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Eglise Protestante Unie de Narbonne

une longue chaine d'aimants dieu

010 LA BOHEME 3 LES HUSSITES

4 Août 2010, 17:23pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

 

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 010)

 

Combien de maillons de la chaîne souhaitez-vous voir ? Où se trouve le premier maillon ?

Et vous ? Où êtes-vous ?

 

EN  BOHEME  (2) : les hussites et le hussitisme

 

-          [1]

 

Le martyre de Jean Huss, en 1415, suscita un mouvement national contre le concile de Constance, avec une tendance modérée et une tendance radicale.

Le 30 juillet 1419, les Pragois, menés par le prédicateur Jan Želivský, défenestrèrent les conseillers anti-réformistes à l'Hôtel de ville de la Ville-Nouvelle à Prague. Cette défenestration marque le point de départ de la révolution hussite, un mouvement qui fit de la Bohême le centre des événements européens pendant plusieurs dizaines d'années et qui s'acheva sur la renonciation de l'Eglise catholique au maintien d'une seule croyance dans sa sphère d'influence.

Jakoubek de Stribo, successeur de Jean Hus à la chapelle de Bethléem à Prague, rédige Quatre Articles en 1420 qui seront la base de la Réforme tchèque :

-          la liberté pour les prêtres de prêcher d'après les Écritures,

-           la sainte communion pour les laïcs sous ses deux formes — la coupe (ou calice) et le pain (ou hostie) —,

-          la pauvreté obligatoire du clergé et le retour de la plupart des terres de l'Église à des propriétaires laïcs,

-          l'interdiction de la prostitution et le châtiment des péchés mortels

 

Après des années de guerre, sanglantes, et cinq croisades  lancées contre eux,  ils obtinrent une autonomie véritable au sein de l'Église catholique et formèrent l'Église nationale de Bohême.

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009 LA BOHEME 2 JEAN HUSS

4 Août 2010, 17:20pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro  009)

 

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EN  BOHEME  (2) : Jean Huss (1369 – 1415)

 

[1]

 

Prêtre tchèque, il prêche la réforme de l'Église un siècle avant Luther.

 

-          il prêche en Tchèque avec des auditoires de 3000 personnes

-          il entreprend de traduire l'Évangile en tchèque,

-          Il s'élève contre le système ecclésiastique, prêche la réforme de l'Église et prône le retour à la pauvreté évangélique : l'Évangile est la seule règle et tout homme a le droit de l'étudier. Il condamne aussi les indulgences.

-          Aussi soucieux de justice sociale que de morale religieuse, il est en même temps un patriote et un réformateur de la langue littéraire tchèque.

 

Après bien des démarches infructueuses auprès de Rome, il décide de lancer un « appel à Jésus-Christ », ultime et magnifique plaidoyer qui ne sera malheureusement pas entendu. En voici un court extrait :

 

« M’appuyant sur l’exemple sacré et fécond de mon sauveur, j’en appelle à Dieu de la grave oppression, de la sentence injuste et de l’excommunication prétendue des pontifes, des scribes, des pharisiens et des juges qui sont assis dans la chaire de Moïse et je lui confie ma cause, en  suivant les traces de mon sauveur Jésus-Christ, (…)Moi, Jean Hus de Husinec, maître ès arts et bachelier formé en théologie de l’illustre Université de Prague, prêtre et prédicateur attitré de la chapelle appelée Bethlehem, je présente cet appel à Jésus-Christ, juge très juste, qui connaît, protège et juge, manifeste et couronne indéfectiblement la juste cause de tout homme. »

 

Il meurt sur le bûcher après une longue et difficile détention et l’humiliante cérémonie de la dégradation.

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008 LA BOHEME 1

4 Août 2010, 17:18pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 008)

 

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EN  BOHEME  (1) : Milic de Kroveritz

 

 

[1]

 

La Bohème fut un terreau fertile pour la Réforme. Certains Tchèques élevèrent les fondements sur lesquels d’autres, comme Jean Hus bâtirent …

 

Milic de Kroveritz[2] (mort en 1374) fut un infatigable prédicateur.  Ordonné prêtre sur le tard, il vécut en ascète et œuvra d’abord convaincu que le temps de la fin était arrivé et qu’il voyait l’Antéchrist à l’œuvre (en la personne de l’empereur Charles IV).

Il prêchait un retour à l’Evangile et aux Pères de l’Eglise sans pour autant s’éloigner de l’Eglise romaine ; il fit deux fois un voyage pour rencontrer le pape à Rome d’abord, puis en Avignon.

Il suscita de nombreuse oppositions parmi le clergé lorsqu’il créa une maison d’accueil pour prostituées « repentantes », puis avec le temps, le manque de place, et aussi des legs, il finit par ouvrir une grande maison qu’il appela Jérusalem dont les règles rappelaient celles d’un couvent, ce qui lui valut bien des déboires.  Il était intolérable qu’on traitât sur le même pied des « pécheresses » et des « saintes femmes »… !

Il laisse peu d’écrits ; c’était un homme d’action qui a mis tous ses efforts à initier une réforme morale dans l’Eglise. Il défendait aussi « d’acheter pour vendre plus cher » et sommait les prêtres de vendre tous leurs biens et de vivre en communauté comme lui-même le faisait avec ses adeptes.

Il voulait un christianisme pauvre, actif et vivant.

Il meurt en Avignon, en 1374.



[2] Amedeo Molnar : Jean Huss

Paul de Vooght : L’hérésie de Jean Huss

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007 LES LOLLARDS

26 Juillet 2010, 16:35pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 007)

 

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LES      LOLLARDS

 

 

 

 

Wycliff avait institué un ordre de prédicateurs pauvres, « les simples prêtres», qui, vêtus de longues robes rousses, prêchaient dans les campagnes. Grâce à leurs efforts, grâce à ceux de disciples de mentalité plus relevée, les partisans de Wycliffe abondèrent bientôt dans toutes les classes de la société. Les femmes elles-mêmes se mirent à prêcher[1].

L'Église orthodoxe les baptisa du nom de « lollards » ( = les babilleurs?), nom qui avait été donné déjà à des sectes étrangères. Leurs « Douze Conclusions » (1395) condamnent l'Église établie, les sacrements, les prières pour les morts, la confession. Les Lollards veulent la pratique d'une foi simple et « évangélique » : tout homme doit avoir le libre accès aux Écritures dans sa propre langue. Divers manuscrits de la "Bible des Lollards ", traductions partielles et imparfaites des textes hébreux et grecs, continuent à circuler parmi les classes moyennes et le menu peuple[2].

Condamnés au bûcher dès 1401, les lollards gardent vivantes les idées de Wycliff que l’ont retrouvera en Bohème où elles ont pu inspirer Jean Huss.

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006 JOHN WYCLIFF

26 Juillet 2010, 16:33pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu »(numéro 006)

 

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JOHN    WYCLIFF     (1320 – 1384)

 

[1]

 

Il avait 25 ans lorsqu’une peste décima l’Asie, l’Europe ,et l’Angleterre. Effrayé à la vue de ses péchés et dans l'attente de son jugement, il demanda à Dieu ce qu'il fallait faire. Dieu lui répondit par sa Sainte Parole en lui révélant ce qu'était le salut par grâce. Wycliff trouva la paix et résolut de faire connaître à d'autres ce qu'il avait appris.

 

"J'ai l'intention et le désir, par la grâce de Dieu, d'être un vrai chrétien et, aussi longtemps que je respirerai, de professer et défendre la loi de Christ."

 

Recteur de l’église de Lutterworth, il prêche avec hardiesse ses doctrines pour la réformation de l’Eglise :

 

- l’Evangile est l’unique source de religion ; alors que, depuis des siècles, on disait : Dieu, l'Eglise, l'Ecriture, Wycliffe propose d'inverser cet ordre et de dire : Dieu, l'Ecriture, puis l'Eglise. (il s’en prit en autre à la transsubstantiation).

 

-  il forma des disciples, qu'on appelait "les pauvres prêtres", qui s'en allèrent prêcher dans tout le pays, jusque dans les plus petits hameaux, vivant d'aumônes et apportant l'Evangile en tous lieux

 

- il traduisit la Bible en anglais mais ne connaissant ni l’hébreu, ni le grec, il le fit à partir le la Vulgate (traduction latine de Jérôme de Stridon V° siècle)

 

- en 1428, ses cendres furent exhumées et jetées dans un ruisseau sur ordre du concile de Constance.

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005 DISPUTATIO A NARBONNE

26 Juillet 2010, 16:32pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu »(numéro 005)

 

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« Disputatio » à Narbonne

 

Tout au long des siècles, nous entendrons parler des ces disputes théologiques où les protestants ne seront pas les derniers à prendre la parole.

 

On signale vers 1190, une dispute publique à Narbonne devant l’archevêque Gaucelin. Des vaudois s’étaient mis à contester toute autorité à la hiérarchie catholique, à son « pouvoir des clefs » et à l’efficacité des messes dites à l’intention des défunts, dépense inutile, ajoutaient-ils, au grand plaisir de quelques uns de leurs auditeurs. Plus le temps passe et plus l’écart se creuse entre eux et l’Eglise.

 

Il faut  imaginer ces séances qui se déroulent de temps en temps au logis de tel ou tel seigneur local, quelquefois à l’évêché. Les participants sont munis par l’hôte de sauf-conduits leur garantissant la liberté, quelle que soit l’issue des discussions. Celles-ci peuvent durer plusieurs jours. Elles sont vives et le seigneur qui les préside de bout en bout, assisté quelquefois par sa femme, par d’autres membres de sa famille ou par des vassaux, doit veiller à les conduire, de temps à autre, à une certaine sérénité. Peut-être s’y ennuie-t-il parfois, peut-être aussi s’amuse-t-il à voir les uns et les autres dans l’embarras.

A côté de l’estrade où il est placé, prennent place les représentants de l’Eglise, évêque ou plus souvent moines et abbés formés à ces débats dont l’argumentation est plus complète et mieux rodée. Aux premières années de ces rencontres, ils se font remarquer par la somptuosité de leurs tenues, la qualité des étoffes dont ils sont vêtus.

Des cathares sont là. Les vaudois sont les seuls à être pauvrement habillés. Leur aspect humble, misérable, ne doit pas  faire illusion. Ils savent bien  les messages qu’ils veulent délivrer, les critiques qu’ils entendent adresser aux cathares auxquels ils s’en prennent essentiellement[1] :  c’est pour cela qu’ils sont venus. Mais ils ne cachent pas quelquefois des divergences avec l’Eglise au sein de laquelle ils se disent toujours placés : ainsi sur le rôle des laïcs et sur l’éminent valeur du renoncement aux richesses.[2]

 

(Le texte[3] (non complet) de cette « disputatio » est à votre disposition : joelle.almeras@orange.fr)



[1] Les Vaudois sont venus expressément pour lutter contre « l’hérésie » cathare à laquelle ils veulent mettre fin.

[2] L’hérésie des Pauvres de Bernard Félix

[3] Pierrre Valdo de Magda Martini

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004 UN COURAGE INDICIBLE

26 Juillet 2010, 16:30pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 004)

 

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Un indicible courage

 

 

Nous avons lu que la foi peut conduire jusqu’à l’excommunication. Voyez leur courage, eux qui savaient à quoi il s’exposaient, Jean Huss[1] par exemple :

 

« La bulle précisait plus loin qu’il était interdit à l’égard de Jean Hus et de ceux qui le soutiendraient de leur parler, de se tenir à leur côté, de se lever devant eux par politesse, de se promener avec eux, de les accompagner à cheval, de les saluer, de s’associer avec eux, de manger ou de boire avec eux, de moudre ou de cuire pour eux, de leur vendre ou de leur acheter, de leur faire des habits ou des chaussures, de leur donner à boire, même de l’eau, de leur fournir n’importe quel objet nécessaire, n’importe quelle pièce d’habillement, enfin de partager avec eux n’importe quel agrément humain de la vie. Naturellement, il était interdit de leur donner la sépulture chrétienne et s’il leur arrivait d’être ensevelis en terre chrétienne, sans avoir reçu l’absolution, il fallait exhumer leur cadavre et le jeter avec les charognes. Cette absolution, seuls le cardinal et le pape se réservaient de l’accorder.(..) ».

 La sentence pouvait être aggravée par un interdit qui faisait de lui un banni, banni dans toute la chrétienté  : « Dans tous les lieux où il séjourne, ville ou village, il faut fermer l’église et cesser entièrement le culte. En fulminant la sentence et en la renouvelant partout où il passe, les officiants lancent symboliquement chacun trois pierres dans la direction de la maison où il demeure. »[2]. Ce fut le cas de Prague où tout acte religieux fut interdit : baptême, mariage, enterrements etc… Jean Huss eut le courage de quitter sa ville pour faire lever l’interdit qui pesait sur elle.[3]

Matthieu 5, 7 : Heureux ceux qui sont compatissants, car ils obtiendront compassion !



[1] Dont nous parlerons bientôt

[2] Jean Bourlier Jean Huss

[3] http://www.museeprotestant.org/Pages/Notices.php?Lget=FR&cim=107&lev=2&noticeid=106&scatid=1 ;

Jean-Luc Moreau Disputes et conflits du christianisme p. 228

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003 PIERRE VALDO

7 Juin 2010, 18:24pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne ….(numéro 003)

 

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Pierre Valdo  : (environ 1140 – 1206)

 

 

Pierre Valdo[1] (son nom fait l’objet de différentes thèses), a choisi et enseigné une vie enracinée dans un triple message :

 

       1) Tout laïc peut et doit lire les Ecritures et en tirer ses règles de vie

        2) La vie de pauvreté totale est recommandée par le Christ et elle doit assurer le salut

        3) Tous les ajouts fait à l’Evangile sont inutiles (sacrements, culte des saintes, purgatoire etc.).[2]

 

       C’est pourquoi, il quitte sa famille, son métier, fait traduire la Bible en langue commune pour la rendre accessible à tous (mais combien savent lire à cette époque ?) et avec un groupe d’amis commence une vie d’itinérance pour enseigner l’Evangile. Le mouvement des « Pauvres de Lyon » suscitera bien des espoirs et sera très vite sous les feux croisés des prélats de Lyon et de Rome jusqu’à l’excommunication (1184).

L’Eglise vaudoise est encore aujourd’hui présente dans de nombreuses parties du monde.

( Nous parlerons encore d’excommunication ; avant d’aborder une autre maillon de la chaine, nous en errons les conséquences dans la vie de tous les jours pour un chrétien et aussi pour les lieux où il vit )



[1] Réfénces : Magda Martini, Gabriel Audisio, Bernard Felix, Théovie (c’est gratuit maintenant !) offre une entrée sur Valdo, et aussi :  http://www.info-bible.org/livres/Histoire.Eglise.Vaudoise.1/index.htm#toc et bien d’autres …

[2] Evangile et liberté

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002 ARNAUD DE BRESCIA (environ 1100 - 1155)

7 Juin 2010, 18:16pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne ….(numéro 002)

 

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Arnaud de Brescia : (environ 1100 – 1155)

 

 arnaud-de-brescia-002.jpg

[1]

 

Ému des désordres, des corruptions et des conflits produits par les richesses de l'Église et par l'immixtion du clergé dans les affaires du siècle, visant la pauvreté apostolique, dont le mirage paraît avoir séduit beaucoup de ses contemporains, Arnaud prêchait une réforme morale, consistant en l'abandon complet par l'Église de tous ses biens et de tous ses pouvoirs temporels.  L'effet qu'Arnaud de Brescia produisit sur ses contemporains atteste son ardeur et son éloquence. Quoiqu'il ne reste sur lui que les témoignages de ses adversaires, la sincérité et la pureté de ses mœurs n'ont jamais été contestées. Il était d'un désintéressement complet et d'une merveilleuse austérité, pratiquant lui-même ce qu'il réclamait de l'Église. Saint Bernard a écrit de lui :

 

Il plût à Dieu que sa doctrine fût aussi saine que sa vie! Il ne mange ni ne boit; comme le diable, il n'a soif que du sang des âmes.[2]

 

Il est pendu en 1155, son corps est brûlé, et ses cendres jetées dans le Tibre. Sa figure, devenue légendaire, est alors vénérée par les hérétiques et les révolutionnaires italiens. La perception de sa personnalité connaît quelques évolutions par la suite. A partir du XVII° siècle, on le considère, selon sa confession, soit comme hérétique, soit comme un combattant de la liberté. Les écrivains du XIX° siècle en feront un humaniste éclairé, de façon romantique, inspirés par sa tentative de « restauration antique ».

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001 LA NOBLE LECON

7 Juin 2010, 18:13pm

Publié par erf.narbonne@gmail.com

Une longue chaîne …. (numéro 001)

 

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Voici les mots d’un "maillon"  ou d’un groupe de maillons poète (s). C’était en l’an 1.100 !  Valdès (Pierre Valdo) n’était pas encore né et déjà, dans les cœurs, on pouvait voir poindre des idées inédites. Voici un extrait de :

 

« LA NOBLE LECON » :

 

27 Mais chacune personne, laquelle veut bien opérer,
28 Le nom de Dieu le Père doit être au commencer,
29 Et appeler en aide le sien glorieux Fils cher,
30 Fils de sainte Marie,
31 Et le Saint-Esprit, afin qu'il nous donne bonne voie.
32 Ces trois, la sainte Trinité,
33 Comme un Dieu doivent être honorés (priés)
31 Plein de toute sagesse et de toute puissance et de toute bonté.
35 Celui-ci devons souvent prier et requérir
36 Que nous donne force encontre l'ennemi,
37 Que nous le puissions vaincre devant la notre fin,
38 C'est-à-dire le monde et le diable et la chair,
39 Et nous donne sagesse accompagnée de bonté,
40 Que nous puissions connaître la voie de vérité,
41 Et garder pure l'âme que Dieu nous a donnée,
42 L'âme et le corps en voie de charité,
43 Ainsi que nous aimons la sainte Trinité
fil Et le prochain, car Dieu cela a commandé
45 Non-seulement celui qui nous fait bien, mais celui qui nous fait mal,
46 Et avoir ferme espérance au Roi céleste
47 Que à la fin nous auberge au sien glorieux hôtel
48 Mais celui qui ne fera ce qui se contient en cette leçon
49 N'entrera en la sainte maison.

 

http://www.info-bible.org/livres/Histoire.Eglise.Vaudoise.2/13.htm

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