèches s’entassaient au fond des entrepôts. Les jeunes sapins grandissaient encore dans les clairières. Les commerçants s’arrachaient les cheveux : Noël sans cadeaux, Noël sans vitrines, Noël sans traineaux, sans dindes, sans marrons glacés, sans chocolats et sans vins chauds ? Quelle catastrophe !
Et dans les Églises, quelle bousculade ! Prêtres et pasteurs tournaient comme des hélices en ronchonnant : tous les programmes de la paroisse étaient chamboulés ! Quant aux gens, ils cherchaient à comprendre : Noël sans congé ? Noël sans sports d’hiver ? Sans cartes de vœux, sans Nouvel An derrière pour remettre ça ? Quelle histoire !
Arriva le soir du 16 mai. Dans les salles de séjour, dans les cuisines, dans les sacristies, rien n’était comme d’habitude. Tout le monde était quelque peu déboussolé. Tout le monde était déçu, je crois, en songeant à tout ce qu’il manquait pour faire un vrai Noël.
Tout le monde ? Non ! Dans un bled perdu, quelques bergers et trois savants un peu rêveurs balbutiaient de joie. Ils avaient deviné, eux, que Noël, c’était l’inattendu de Dieu qui prend visage sur la terre des hommes.[1] »
Amen.
APRES LA PREDICATION
6 a pause musicale ) Marie savais tu (chorale enfants)
7 ) arc 354 « voici Noël »
CONFESSION DE FOI
Nous confessons notre foi.
Je crois en un Dieu
Le Dieu des credo et en toutes leurs vérités.
Mais surtout, je crois en un Dieu
Qui ressuscite de la mort de la loi
Pour devenir une part de ma vie.
Je crois en un Dieu qui accompagne de tout près
Chaque pas de mon chemin sur cette terre.
Je crois en Jésus Christ,
Dieu qui a parcouru mes chemins
Et qui en connait les lumières et les ombres,
Dieu qui allait aux fêtes
Et aussi aux enterrements,
Dieu qui a ri et qui a pleuré.
Je crois en Dieu qui aujourd'hui,
Porte un regard attentif sur le monde.
Il voit les haines qui excluent et divisent,
Il voit s’hypothéquer l’avenir.
Je crois en Dieu
Qui voit la fleur pousser sur les ruines
En un commencement nouveau.
Il voit le soleil se lever chaque matin
Avec ses possibles à venir.
Je crois en Dieu qui voit tout cela
Et qui rit
Parce que l’homme est son espérance[2].
8) arc 360 « voici l’enfant nous est né » strophe 1 et 5
OFFRANDE
En ce temps où nous vivons, en communion les uns, les unes avec les autres, dans le cadre d’une législation qui veut nous protéger, nous n’oublions pas que la vie continue dans l’Église protestante unie de France. Qu’un temps d’offrande soit toujours un désir de vos cœurs. Pas de confinement pour les virements postaux ou bancaires, et pas davantage pour les chèques. Plus que jamais, l’Église a besoin de nous. Souvenons-nous des paroles de Paul dans l’épitre aux Corinthiens : Dieu est puissant, pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin que vous ayez de quoi faire toutes sortes de bonnes œuvres.
ANNONCES
PRIERE D’INTERCESSION
Éclairés et rassemblés par la Parole, nous prions pour notre monde et ce soir, en particulier, les enfants :
Seigneur,
Nous remettons entre tes mains
Les noms de nos enfants,
Les noms de chaque enfant de la terre.
Grave les profondément en toi
Afin que rien ni personne ne puisse les enlever.
(…) Que ta force soit plus grande que leur faiblesse.
Nous ne te demandons pas de leur épargner tout chagrin,
Mais d’être leur consolation,
Lorsqu’ils sont seuls ou dans la peur.
Garde nos enfants dans ton alliance en ton nom,
Ne t’éloigne jamais d’eux,
À aucun moment de leur vie.
Seigneur, nous remettons entre tes mains
Les noms de nos enfants[3].
Puisse l’Esprit ouvrir les portes de l’accueil, du partage et de l’entraide
Pour toutes celles et ceux qui vont vers eux.
Puisse l’Esprit adoucir les cœurs fermés à leur détresse : ceux des miliciens de tous pays qui se sont donné pour but l’éradication de ces enfants : aux frontières de l’Europe, des États Unis, du Nigéria et bien d’autres frontières encore.
La liste est si longue Père que nous supplions l’Esprit de solliciter pour chacun, chacune d’eux dans sa complainte d’amour auprès de Toi ».[4]
Et c’est avec la prière que ton Fils bien-aimé, qui fut un enfant parmi les enfants de la terre nous a enseignée :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
Donne nous aujourd’hui notre pain essentiel ;
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à toi qu’appartiennes
Le règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles. Amen.
ENVOI
Voici les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur :
Ce qui nous arrive,
C’est que Dieu
N’a pas d’autres chemins
Que nous pour venir jusqu’à nous.
Car la nouvelle de Noël c’est :
Dieu entre nos mains
Pour que se lève demain !
Dieu en attente de notre tendresse
Pour que vive sa promesse !
Dieu au berceau de notre âme
Pour qu’en nous veille sa flamme[5].
BENEDICTION
Dieu vous bénit !
Au creux de vos vies, le Seigneur dépose l’espérance.
Dans le creux de vos mains, le Seigneur dépose son amour.
Au fond de vos yeux, le Seigneur dépose sa lumière.
Dans le fond de vos cœurs, le Seigneur dépose sa paix. Amen[6] !