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Eglise Protestante Unie de Narbonne

Culte du Dimanche 14 Février 2021

13 Février 2021, 16:19pm

Publié par egliseprotestanteunienarbonne@gmail.com

Église protestante unie de Narbonne​​

 

Culte du Dimanche 14 Février 2021

par Patrick Duprez

 

 

Accueil

 

Chant : « Seigneur tu cherches tes enfants » 536 (strophes 1 et 2)

1. Seigneur, tu cherches tes enfants,
Car tu es l’amour.
Tu veux unir tous les vivants,
Grâce à ton amour !
 
R. Seigneur, Seigneur,
Oh ! prends en ton Église
Tous nos frères
De la terre
Dans un même amour !
 
2. Seigneur, tu sauves par ta mort,
Car tu es l’amour.
Fais-nous les membres de ton corps,
Grâce à ton amour !
 
 
Ce matin nous sommes rassemblés dans ce Temple, nous nous sommes dit « bonjour »
Heureux de nous retrouver, de nous rassembler quand les jours que nous vivons en ce moment ne sont pas des jours de joie.
Que venons-nous faire ici ?
Qu’est-ce qui nous pousse donc à laisser notre « chez nous » pour entrer en communion ensemble dans un « chez lui de Dieu » ?
Mais ne nous trompons pas le « chez lui de Dieu » ce ne sont pas les murs c’est l’Eglise qui se rassemble
Il y a parmi nous ce matin, des narbonnais et des amis venus d’ailleurs,
Des croyants, des peu croyants, peut être des pas croyants,
Des habitués et des occasionnels.
Certains de passage…
Nous ne sommes peut être pas tous protestants, qu’importe ?
Ce matin nous sommes rassemblés dans ce Temple, nous nous sommes dit « bonjour »
Mais que venons-nous faire ici ?

Chant : « Seigneur tu cherches tes enfants » 536 (strophes 3 et 4)

3. Seigneur, tu calmes notre faim,
Car tu es l’amour.
Partage à tous le même pain,
Grâce à ton amour !
 
R. Seigneur, Seigneur,
Oh ! prends en ton Église
Tous nos frères
De la terre
Dans un même amour !
 
4. Seigneur, tu vois le monde entier,
Car tu es l’amour.
Fais-lui trouver son unité,
Grâce à ton amour !

 

Proclamons notre louange à Dieu

Ainsi parle le prophète Amos :
« Peuple du Seigneur, prépare-toi à rencontrer ton Dieu.
C’est lui qui forme les montagnes et créé le vent,
Qui change la nuit en aurore et marche sur les sommets du monde.
C’est lui qui fait découvrir à l’homme sa propre pensée,
Son nom est le Seigneur, le Dieu de tout, et de tous. »
Nous savons qu’aujourd’hui ce Seigneur nous donne sa grâce et sa paix.

 

Chant : « Ecoute Israel » : 761
 
1. Sh’ma Israël,   Adonaï Elohénou,    Adonaï erhad.  (ter)
 2. Ecoute, Israël ; le Seigneur est notre Dieu ; le Seigneur est un. (ter)

 

Prière de repentance

 

Que de portes à ouvrir pour accueillir les autres
Que de portails à franchir pour devenir un autre
Car à chaque minute, à chaque instant
Nous assumons seuls la marche du Temps.
Qu’elles sont vastes et vides les cités
Où règne et dévore la vanité,
Mais nous voici, Seigneur, célébrant des offices
Qui n’ont qu’un but, qu’un prix : ton service.
Ô Dieu, fais-nous comprendre le monde
Où certes les formes du mal abondent
Mais avant que notre courage ne se lasse
Redis-nous, redonne-nous ta Grâce !
 

Spontanés 2 : « Toi qui disposes »

 

Levons nous pour écouter la Parole de Dieu

Laisse couler en toi la source,
Et tu sauras combien tu avais soif.
Laisse passer en toi la vie,
Et tu sauras combien tu étais mort.
Laisse respirer en toi le désir,
Et tu sauras combien tu étais lié.
Laisse vivre en toi l'amour,
Et tu sauras combien tu étais seul.
Laisse naître en toi la Présence,
Et tu sauras combien tu étais absent.
Laisse-toi trouver par Celui qui est le visage de ton humanité
Et tu te sauras à jamais enfant de l'Esprit.

Spontanés 2 : « Le don suprême »

 

Prions avant de lire notre Bible

Ta Parole est comme l'eau. Rafraîchis-nous à sa source, plonge-nous dans son courant, entraîne-nous vers sa mer.

Ta Parole est comme le feu. Qu'elle nous éclaire, sans nous éblouir. Qu'elle nous réchauffe, sans nous brûler. Qu'elle nous embrase, sans nous dévorer.

Ta Parole est comme le ciel. Élargis-nous en elle, pour que nous connaissions la hauteur et la profondeur de tout ce qui est.

Ta Parole est comme la terre. Enracine-nous en elle, pour que nous éprouvions la solidité et la constance de tout ce que tu donnes, exiges et promets. Amen.

André Dumas

 

Chant : « Ils ont marché au pas des siècles » : 542

  1. Ils ont marché au pas des siècles
vers un pays de joie.
Ils ont marché vers la lumière
pour habiter la joie.
 
R. Écoute, écoute,
Surtout ne fais pas de bruit.
On marche sur la route,
On marche dans la nuit.
 
Écoute, écoute,
Les pas du Seigneur vers toi.
Il marche sur ta route,
Il marche près de toi.
 
2. Ils ont laissé leurs cris de guerre
pour des chansons de paix.
Ils ont laissé leur bout de terre
pour habiter la paix.
 
3. Ils sont venus les mains ouvertes
pour accueillir l’amour.
Ils sont venus chercher des frères
pour habiter l’amour.

 

 

Lectures bibliques :

 

1 Corinthiens, chapitre 10, versets 31 à chapitre 11, verset 1

31 Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.
32 Ne soyez une cause de faux pas ni pour les non-Juifs, ni pour les Juifs, ni pour l'Eglise de Dieu.
33 Faites comme moi : je m'efforce en tout de plaire à tous, recherchant non mon avantage mais celui du plus grand nombre afin qu'ils soient sauvés.
1 Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
 
Marc 1 versets 40 à 45
40 Un lépreux vint à lui et, se jetant à genoux, lui dit en suppliant : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
41 Rempli de compassion, Jésus tendit la main, le toucha et dit : « Je le veux, sois pur. »
42 Aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié.
43 Jésus le renvoya sur-le-champ avec de sévères recommandations ;
44 il lui dit : « Fais bien attention de ne [rien] dire à personne, mais va te montrer au prêtre et présente pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage. »
45 Cependant cet homme, une fois parti, se mit à proclamer partout la nouvelle et à la propager, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville. Il se tenait dehors, dans des lieux déserts, et l'on venait à lui de partout.
 

la lèpre

 

Prédication

 

Le Seigneur adressa la parole à Moïse et à Aaron. « S’il se forme sur la peau d’un homme une boursouflure, une dartre ou une tache luisante, et que cela devienne une maladie de peau du genre lèpre, on l’amène au prêtre Aaron ou à l’un de ses fils […] Le lépreux ainsi malade doit avoir des vêtements déchirés, ses cheveux défaits, sa moustache recouverte et il doit crier “Impur ! Impur” .Il est impur aussi longtemps que le mal qui l’a frappé est impur ; il habite à part et établit sa demeure hors du camp ».

Lévitique chapitre 13, versets 1 à 2 et 45 à 46

 

Nous sommes aujourd’hui devant trois textes, rédigés à plusieurs siècles de distance les uns des autres ils conversent, ils se répondent. Pour le Lévitique, et pour Marc, c’est la grande peur devant la maladie, c’est l’appel à la pureté, c’est le rejet de l’impur.

Mais qu’est-ce que l’impur ? Ce qui choque, ce qui est laid, ce qui fait peur ? ce qui contamine… ? Le pur, l’impur c’est sans doute un moment de l’histoire de la pensée, une pensée qui classe, qui trie et qui jette. Nous le faisons tous au quotidien, voire annuellement les tonnes de nos déchets qui sont brulés.

Images d’une société de consommation qui ne sait pas se limiter.

Souvenez-vous sœurs et frères du SIDA. Les premiers temps on a assisté à toutes sortes de comportements, de réflexions, de peurs. S’ajoutaient à ceci que les premiers temps de cette maladie voyaient mourir surtout les personnes homosexuelles…Voyez si vous ne l’avez déjà vu le film « 120 battements par minute » qui raconte ces instants et la naissance de l’association AIDE…

Que n’a-t-on pas entendu ? Il était question d’impureté, les insultes que vous connaissez envers la population homosexuelle, les mots qui trahissaient le mépris, le rejet, mais tendez bien l’oreille ceci n’a pas totalement disparu…

La lettre de Paul donne l’impression de passer à autre chose. « Tout est permis, écrit-il mais tout ne nous convient pas, tout est permis mais tout n’édifie pas, que nul ne cherche son propre intérêt mais celui d’autrui ».

Et puis, « Ne soyez pour personne une occasion de chute, ni pour les Juifs, ni pour les Grecs, ni pour l’Eglise de Dieu »

Voilà qui nous donne une leçon d’éthique et de morale dans notre vie surchargée par le désir d’aller toujours plus vite et plus loin. Envie de consommer toujours plus. Même l’amour se consomme.

Ici, chez Paul, c’est de l’autre qu’il s’agit, de l’autre que nous ne connaissons pas et que nous croisons, l’autre notre voisin, ou l’autre notre frère, notre ami, car c’est un, une autre, je veux dire il s’agit de l’altérité, et de notre désir d’aller au-delà, au-delà de notre propre entendement, et d’attendre comme l’écrivait Levinas le visage de l’autre qui nous engage.

Car enfin, ce qu’il faut faire nous dit Paul, il faut le faire pour la gloire de Dieu. Ne restons pas dans nos petits paradis personnels ouvrons nous au monde qui vient. Ouvrons-nous à l’autre, c’est là que se trouve l’Eglise véritable, c’est là qu’elle nous attend.

Nous passons trop de temps pour nos petits arrangements personnels. Oui certes, mais comment faire autrement ? Il y a les réunions, les comptes rendus, il y a tout ce qu’il faut faire…

Mais si je ne fais pas un peu de place à l’autre que devient le Royaume ? Que devient la gloire de Dieu? Que devient l’Eglise de Dieu ?

Il nous est facile de trouver une trace de lèpre sociale ici ou là ; ici ou là celui-ci, celle-là sont rejetés parce qu’ils n’étaient pas comme nous, ne pensait pas comme nous, ne réagissait pas comme nous.

Voyez ces migrants à Calais, voyez ces migrants à la frontière entre l’Italie et la France, perdus dans la neige, voyez tous ceux qui s’embarquent toujours, toujours, pour traverser la méditerranée ou la Manche, voyez combien la mort est présente après la vague, celle-ci ou celle-là…

Entendez ici ou là les propos racistes, les propos qui comparent ces gens à des animaux, à des rats parfois, et posons-nous la question de ce qu’est devenue notre société, notre pays, notre culture, notre civilisation.

Regardez en politique comment sont traités ceux qui ont eu le malheur de ne pas suivre le politiquement correct qui habille et déshabille nos pauvres contemporains…ou nous-mêmes. On nous apprend insidieusement à penser, à parler, à agir…

et que faisons-nous ?

Nous avons trop souvent laissé l’étranger manger seul, sans lui proposer ce « pain de l’amitié » que chantait Léo Ferré…

Et nous même en Eglise avons-nous su faire place à l’autre ? Nous avons oublié que nous étions aussi une « Eglise multitudiniste » et la porte s’est parfois refermée quand la question était trop insistante devant l’intransigeance ou même le dogme.

Sœurs et Frères, vous êtes, nous sommes, Eglise du Christ, ici aujourd’hui. Ici et aujourd’hui nous avons envie de célébrer celui qui vient à nous, celui pourtant que nous trahissons tous les jours quand nos égoïsmes sont tellement puissants, tellement présents, qu’ils nous empêchent d’entendre la parole de la sœur ou du frère isolé, celle ou celui qui ne fait pas comme nous, qui ne dit pas comme nous et qui ne pense pas comme nous et qui du fait se retrouve seul.

Paul pourtant nous prévient ne soyons pas une occasion de chute pour tel ou telle. Il est celui ci, celle-là comme nous, il, elle, nous ressemble, impur ou pur comme nous, mais que signifient ces notions ?

La main qui se tend, le sourire du passant, le chant d’un enfant, le visage d’une femme, mais c’est la vie cela, la vie qui fait l’Eglise aussi, et qui recouvre l’impureté imaginée d’un voile  de fraternité.

Sœurs et frères, il faut imaginer une théologie de l’altérité, une théologie de la douceur et de l’accueil. Oui, sœurs et frères le christianisme est à inventer, il n’a jamais été vécu, le Christ n’avait que des disciples, il ne se préoccupait pas de laisser un programme, un message, une théorie, une théologie.

Saisissons-nous de ces lendemains du possible inventons ce Christianisme qui ne demande qu’à naitre, soyons des disciples.

Que faisons-nous pour nous approcher de celui qui est à côté de nous, aujourd’hui, demain, le connaissons-nous ?   Savons-nous qu’il nous guide ? La sœur véronique de la Communauté d’Angers nous le rappelle ainsi :

Jean-Baptiste, prophète, dira : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » Une promesse est là. Par-dessous toute faute, toute errance, tout égarement, notre Dieu se tient présent. Mieux, il prend tout avec lui.

Jésus, librement, remet sa vie en faveur de la nôtre. Le stratagème des puissants est de le faire exécuter par le bras armé de Rome. Ainsi va-t-il mourir crucifié : comme un brigand ou un esclave. Quasi-sacrifice humain, supplice honni de tous – Juifs, Romains, Grecs. Elle est là la vraie impureté et pourtant Jésus y consent. Le « fils bien aimé » meurt. Ultime retournement de l’histoire, prémices improbables et pourtant tangibles de la résurrection. Le poteau de honte devient, par Jésus, signe d’un don, d’une victoire inespérée.
Lui qui a aimé jusque-là, sans mesure, prend ainsi avec lui tout ce qui nous écarte de lui, tout ce qui nous éloigne du Père. Comme ce qui abîme notre lien aux autres, à chacun. Sur la croix, chaque dette  est enlevée. Oui, le péché est remis et la faute extirpée.
Tout est achevé par Jésus. Plus personne n’est loin de Lui ni oublié du Père. Tout, en nous, est sauvé, retourné vers la vie. Rien n’est laissé de côté.

Pas même nos fautes : là où nous n’avons pas aimé, espéré. Là où le courage nous a manqué. Là où nos gestes, nos pensées, nos paroles s’immisçaient dans une dernière révolte contre l’Esprit dans une révolte de l’orgueil, là alors nous comprenons :

le pur que nous cherchions est là qui nous dit « va,  tu es aimé ».

Spontané 2 : « Louange à Dieu » 

 

Levons-nous pour confesser notre foi

 

Je ne crois pas en un Dieu cruel, qui regarde froidement la souffrance de ses créatures. Mon Dieu dit: « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai le repos ».
Je ne crois pas en un .Dieu sourd, qui ferme l’oreille aux supplications des hommes en prière. Mon Dieu dit : « Demandez, et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ».
Je ne crois pas en un Dieu orgueilleux, tyran régnant sur des foules à genoux.
Mon Dieu dit : « Je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître ».
Je ne crois pas en un Dieu inaccessible, retiré dans sa perfection. Mon Dieu dit : « Quand une femme oublierait son nourrisson, moi je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravé sur les paumes de mes mains ».
Je ne crois pas en un Dieu comptable, pesant sur une balance le poids toujours trop léger de nos pauvres œuvres. Mon Dieu dit : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ».
Je ne crois pas à un Dieu justicier, condamnant l’humanité jugée à l’enfer. Mon Dieu dit : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».
Mon Dieu, je t’appelle : « Abba, Père » Pasteur Christine Leis-Durand,

 

Chant : « Trouver dans ma vie ta présence » : 601

R. Trouver dans ma vie ta présence,
Tenir une lampe allumée,
Choisir avec toi la confiance,
Aimer et se savoir aimé.
 
1. Croiser ton regard dans le doute,
Brûler à l’écho de ta voix,
Rester pour le pain de la route,
Savoir reconnaître ton pas.
 
2. Brûler quand le feu devient cendre,
Partir vers celui qui attend,
Choisir de donner sans reprendre,
Fêter le retour d’un enfant.
 
3. Ouvrir quand tu frappes à ma porte,
Briser les verrous de la peur,
Savoir tout ce que tu m’apportes,
Rester et devenir veilleur.

 

Voici venu le temps des Annonces et de la Collecte, nous allons pouvoir par notre don manifester que le Christ est vraiment le Seigneur de nos vies et de nos biens.

 

Annonces

 

Père accepte notre offrande joyeuse, l’offrande de notre argent, l’offrande de notre travail, l’offrande du temps nécessaire à l’écoute, et toute offrande que nous inspire ton amour. Amen

Collecte

 

Je vous invite frères et sœurs à la prière d’Intercession

 

Prions en nos cœurs, pour tous ceux qui nous sont chers…

 

Pour ceux qui cherchent Dieu à tâtons : qu’ils le trouvent.
Pour ceux qui croient posséder Dieu : qu’ils le cherchent.
Pour tous ceux qui ont peur de l’avenir : qu’ils aient confiance.
Pour ceux qui ont échoué : qu’ils aient de nouvelles chances.
Pour ceux qui doutent : qu’ils ne désespèrent pas.
Pour ceux qui s’égarent : qu’ils trouvent leur chemin.
Pour ceux qui sont seuls : qu’ils rencontrent l’un de nous.
Pour ceux qui réussissent : qu’ils soient sans orgueil.
Pour les puissants : qu’ils soient vulnérables.
Pour tous ceux qui vivent dans ce monde entre l’espoir et la peur.
Pour nous-mêmes, ô Dieu : délivre-nous de la peur, des fausses sécurités, et donne-nous tout ce qui est bon pour nous. Par le Christ, notre Seigneur.
 
Pour nous, pour Notre Paroisse, pour le monde, la prière que le christ nous a enseignée
 
Notre Père qui est aux cieux, Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent Le règne, la puissance et la gloire
Aux siècles des siècles. Amen.

 

Envoi - bénédiction

Ce jour sœurs et frères est un jour tout neuf
il n'a jamais existé, et il n'existera jamais plus.
Prenez donc ce jour et faites-en une échelle
Pour accéder à de plus hauts sommets.
Ne permettez pas que la tombée du jour de ce dimanche vous trouve semblable
à ce que vous étiez à l'aube.
Faites de ce dimanche un jour unique, mémorable.
Enrichissez-vous de lumière, d’espérance de fraternité et de joie,
Ce jour est un don de Dieu.
Il n'est donc pas quelque chose d'ordinaire, de fortuit
Quelque chose qui va de soi, il est une rencontre,
Il vous est spécialement offert, à vous, aujourd’hui en ce Temple de Narbonne, prenez-le entre vos mains, avec un sentiment de ferveur. Car vous les savez à présent, le chez-lui de Dieu c’est vous, il est en vous, en vos mains ouvertes, en votre cœur,
 
Et Allez maintenant annoncer l’Évangile en paroles et en actes. Ayez le souci de la justice, de l’amour et de la paix. Allez avec cette idée de rencontrer Jésus-Christ Parmi les plus petits de nos frères et de nos sœurs.
 
Bénédiction
Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, et l’amour de Dieu le Père, 
Et la communion du Saint-Esprit soient avec nous tous.
 
Amen

 

Spontané : « Que la grâce… »

 

 

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