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Eglise Protestante Unie de Narbonne

Dimanche 26 mars 2023 : culte "autrement" chanté

28 Mars 2023, 10:51am

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Culte chanté et méditatif 26 mars 2023 : se laisser interpeller…

 

INTRO : Martine fait répéter le chant final « God’s love is wonderfull »

 

Christiane : Accueil des paroissiens

 

.... Arrivée de Félicité

Félicité : Je viens avertir que je ne resterai pas au culte

Martine (riant) : Ah bon et ce n’est pas une Félicité que je vois devant moi ???

Félicité : bah si mais …. c’est aujourd'hui un culte autrement. C'est pas ce que j'ai l'habitude ; je ne vais peut-être pas apprécier !...

Martine : Alors écoute, Félicité, je t'invite quand même à venir entendre,  juste par curiosité,  pour te faire une idée et tu sais, un culte, c'est aussi là pour nous interpeller ...

Et j'aimerais bien que nous puissions en parler ensuite...

Qu’est-ce que tu en penses, Christiane ?

 

Christiane explique ce qu’est le culte autrement :

d'abord une belle définition d'un culte autrement : "...risquer d'autres mots (chantés aussi), d'autres images, non pour le plaisir de changer mais par fidélité à cet homme qui sort des sentiers battus et nous attend toujours ailleurs, plus loin."

introduction au livre"Jésus prend la porte" d'Isabelle Parmentier et Jean Noël Bezançon,    (dessins de PIEM)

 

Félicité s'assoit devant pour écouter.

Christiane : (Elargir à l’accueil des participants : auditeurs, participants, messagers)  Elle annonce le chant les messagères 

Félicité  Moi aussi, je veux être une messagère, s'il vous plaît ?!

Christiane acquiesce

Félicité vient devant.  Martine et félicité chantent ensemble.

*****

CHRISTIANE : Félicité, ta curiosité me fait plaisir, et ton questionnement me permet de dire d’abord que c’est à l’invitation de Michel Jas, pasteur ici il y a quelques années déjà, et de son épouse Elisabeth que j’ai commencé des cultes « autrement », suite à un travail de formation avec des pasteurs alsaciens qui voulaient explorer cette idée, déjà bien répandue,  de raconter la Bible. Avec dans l’idée aussi d’intégrer des enfants au culte, pour qu’ils puissent en faire leur miel tout du long…

Entourée d’une équipe liturgique bien vaillante et bienveillante, et portée par les conseils de Philippe Perrenoud, je propose de temps en temps des cultes un peu « autrement », avec le pasteur, ou sans lui puisque aujourd’hui il est à Carcassonne.

Alors, en t’invitant, chère Félicité, à t’asseoir, je te propose une sorte de définition d’un culte appelé autrement : … « c’est risquer d’autres mots, parfois chantés, parfois même slamés… risquer la projection d’images, …  faire autrement non pour le plaisir de changer, mais par fidélité à cet homme, notre Seigneur Jésus Christ », qui sort des sentiers battus et nous attend toujours ailleurs, plus loin » (citation tirée d’un livre « Jésus prend la porte »)

 

Mais nous sommes toutes et tous messagers de la Bonne nouvelle : bienvenue à vous, bienvenue à nous ce matin, en ce lieu.

 

Félicité s’assoit.

 

Chant de Martine et Christiane annoncent le chant « les messagers »

 

FELICITE : moi aussi, je veux être une messagère…

Chant de Martine et Félicité : « les messagers »

 Chant de l’assemblée : 206 1,2,3

 

CHristiane : Nous venons nous rassembler ce matin pour toutes ces bonnes raisons, que nous venons de chanter…et par-dessous tout parce que nous sommes appelés, invités !

 

Comme le pasteur nous le disait lors de notre réunion de préparation, nos cultes se déroulent selon le canevas d’une invitation : le Seigneur nous appelle parce que nous avons besoin…DE QUOI ?

Félicité et Martine , vous allez nous le dire en chantant…

 

Chant /Témoignage de notre mini-chorale : « besoin d’un ami »

 

Christiane : Il nous a invités mais comme souvent lors d’une invitation, nous nous excusons d’arriver en retard, ou de ceci, de cela…C’est ainsi que, lors de nos cultes, après avoir remercié notre hôte, nous reconnaissons nos manquements : c’est notre repentance, que nous exprimons aujourd’hui sous forme de chant. (Luther disait que « chanter, c’est prier deux fois »)

 

Félicité et Martine : chant : « Miséricorde insondable »

 

CHRISTIANE : Pardonnés, libérés, invités sans conditions, nous pouvons tous chanter à pleins poumons, debout, bien enracinés comme le micocoulier de la cour, oui nous pouvons chanter: tu peux naître de nouveau, tu peux tout recommencer Et comme nous l’entendrons dans quelques instants, « même les arbres applaudiront « ! 

 

CHANT : 417,   1,2,3

 

Christiane : après ces entrées en matière, nous allons passer au plus important …la nourriture ! …spirituelle pour le moment, un peu plus matérielle plus tard au repas de midi…Préparons-nous donc à recevoir cette nourriture : c’est le moment de la prière d’illumination :

 

 

CHANT de l’assemblée : Arc en Ciel : 221 , strophes 1,2,3 O Seigneur, dans mon cœur je t’écoute

 

 AT Isaïe 55, 8 à 12

Non vos desseins ne sont pas mes desseins

Ni vos chemins mes chemins - déclaration de Yhwh -

Les ciels sont aussi distants de la terre

Que vos chemins de mes chemins

Et vos desseins de mes desseins –

Oui de même que la pluie tombe

Ou que tombe la neige des ciels

Et n’y remonte pas

Sans avoir abreuvé la terre

Sans l’avoir fécondée, sans l’avoir fait germer

Pour donner des semences au semeur

Et du pain à qui veut manger

De même la parole jaillie de ma bouche

Ne revient pas vide

Sans avoir produit ce qui me plaît

Sans avoir rempli sa mission –

Oui dans la joie vous sortirez

Dans la paix vous serez menés

Devant vous montagnes et collines résonneront de cris

Même les arbres applaudiront.

 

ALORS même si les arbres applaudiront, nous pouvons chanter et…brûler… comme la mèche d’une lampe allumée

CHANT : Trouver dans ma vie ta présence 601,    1,2,3

 

ERIC ? LAURENT ? : Lectures NT : Jean 13, 4 à 9 puis verset 12

Il se lève, quitte le repas, dépose ses vêtements et prend un linge qu’il noue autour de ses reins. Puis, ayant versé de l’eau dans une bassine, il commence à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge. Il se présente devant Simon-Pierre, qui lui dit : Quoi, Seigneur, toi, me laver les pieds ?

Ce que je fais, répond Jésus, tu ne le comprends pas à présent mais, plus tard, tu comprendras.

Et Pierre : Ah çà non, tu ne laveras pas les pieds, jamais de la vie !

Si je ne te lave pas, dit Jésus, tu ne pourras rien partager avec moi.

Alors pas seulement les pieds, seigneur, dit Simon-Pierre, mais les mains et la tête.

(…)

Après leur avoir lavé les pieds, il a remis ses vêtements,repris sa place parmi eux et demandé : comprenez-vous ce que je viens de faire ?

 

CHRISTIANE : Oui comprenons-nous cette interpellation du Maître relatée par Jean ?Comprenons-nous cette phrase si poétique lue dans le livre prophétique d’Isaïe : « même les arbres applaudiront » ?

Il y a des écrits qui nous interpellent, qui nous secouent même, et chacune ou chacun d’entre nous a  «  ses » versets préférés, mais aussi des versets qui nous font trébucher.

Il y a aussi des gestes forts de Jésus qui nous « secouent »parfois. Des gestes simples, ou inouïs, à « haute  valeur ajoutée », si vous me permettez l’expression. Des gestes qui nous marquent, qui nous dépassent, là où nous ne sommes pas encore…

J’en énumère quelques uns (montrer livre : 15 gestes de Jésus) :

En Samarie, Jésus resté seul, demande à boire à une femme seule, en tête à tête si j’ose dire…

Au Temple, il remarque l’offrande furtive de la veuve 

A Cana, il change l’eau en vin pour revivifier une banale  fête de mariage, mais aussi pour signifier à Marie que son parcours »public »commence

Parfois il dort en pleine tempête et parfois il se fâche en paroles et en actes

Face à une femme en danger de lapidation, il désarme ses juges en écrivant sur le sable

Il pleure son ami Lazare, il touche le lépreux, il se laisse toucher au propre et au figuré par une femme « honteusement » affligée par des pertes de sang…

Parfois, contre toute attente, il s’éloigne pour prier, parfois il se tait alors que son entourage attend qu’il parle, parfois il bénit les enfants…

Et puis, au cours d’un repas,(alors que c’est un geste réalisé à l’arrivée du convive, en guise de bienvenue) il lave les pieds de ses disciples, d’abord sans un mot, en silence…

L’évangile de Jean mentionne cet épisode, en disant qu’il s’agit du dernier repas partagé avant la fête de la Pâque. Au tout début du chapitre 13, il nous est dit que Jésus sachant que son heure était venue, l’heure de passer de ce monde au Père, lui qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, il les aima jusqu’à l’extrême.

D’où ce geste « extrême » qui inaugure une sorte de compte à rebours.

Lors d’un entretien téléphonique avec Patrick qui me demandait un résumé de la thématique de ce culte chanté, il m’a informé avoir rencontré récemment Charles Klagba, pasteur à Douai, dans le Nord.

Celui-ci lui a parlé de ce geste qui interpelle : dans sa paroisse actuelle, il y a des moments où il y a « le lavement des pieds » …

Pierre, lui, en tout cas, est outré ! Ce sont en général les derniers des esclaves qui lavent les pieds pleins de poussière des visiteurs que le maître de maison reçoit.

Oui ce n’est pas l’hôte mais les serviteurs qui s’agenouillent.

Non Pierre n’est pas content ! Et il le fait savoir de façon quelque peu intempestive.

Cette scène est criante de vérité. Et quand Pierre commence à comprendre un peu ce qui le dépasse, nous vibrons avec lui quand il s’exclame : « Oh Seigneur, lave-moi alors pas seulement les pieds, mais les mains et  la tête. »

Ce « cri du cœur » de Simon-Pierre fait écho au cantique que nous avons chanté il y a peu : « Tu peux naître de nouveau, tu peux tout recommencer, avec Jésus pour berger… »

Ce cri de Pierre entre en résonance avec les « grandes eaux du baptême », mais aussi avec des images de « nettoyage à grandes eaux » puisées dans la littérature ou le cinéma.

Je pense à ces descriptions dans le livre de Marguerite Duras (Un barrage contre le Pacifique ) où elle décrit ces journées de ménage intégral où sa mère nettoie son logement de service indochinois à  coups de seaux d’eau renversés  sur le sol. Et me vient en mémoire une scène d’un film algérien vu récemment : Houria, de la réalisatrice Mounia Meddour : à la fin du film, juste avant la séquence finale montrant une danse collective magnifique qui signe la renaissance d’un groupe de femmes cabossées par la vie et plus spécialement l’énergique travail de deuil d’une jeune danseuse, Houria, en mémoire de son amie noyée en Mer Méditerranée, alors que cette dernière voulait vivre libre en Espagne, Houria donc, et sa mère je crois, lessivent le sol de la terrasse, à grandes eaux, pour préparer la fête au mieux.

Ce lavement des pieds, qui fait bondir Pierre, fait aussi écho au Magnificat de Marie en LUC 1, verset 52 : « Le tout puissant a jeté les puissants à bas de leur trône et il a élevé les humbles ». C’est un chant de femme très subversifs et toujours d’actualité au 21ième siècle !

Cette « servitude volontaire » du Christ(selon les mots de la Boétie)nous interpelle nous aussi.

Jésus lave les pieds de ses disciples et voilà Dieu qui se met à genoux. 

Jésus n’est pas seulement un admirable personnage du passé, mais il est notre contemporain et chacun de ses gestes a vocation à résonner en nous.

Paul Claudel, l’écrivain, fait dire à Jésus dans un de ses poèmes : « Pour ne pas me préférer, il aurait fallu ne pas me connaître »

Les Evangiles ne sont pas des textes de musées, mais ils sont porteurs d’une «  parole à dévorer » ainsi qu’il est dit dans le livre de l’Apocalypse.

Alors écoutons l’actualisation de ce passage au travers d’une méditation de Jean Debruynne, tirée du livre « 15 gestes de Jésus »

 

il lave les pieds. Il parle avec ses gestes.

Il ne dit pas un mot, il parle avec ses actes.

Dieu lave les pieds de l’humanité.

Celui qu’on appelle « le Seigneur » et « Le Maitre »

Se lève de sa place.

Il se met à genoux pour laver les pieds des apôtres.

 

Le grand patron se fait manœuvre.

Le grand chirurgien se fait garçon de salle.

La grande vedette ramasse les ordures.

Le grand prince se fait valet de chambre.

La grande dame se fait femme de ménage.

La sagesse est en folie.

 

En lavant les pieds, Jésus met le monde à l’envers.

Le monde était tombé sur la tête. Jésus le remet sur ses pieds.

Il bouscule l’ordre des places, il défait le système des principes.

Il touche aux frontières, il renverse les habitudes.

Il remet tout en question :

Non seulement, Dieu se fait humain mais il se fait de dernier des humains.

Dieu se fait domestique, il lave les pieds.

Après cela, comment vont faire les gens au pouvoir

Pour que l’on continue de croire à leur importance et à leur grandeur ?

Pour Jésus, la vraie grandeur et l’importance, c’est de laver les pieds.

Pour Jésus, ce n’est pas une « corvée » ou un « sale boulot »,

C’est son Amour. Ce sont les pieds que Jésus lave,

Et non pas les âmes et les cœurs.

C’est que pour Jésus le corps est très important.

Le corps, comme le cœur, est fait pour aimer

Et les pieds font partie du corps.

Les pieds, pourtant, n’ont pas bonne réputation.

On dit : « Bête comme ses pieds », « jouer comme un pied »,

Sans oublier les « pieds de nez » qui sont un geste de mépris.

Jésus lave les pieds. Dieu se met aux pieds de l’humain

Parce que les pieds sont ce qu’il y a de plus humble chez l’humain.

Dieu se met à genoux devant l’humain

Tellement l’humain est grand aux yeux de Dieu.

Jésus lave les pieds parce que c’est sur ses pieds

Que l’humain se met debout et qu’il marche.

Jésus lave les pieds, c’est sa manière de dire encore et encore

« Lève-toi et marche… »

 

MOMENT de SILENCE

En réponse au cadeau de la Parolepartagée, l’Assemblée répond par un chant :

Chant AeC 526 ; Jésus est au milieu de nous, 1,2,3

 

Une autre façon encore de dire MERCI pour l’invitation : c’est d’offrir un don , c’est le moment de l’offrande, comme nous apportons un bouquet à la maîtresse de maison, par exemple

 

Offrande et Offrande d’un chant de Félicité et Martine : je viens vers toi les mains ouvertes

 

Moment des ANNONCES (PATRICK)

 

PUIS moment de partage des ressentis, si volontaires…

 

Recentrer sur le déroulement du culte : Chant de l’Assemblée : pour cet immense bonheur, ALLELOUIA

(air de MicKaël est de retour )

 

CHRISTIANE : Inviter à se lever pour la prière d’intercession. (JEAN-FRANCIS)

 

Prière d’intercession : culte 26 mars 2023 (Charles Singer) (JEAN FRANCIS GARROS)

 

Père, regarde ceux qui sont diminués ou déchirés

Dans leur corps ou dans leur cœur

Ceux qui n’en peuvent plus de souffrance,

Ceux dont la maladie a tué l’espoir

Ce sont tes enfants crucifiés de maladie

Donne-nous le courage d’aller vers eux

 

Père regarde ceux qui sont enfermés dans la pauvreté

Et qui ici, ou ailleurs, crient au secours

Ceux qui crient à la dignité, au travail

Celles et ceux qu’on laisse dans l’ignorance

Ceux qui sont parqués dans des camps

Ils ont tout perdu, perdront-ils leur humanité ?

Ce sont tes enfants crucifiés de misère

Donne-nous le courage d’aller vers eux

 

Père, regarde ceux qui sont écrasés de violence

Et qui ne savent plus comment échapper aux coups

Ceux qui sont broyés par la guerre

Et qui ne savent plus comment échapper à la terreur des armes

Regarde ceux qui ne connaissent de leur frère en humanité

Que le visage déformé de la haine

Et des mains prêtes à frapper.

Ce sont tes enfants crucifiés de violence

Donne-nous le courage d’aller vers eux.

 

Père, regarde les familles déchirées

Regarde ceux qui sont en attente de tendresse

Ceux qui désespèrent et n’attendent plus rien

De la vie ni des autres

Regarde les toutes et tous

Père de Jésus – Christ

Ce sont tes enfants crucifiés de solitude

Donne-nous le courage d’aller vers eux.

TOI qui nous redis sans cesse : lève-toi et marche

 

 

ET voici la prière enseignée par le Christ lui-même :

NOTRE PèRE : (PATRICK)

 

CHRISTIANE : Moment d’envoi :

VIENS et nous bénis

Dieu de la rencontre

C’est toi qui nous unis,

Ton amour le montre

Garde tes enfants

Au creux des tempêtes

Comme au temps des fêtes

Sois toujours présent

 

Bénédiction : Patrick

Notre Père

Qui est au cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du  mal

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen.

 

 

 

 

Bénédiction

Sœurs et Frères, que se passe-t-il ? Nous pensions beau temps, tombe la pluie, nos pensions calme et détente, c’est le bruit, nous pensions rires, viennent des colères…

Ne perdons pas notre boussole, ne perdons par notre espérance, ne perdons pas le chemin que nous trace le Seigneur,

Nous pensions désespérance et vient le souffle fragile d’une parole de paix, nous pensions aux murs nus et gris, et apparaissent des fleurs à l’entrée de notre demeure de prière,

Que se passe-t-il ? Le Seigneur est là, il nous rassemble et nous garde malgré les pluies, malgré les bruits et les colères, il nous tend ses bras, il change pour les mariés, l’eau en vin, et quand vient l’heure du dernier repas, comme signe pour nous accueillir après un voyage, il lave les pieds des disciples, il nous apaise, et il nous bénit et fait de nous tous des messagers de paix.

Allons sortons de nous-mêmes, sortons de nos impatiences, et soyons attentifs à l’inattendu de sa présence.

 

 

Chant final : TOUS, avec Félicité et Martine (plus gestes)

God’s love is wonderful

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